
Les chevaux destinés au travail dans les galeries devaient être descendus dans les puits. Pour cela, ils étaient entravés des quatre membres, sanglés à un harnais solide en position verticale ou suspendus dans un filet, et descendus dans les galeries grâce à un câble d'acier. Un bandeau était placé sur leurs yeux pour éviter qu'ils n'aient peur, et leur quatre jambes étaient solidement entravées pour éviter qu'ils ne se blessent. La paille qui était placée entre les jambes semble avoir eu pour fonction de les protéger. La descente s'effectuait toujours en position verticale pour éviter que le cheval ne s'asphyxie. À l'instar de nombreux animaux domestiques, le cheval ne supporte pas de ne plus sentir le sol sous ses pieds, ce qui rendait l'opération plus facile car il s'immobilise et n'ose plus bouger dès qu'il quitte le sol. Cette technique de descente par câbles resta le seul et unique choix possible jusqu'en 1935, où les premiers ascenseurs furent construits
Certains chevaux restaient traumatisés par le stress provoqué par ce type de descente, très inconfortable. L'opération étant délicate et difficile, lorsqu'un cheval était descendu par câbles, c'était quasiment pour toute sa vie, qui pouvait durer de 10 à 20 ans dans les galeries. Dans les rares cas où les chevaux étaient remontés, il fallait les réhabituer progressivement à la lumière du jour.