Pourtant Lillian Gish ne manque pas de propositions à Hollywood. Des soucis l'éloignent de l'écran et elle privilégie désormais la scène où elle a débuté si jeune. Elle reviendra à partir des années quarante sur le grand écran dans des seconds rôles parfois marquants. Duel au soleil marque ses retrouvailles avec son ancien prétendant, le metteur en scène King Vidor. Elle y retrouve également Lionel Barrymore, qui fut son partenaire chez Griffith. Dans Le Vent de la plaine de John Huston, le réalisateur n'en revient pas de la voir tirer plus vite que Burt Lancaster... Elle s'illustre aussi dans La Toile d'araignée de Vincente Minnelli et dans Les Comédiens de Peter Glenville avec Elizabeth Taylor et Richard Burton.
En 1955, le grand Charles Laughton, avec La Nuit du chasseur, lui offre un rôle à sa mesure dans un chef-d'œuvre digne de son passé. Elle y joue une femme pure et courageuse. Robert Altman plus tard lui rendra un hommage « vibrant » (elle joue la morte) dans Un mariage. Dans Les Baleines du mois d'août, son dernier film, de l'Anglais Lindsay Anderson, Gish donne la réplique à une autre légende, plus agressive celle-là : Bette Davis. Lillian dira juste à son propos qu'il existait des personnes pas très gentilles...

Lillian Gish à Paris en 1983
Dans sa carrière cinématographique, Lillian Gish avouait deux regrets, deux projets longtemps caressés : l'adaptation de Peter Pan pour laquelle elle avait reçu l'accord de l'auteur, et une Jeanne d'Arc mise en scène par le français Abel Gance.
En 1955, le grand Charles Laughton, avec La Nuit du chasseur, lui offre un rôle à sa mesure dans un chef-d'œuvre digne de son passé. Elle y joue une femme pure et courageuse. Robert Altman plus tard lui rendra un hommage « vibrant » (elle joue la morte) dans Un mariage. Dans Les Baleines du mois d'août, son dernier film, de l'Anglais Lindsay Anderson, Gish donne la réplique à une autre légende, plus agressive celle-là : Bette Davis. Lillian dira juste à son propos qu'il existait des personnes pas très gentilles...

Lillian Gish à Paris en 1983
Dans sa carrière cinématographique, Lillian Gish avouait deux regrets, deux projets longtemps caressés : l'adaptation de Peter Pan pour laquelle elle avait reçu l'accord de l'auteur, et une Jeanne d'Arc mise en scène par le français Abel Gance.