Chez un individu A qui n'apprécie pas un individu B, l'emploi de mots doux ou considérés comme tels du type « Merci beaucoup. », « C'est très gentil. » ou un sourire, aboutit à une relation d'hypocrisie. L'expérience montre que celle-ci peut être volontaire, et ses effets très néfastes car dire quelque chose de foncièrement irrespectueux sous une forme édulcorée est naturellement très affligeant. On constate aussi que les compliments ne sont pas nécessairement sincères, honnêtes, et peuvent se transformer en flatterie ; celle-ci constitue d'ailleurs une technique de base de la manipulation des gens, ce que montre La Fontaine dans la fable Le Corbeau et le Renard. Le sens socratique de l'hypocrisie est rapporté par les philosophes grecs Aristote2 et Théophraste, qui écrivent que l'hypocrisie consiste à agir et parler en feignant la naïveté
L'obséquiosité est définie comme un empressement douteux
De par son caractère systématique commun aux autres lois, la politesse achoppe parfois sur des cas particuliers inappropriés, la faisant dévier de son but originel. La politesse est un mode de communication : elle ne concerne que la forme employée. Le respect concerne le fond du message communiqué et n'a aucun rapport avec la forme.