N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (54.198.78.121) si quelqu'un porte plainte.
En 1943, alors qu'il vient de se marier pour la quatrième fois, il est victime d'un procès en reconnaissance de paternité que lui intente l'actrice Joan Barry et qui défraie la chronique.
En 1946, Chaplin tourne son film le plus dur, Monsieur Verdoux. Orson Welles propose à Chaplin un scénario basé sur l'affaire Landru. Chaplin se l'approprie, réécrit le scénario, en y incorporant une critique du monde de l'Après-guerre et de ses dégâts économiques et sociaux. Pour éviter tout malentendu avec Welles, qui a écrit la première mouture du scénario, il lui propose 5 000 dollars et sa mention au générique. Ce que le cinéaste, en délicatesse financière, accepte. Une fois encore, Chaplin livre un message empreint de cynisme mais également d'humanisme.
En 1950, il vend la quasi-totalité de ses parts à la United Artists et travaille aux Feux de la Rampe où il décrit la triste fin d'un clown dans le Londres de son enfance. Ses propres enfants apparaissent comme figurants et Chaplin tient le premier rôle. Le film sort en 1952 à Londres et vaut un triomphe à son auteur. L'une des plus belles scènes du film se trouve vers la fin : Buster Keaton joue un pianiste et Chaplin un violoniste. Mais rien ne se déroule comme prévu car Keaton a des problèmes avec ses partitions et son piano et Chaplin doit se battre avec les cordes de son violon. Grand moment de comique burlesque avec ces deux géants d'une époque révolue. Il faut noter, que sur des paroles de Jacques Larue, c'est Chaplin qui a écrit la musique de la chanson du film Deux petits chaussons. Victime du maccarthisme (son nom figure sur la « liste noire »), il est harcelé par le FBI en raison de ses opinions de gauche (pour sa part, il se présentait comme un « citoyen du monde »). Pour cette raison, il se voit refuser le visa de retour lors de son séjour en Europe pour la présentation de son film. Il renonce alors à sa résidence aux États-Unis et installe sa famille en Suisse jusqu'à la fin de ses jours. Après avoir reçu le Prix international de la paix en 1954, il tourne à Londres Un roi à New York (1957) où il ridiculise la « Chasse aux sorcières » menée dans l'Amérique de la Guerre froide.
En 1967, il tourne son dernier film, cette fois-ci en couleur, La Comtesse de Hong-Kong, avec Sophia Loren, Marlon Brando et Tippi Hedren, dont l'action se déroule sur un paquebot et où il ne tient qu'un petit rôle : celui d'un steward victime du mal de mer. Au cours des années 1970, le monde entier lui rendra hommage : Prix spécial au Festival de Cannes en 1971 (Festival où Jacques Duhamel, alors ministre des Affaires culturelles, le fit commandeur de l'ordre national de la légion d'honneur), Lion d'or à la Mostra de Venise, anoblissement par la reine d'Angleterre, Oscar spécial... Fêté et adulé, "Sir" Charles Spencer Chaplin s'éteint au matin de Noël, le 25 décembre 1977.
Début mars 1978, sa tombe est violée et sa dépouille est dérobée. De nombreuses demandes de rançon plus ou moins farfelues sont adressées à la famille Chaplin. Le corps du cinéaste sera retrouvé quelques semaines plus tard, et les deux malfrats qui l'avaient enlevé seront condamnés pour tentative d'extorsion de fonds.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (54.198.78.121) si quelqu'un porte plainte.
Charlie Chaplin a été marié à 4 reprises : • Mildred Harris (1901-1944) de 1918 à 1921 d'où un fils mort-né en 1919 ; • Lita Grey (1908-1995) de 1924 à 1927, ils ont deux fils, Charles Chaplin Jr.(1925-1968) et Sydney Chaplin (1926-2009) ; • Paulette Goddard (1910-1990) de 1936 à 1942 (mariage secret pendant un voyage en paquebot) sans postérité ; • Oona O'Neill (1925-1991), fille de l'auteur dramatique Eugene O'Neill, de 1943 jusqu'à la mort de Chaplin en 1977. Ils ont huit enfants : Géraldine en 1944, Michael en 1946, Josephine en 1949, Victoria en 1951, Eugène en 1953, Jane en 1956, Annette-Emilie en 1959, Christopher en 1962 .
Mildred Harris, Lita Grey et Paulette Goddard étaient toutes trois ses partenaires à l'écran. L'aventure de Charlie Chaplin avec Lita Grey aurait inspiré Vladimir Nabokov pour son roman Lolita Ses mariages ont défrayé la chronique américaine, en effet il a 29 ans quand il se marie avec Mildred Harris, qui en a 17 ; il en a 35 quand il épouse Lita Grey qui a 16 ans ; il a 47 ans quand il convole avec Paulette Goddard qui en a 25 ; il a 54 ans lors de son mariage avec Oona O'Neill qui en a 18.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (54.198.78.121) si quelqu'un porte plainte.
Le monde de Chaplin et surtout celui de son personnage Charlot est celui du muet. Cependant, avec l'arrivée du parlant, Chaplin a dû faire un choix et opérer un passage du muet au sonore, puis au parlant.
