
En France, durant l'été 2006, particulièrement chaud, et parallèlement aux discussions sur le port des signes religieux apparents (dont le voile) à l'école, certains politiciens, dont Éric Raoult et Ségolène Royal, se sont indignés que de plus en plus de jeunes filles, dans l'enceinte même des établissements scolaires, optent pour le look nombril et string apparents. Ceci n'est pas expressément interdit par la loi française, mais peut cependant relever du délit d'« atteinte à la pudeur ». Une demande a donc été formulée auprès du ministre de l'éducation afin qu'il donne des instructions précises dans le but de faire cesser ces pratiques.
Cette demande a engendré de vives réactions de la part de personnes estimant qu'il s'agissait de faire primer la morale de quelques-uns sur la liberté de tous. Ils estiment que la normalisation et la réglementation par l'État de la sphère privée, ou relevant des choix individuels, ne peut conduire qu'à une société de répression, d'exclusion, et à un État totalitaire. D'autres personnes, soutenant la demande, considèrent quant à elles ces critiques comme caricaturales par leur extrémisme, un établissement scolaire étant un lieu public et non une sphère privée.
Toutefois, bien que leurs motivations soient le respect des « bonnes m½urs », ces personnes sont considérées comme faisant le jeu de la confusion entre la morale subjective et le droit, ce qui est décrié par leurs opposants.
Dans le même temps, le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, a pris un arrêté municipal concernant l'édition 2006 de la manifestation Paris-Plage, interdisant les tenues dites indécentes (y compris les strings) et les rendant passibles d'une amende de 38 euros. La mairie a souligné que le but de ce texte était de « se conformer aux bonnes m½urs, à la tranquillité, à la sécurité et à l'ordre public »
dessinsagogo55, Posté le jeudi 08 mai 2014 10:05
choupinetteO2 a écrit : "
"c est joli