La politesse se concrétise par des manifestations verbales (formules consacrées) ou comportementales (gestes et attitudes). Elle peut apparaître comme une suite de prescriptions et proscriptions un peu disparates. Quelques exemples issus de différents traités relatif à la culture européenne :
dans les transports en commun, on se doit de proposer sa place assise à une personne plus âgée ;
lorsque l'on croise un aîné sur un trottoir étroit, on lui laisse le passage en quittant le trottoir ;
dans les lieux publics, notamment dans la rue, on ne crache pas ;
le vouvoiement marque la politesse d'un interlocuteur envers une personne inconnue ou plus âgée ;
on ne dérange pas une personne quand elle est en communication téléphonique ;
on doit retenir une porte battante à la personne qui passe juste derrière soi ;
on ne parle pas avec la bouche pleine ;
on n'interrompt pas une conversation entre deux personnes (ne pas « couper la parole ») ;
lors d'un repas, on place le curé à la droite de la maîtresse de maison ;
lorsque l'on croise un aîné sur un trottoir étroit, on lui laisse le passage en quittant le trottoir ;
dans les lieux publics, notamment dans la rue, on ne crache pas ;
le vouvoiement marque la politesse d'un interlocuteur envers une personne inconnue ou plus âgée ;
on ne dérange pas une personne quand elle est en communication téléphonique ;
on doit retenir une porte battante à la personne qui passe juste derrière soi ;
on ne parle pas avec la bouche pleine ;
on n'interrompt pas une conversation entre deux personnes (ne pas « couper la parole ») ;
lors d'un repas, on place le curé à la droite de la maîtresse de maison ;
lorsque l'on désigne un groupe de personnes où l'on est inclus, on se cite en dernier : « Pierre, Paul, Jacques et moi ».
Selon Dominique Picard (professeur de psychologie sociale spécialiste de la politesse), la politesse représente en réalité un système cohérent reposant sur quelques principes fondamentaux comme le respect (de soi et des autres), l'équilibre, l'engagement, l'échange... Ces principes se retrouvent aux fondements de toutes les formes de politesse (celles des grandes cultures, comme celles des micro-cultures). C'est pourquoi cet auteur a divisé les règles de politesse en « règles de surface » (qui changent selon les époques et les cultures) et « règles profondes » qui, elles, sont universelles et intemporelles parce qu'elles sont nécessaires à la vie en communauté.