Émile Gallé, né à Nancy le 4 mai 1846 et décédé dans la même ville le 23 septembre 1904, est un industriel, maître verrier, ébéniste et céramiste français. Il est fondateur et premier président de l'École de Nancy en 1901.

Autoportrait
Enfant de l'Art et du commerce, il est l'une des figures les plus marquantes des arts appliqués à son époque et l'un des pionniers de l'Art nouveau. C'est également un précurseur en matière de génétique et d'évolution concernant le monde végétal, ses travaux méconnus du grand public sont d'une grande pertinence puisqu'ils précèdent ceux de Mendel et en annoncent pourtant les grandes lignes. À la porte de son atelier de Nancy on pouvait lire cette devise : « Ma racine est au fond des bois. ».

Cristallerie Gallé
Son père, Charles Gallé (1818-1902), est déjà d'une envergure peu commune. Artiste peintre, il maîtrise l'art délicat de l'émail mais, après son mariage avec Fanny Reinemer issue d'une famille de négociants en faïences et cristaux, il lance l'entreprise familiale dans une production propre et y rencontre le succès. C'est dans cette ambiance éclectique qu'Émile recevra une éducation à la fois attentive et audacieuse.
Après des études secondaires à Nancy couronnées du baccalauréat, il va en 1865 apprendre l'allemand à Weimar et y poursuit des études de minéralogie. C'est ensuite l'apprentissage des métiers du verre et de la céramique à Meisenthal. Son approche n'est pas simplement théorique et Émile ne craint pas de s'initier au soufflage. Il adjoint à cela de bonnes connaissances en ébénisterie et surtout la passion familiale pour les sciences naturelles et plus particulièrement pour les plantes qui l'amène au dessin.

Soupière Emile Gallé
Émile Gallé mène une vie simple, voire austère. Il effectue des études sur les plantes, les animaux, les insectes. Quelques fois, il seconde son père. Le soir, il lit des recueils de poésie. Cette influence sera notable surtout vers 1882, quand il aura assimilé les différentes expériences de sa jeunesse. De 1884 à 1889, il cristallise ses idées dans son livre Écrits pour l'Art.
Gallé est moins connu pour son engagement social, notamment avec son ami, le botaniste Georges Le Monnier. Humaniste convaincu, il est un des fondateurs de l'Université populaire de Nancy et devient trésorier de la Ligue française pour les droits de l'homme. Il condamne publiquement le génocide arménien, défend les Juifs de Roumanie et, malgré les risques commerciaux, est le premier à défendre publiquement Alfred Dreyfus.

Piscine de Roubaix

Autoportrait
Enfant de l'Art et du commerce, il est l'une des figures les plus marquantes des arts appliqués à son époque et l'un des pionniers de l'Art nouveau. C'est également un précurseur en matière de génétique et d'évolution concernant le monde végétal, ses travaux méconnus du grand public sont d'une grande pertinence puisqu'ils précèdent ceux de Mendel et en annoncent pourtant les grandes lignes. À la porte de son atelier de Nancy on pouvait lire cette devise : « Ma racine est au fond des bois. ».

Cristallerie Gallé
Son père, Charles Gallé (1818-1902), est déjà d'une envergure peu commune. Artiste peintre, il maîtrise l'art délicat de l'émail mais, après son mariage avec Fanny Reinemer issue d'une famille de négociants en faïences et cristaux, il lance l'entreprise familiale dans une production propre et y rencontre le succès. C'est dans cette ambiance éclectique qu'Émile recevra une éducation à la fois attentive et audacieuse.
Après des études secondaires à Nancy couronnées du baccalauréat, il va en 1865 apprendre l'allemand à Weimar et y poursuit des études de minéralogie. C'est ensuite l'apprentissage des métiers du verre et de la céramique à Meisenthal. Son approche n'est pas simplement théorique et Émile ne craint pas de s'initier au soufflage. Il adjoint à cela de bonnes connaissances en ébénisterie et surtout la passion familiale pour les sciences naturelles et plus particulièrement pour les plantes qui l'amène au dessin.

Soupière Emile Gallé
Émile Gallé mène une vie simple, voire austère. Il effectue des études sur les plantes, les animaux, les insectes. Quelques fois, il seconde son père. Le soir, il lit des recueils de poésie. Cette influence sera notable surtout vers 1882, quand il aura assimilé les différentes expériences de sa jeunesse. De 1884 à 1889, il cristallise ses idées dans son livre Écrits pour l'Art.
Gallé est moins connu pour son engagement social, notamment avec son ami, le botaniste Georges Le Monnier. Humaniste convaincu, il est un des fondateurs de l'Université populaire de Nancy et devient trésorier de la Ligue française pour les droits de l'homme. Il condamne publiquement le génocide arménien, défend les Juifs de Roumanie et, malgré les risques commerciaux, est le premier à défendre publiquement Alfred Dreyfus.

Piscine de Roubaix