Un homme et une femme, nus pendant l'été.
Le mouvement décrit plus haut n'autorise pas tout. Comme le signale Jean-Claude Kaufmann dans son ouvrage Corps de femmes, regards d'hommes, la pratique des seins nus sur les plages apparaît inconcevable à ses plus ferventes supportrices quelques mètres en arrière, aux limites de la ville et de la civilisation. La nudité reste ainsi circonscrite à des espaces bien délimités, ce qu'a bien observé Francine Barthe-Deloizy dans sa Géographie de la nudité.

Ainsi, si le vêtement cesse progressivement d'être un indicateur de rang social pour indiquer davantage l'appartenance à un groupe ou à une tranche d'âge, la nudité demeure le fait de lieux où prend place une inversion passagère des règles sociales. On l'aura compris, elle ne s'épanouit plus ou moins qu'à la marge de la vie normale. Par exemple, pendant les carnavals, la nuit ou sur le littoral, à mi-chemin entre terre et mer.
Par ailleurs, certaines zones du corps restent difficiles à montrer. Par exemple, au Japon, l'exposition des poils pubiens était assimilée à un acte pornographique jusqu'à la fin des années 1990.

Plus important, d'une façon générale, le mouvement d'un corps nu demeure encore très stigmatisé, ayant décidément trop de ressemblances avec une parade sexuelle. À l'entrée des parcs naturistes allemands, où la nudité est par ailleurs très bien vécue, il existe des cabines pour se changer à l'abri du regard de tous. Dans les commerces des pays développés, on trouve des cabines d'essayage, dont l'existence peut surprendre au regard de ce qui se fait par ailleurs sur les plages : après tout, l'essayage d'un article ne demande dans le pire des cas que de paraître en sous-vêtements devant quelques clients.
On le voit, si la nudité est tolérée en public, la dénudation ne l'est toujours pas.
Le mouvement décrit plus haut n'autorise pas tout. Comme le signale Jean-Claude Kaufmann dans son ouvrage Corps de femmes, regards d'hommes, la pratique des seins nus sur les plages apparaît inconcevable à ses plus ferventes supportrices quelques mètres en arrière, aux limites de la ville et de la civilisation. La nudité reste ainsi circonscrite à des espaces bien délimités, ce qu'a bien observé Francine Barthe-Deloizy dans sa Géographie de la nudité.

Ainsi, si le vêtement cesse progressivement d'être un indicateur de rang social pour indiquer davantage l'appartenance à un groupe ou à une tranche d'âge, la nudité demeure le fait de lieux où prend place une inversion passagère des règles sociales. On l'aura compris, elle ne s'épanouit plus ou moins qu'à la marge de la vie normale. Par exemple, pendant les carnavals, la nuit ou sur le littoral, à mi-chemin entre terre et mer.
Par ailleurs, certaines zones du corps restent difficiles à montrer. Par exemple, au Japon, l'exposition des poils pubiens était assimilée à un acte pornographique jusqu'à la fin des années 1990.

Plus important, d'une façon générale, le mouvement d'un corps nu demeure encore très stigmatisé, ayant décidément trop de ressemblances avec une parade sexuelle. À l'entrée des parcs naturistes allemands, où la nudité est par ailleurs très bien vécue, il existe des cabines pour se changer à l'abri du regard de tous. Dans les commerces des pays développés, on trouve des cabines d'essayage, dont l'existence peut surprendre au regard de ce qui se fait par ailleurs sur les plages : après tout, l'essayage d'un article ne demande dans le pire des cas que de paraître en sous-vêtements devant quelques clients.
On le voit, si la nudité est tolérée en public, la dénudation ne l'est toujours pas.
Survivance, Posté le jeudi 03 septembre 2015 09:04
les jeunes aiment le nu ! + que les anciens ou en couple ! bise ! amen !