En 2008, au salon Paris Photo, le photographe britannique Rip Hopkins présente son interprétation de l'œuvre, sur le stand de la galerie Le Réverbère. L'image est née, fin 2006, d'une commande du Musée d'Orsay : pour célébrer son 20e anniversaire, l'institution donne carte blanche à cinq membres de l'agence VU pour photographier les salariés du musée. Rip Hopkins est chargé de faire une œuvre avec le personnel, il leur donne carte blanche pour le choix d'une peinture et une mise en scène. Cyrille et le déjeuner sur l'herbe, sorte de boucle temporelle, utilise le tableau original et place, en premier plan, un homme nu dont la pose semble répondre à celle de la jeune femme du tableau. Le nu masculin non débarrassé de ses tabous réactive le scandale initial lié au tableau. La photographie est refusée par le musée lors de sa première sortie.