C'est dans Les Lumières de la ville que Chaplin débute ce passage au sonore. Il utilise une bande son qu'il a lui-même composée et quelques effets de bruitage. Cependant, comme le dit Michel Chion, il s'agit tout de même d'un « véritable manifeste pour la défense du muet ». Dès le départ, le titre du film le place sous le signe du visuel : la lumière. De nombreuses scènes se font également sous le signe de la révélation visuelle (dévoilement des statues et la scène finale où la jeune femme reconnaît Charlot) et de voyeurisme (Charlot regardant une statue de femme nue). Choisir le sujet d'une jeune aveugle aurait pu permettre à Chaplin de travailler sur le monde du son. Or, s'il y a une chose qui n'est pas sonore, c'est bien le moment où le bruit de la portière fait croire à la jeune aveugle que Charlie est un millionnaire - gag qui a nécessité plusieurs mois d'élaboration, et plusieurs interruptions de tournage. Le bruitage se veut également un pied de nez au parlant. Lors de la scène de l'inauguration des statues, les seuls sons qui sortent de la bouche des officiels sont « quelques bêlements de saxophone à peine synchronisés avec le mouvement des lèvres », qui évoquent la banalité du discours. De plus, lorsqu'un homme mange le savon de Charlie et que celui-ci se met à le disputer, tout ce qui sort de sa bouche est des bulles de savon, comme si toute parole était vaine.
Lorsque Chaplin débute le tournage des Temps Modernes (1936) en parlant, il se rend compte bien vite qu'il s'y perd. Il décide de brûler sa pellicule et de tout recommencer depuis le début. Même si son film est musicalisé à 90 %, il reste muet, continuant d'avoir recours aux cartons pour les dialogues. Cependant, les intrusions de sons réalistes se font de plus en plus nombreuses : sons de machines, mais surtout, apparition de voix. Les premières lignes de dialogues sont retransmises par des machines : par le circuit de surveillance, par le gramophone et par une radio. D'ailleurs, la première voix entendue (celle du patron) est menaçante et toute puissante, provoquant l'esclavage des employés. Les autres voix, celles émises directement par les bouches des personnages, continuent à ne pas se faire entendre et sont retransmises par des cartons. La seule fois où on entend réellement un personnage parler « en direct » est également la première fois où l'on entend la voix de Chaplin. Cependant, même si celui-ci essaie d'avoir un langage articulé, il baragouine, ayant oublié les paroles de sa chanson : « c'est comme le langage à la naissance », langage que Chaplin développera dans les prochains films.
Dans Le Dictateur, contrairement aux Lumières de la ville, le titre fait appel au monde de la parole. Même si le film est presque entièrement parlant et renonce définitivement aux cartons du muet, Chaplin ne renonce pas encore au langage de la pantomime. De surcroît, il s'agit du film où la « question du discours, de la parole retransmise est posée avec la plus grande virulence ». Le film sera donc divisé entre deux discours importants : celui de Hynkel et celui du barbier. Celui de Hynkel sera ridiculisé par un charabia agressif (mélange de yiddish, d'allemand et d'anglais), créant ainsi un « espéranto noir, un charabia au jappement glapissant ponctué de borborygmes et de hoquets ». Le deuxième discours, celui où le barbier prend finalement la parole à la fin du film est également très important. Tout au long du film, le barbier s'est contenté de dire oui et non, de hocher de la tête. Il ne parle pas. Cependant, la finale du film l'obligera à prendre la parole, alors qu'un officier lui dit : « Le monde attend vos paroles ». À cela, il répondra qu'il ne peut pas. Cependant, Schultz lui rappellera qu'il n'a pas le choix : « Vous devez parler, c'est notre seul espoir ». Ce n'est donc pas Charlot, ni le barbier qui se lève : c'est Chaplin qui prendra sa place et qui prononcera le discours, reprenant la parole à Hitler, substituant le Logos à ses éructations animales.
Pour compléter sa transition au parlant, Chaplin a dû renoncer au personnage du vagabond et adopter un personnage anti-Charlot : Verdoux. Comme le dit André Bazin, « il n'est pas un trait de Charlot qui ne soit en Verdoux retourné comme les doigts d'un gant ». À la fin lorsque l'homme se dirige vers l'échafaud,« vient alors le gag sublime, informulé mais évident, le gag qui résout tout le film : Verdoux c'était lui ! Ils vont guillotiner Charlot. Les imbéciles ne l'ont pas reconnu ». C'est donc la mort d'un personnage, mais également la mort définitive du muet.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (54.198.78.121) si quelqu'un porte plainte.
Il n'existe aucune indication d'une ascendance juive de Chaplin, cependant tout au long de sa carrière, il y eut des controverses sur ses possibles origines juives. Dans les années 1930, la propagande nazie l'a constamment déclaré juif (sous le nom de Karl Tonstein) en se fondant sur des articles publiés antérieurement dans la presse américaine ; les enquêtes du FBI sur Chaplin à la fin des années 1940 ont également mis l'accent sur ses origines ethniques. Les fantasmes sur la domination juive de l'industrie cinématographique sont probablement à l'origine de cette controverse. Durant toute son existence, Chaplin a farouchement refusé de contester ou de réfuter les déclarations affirmant qu'il était juif, en disant que ce serait « faire directement le jeu des antisémites ». En fait, baptisé dans l'Église anglicane, Chaplin est généralement considéré comme agnostique
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (54.198.78.121) si quelqu'un porte plainte.