
La flamme olympique à Newport en Île de Wight.
Avant les Jeux de 2012, trois pays avaient toujours été représentés exclusivement par des athlètes masculins : l'Arabie saoudite, le Brunei (toujours représenté par un unique athlète), et le Qatar. Le Comité international olympique indiqua qu'il presserait ces trois pays d'inclure des athlètes féminins dans leurs délégations, afin que les Jeux de Londres marquent la fin de l'exclusion des femmes dans toutes les nations du mouvement olympique. En juillet 2010, le Qatar annonça qu'il inclurait des femmes dans sa délégation aux Jeux de Londres. En mars 2012, le Brunei fit de même. Quant à l'Arabie saoudite, Anita DeFrantz, présidente de la Commission Femmes et Sport du CIO, suggéra que le pays soit interdit de participation aux Jeux jusqu'à ce qu'il accepte la participation de femmes saoudiennes. Emmanuelle Moreau, porte-parole du CIO, indiqua toutefois que le Comité « n'imposerait pas aux Saoudiens d'avoir des femmes parmi leurs représentants à Londres », arguant que « le CIO ne donne pas d'ultimatums [...] mais pense plutôt que beaucoup d'avancées se font par le dialogue ». En juillet 2012, le Comité international olympique annonce que deux Saoudiennes participeront pour la première fois aux Jeux olympiques.
Ainsi, pour la première fois dans l'histoire des Jeux olympiques, chacun des 204 pays participants aux Jeux de Londres 2012 ont envoyé au moins une femme pour prendre part à ce rendez-vous sportif. Les Jeux de Londres sont également les premiers au cours desquels les femmes sont autorisées à concourir dans la totalité des 26 sports olympiques, avec l'introduction de la boxe féminine.