Déconsidéré en Europe peu après sa mort et jusque vers la fin du xxe siècle, son œuvre y est redécouvert tardivement. De son vivant, les toiles de Bouguereau sont très recherchées par de riches Américains qui les achètent à des prix élevés, de sorte qu'une grande partie de ses œuvres ont quitté la France.
Dans le contexte du XXe siècle, où l'influence du modernisme grandit en histoire de l'art pour en devenir finalement le courant officie, l'art académique se trouva discrédité, dévalué, sévèrement critiqué par une pensée moderniste favorable à l'art d'avant-garde et mis à l'index. Les artistes académiques comme Bouguereau connurent alors une dévaluation très significative. Pendant des décennies, le nom du peintre a même fréquemment disparu des encyclopédies généralistes et des enseignements artistiques ou fut simplement mentionné comme celui d'un exemple à ne pas suivre, objet de moqueries (souvent appuyées sur des citations de Zola ou de Huysmans) et entaché par des rumeurs diffamantes. On reprocha au peintre sa participation aux jurys des Salons officiels de peinture du xixe siècle qui étaient majoritairement opposés à l'admission des œuvres relevant des mouvements modernes de la peinture (Cézanne surnommait le Salon « Salon de Bouguereau »).
À partir des années soixante, Salvador Dali manifeste son admiration pour l'art de Bouguereau, qu'il oppose à Picasso, et contribue à sa redécouverte (citation manquante).
Depuis l'exposition rétrospective de ses œuvres organisée au Petit Palais à Paris en 1984, la réputation de Bouguereau s'est progressivement améliorée, sur fond de controverse entre partisans et opposants au retour en grâce de la peinture académique. Ainsi, à l'ouverture du Musée d'Orsay, à Paris en 1986, l'exposition d'œuvres académiques fut sévèrement critiquée par une majorité de critiques d'art. En 2001, Fred Ross, président du Art Renewal Center qui promeut la réhabilitation de Bouguereau, fustige ce qu'il estime être une « propagande » du modernisme ayant conduit, selon lui, au « système de pensée le plus oppressif et restrictif de toute l'histoire de l'art ». Il édite un catalogue raisonné de l'œuvre peint de Bouguereau écrit par Damien Bartoli.
En 2006-2007 a eu lieu au Philbrook Museum of Art une exposition consacrée au peintre et à ses élèves américains. La cote élevée de ses peintures témoigne du regain d'intérêt des collectionneurs d'art pour son œuvre15 et du goût du public pour ses peintures dans les musées
Dans le contexte du XXe siècle, où l'influence du modernisme grandit en histoire de l'art pour en devenir finalement le courant officie, l'art académique se trouva discrédité, dévalué, sévèrement critiqué par une pensée moderniste favorable à l'art d'avant-garde et mis à l'index. Les artistes académiques comme Bouguereau connurent alors une dévaluation très significative. Pendant des décennies, le nom du peintre a même fréquemment disparu des encyclopédies généralistes et des enseignements artistiques ou fut simplement mentionné comme celui d'un exemple à ne pas suivre, objet de moqueries (souvent appuyées sur des citations de Zola ou de Huysmans) et entaché par des rumeurs diffamantes. On reprocha au peintre sa participation aux jurys des Salons officiels de peinture du xixe siècle qui étaient majoritairement opposés à l'admission des œuvres relevant des mouvements modernes de la peinture (Cézanne surnommait le Salon « Salon de Bouguereau »).
À partir des années soixante, Salvador Dali manifeste son admiration pour l'art de Bouguereau, qu'il oppose à Picasso, et contribue à sa redécouverte (citation manquante).
Depuis l'exposition rétrospective de ses œuvres organisée au Petit Palais à Paris en 1984, la réputation de Bouguereau s'est progressivement améliorée, sur fond de controverse entre partisans et opposants au retour en grâce de la peinture académique. Ainsi, à l'ouverture du Musée d'Orsay, à Paris en 1986, l'exposition d'œuvres académiques fut sévèrement critiquée par une majorité de critiques d'art. En 2001, Fred Ross, président du Art Renewal Center qui promeut la réhabilitation de Bouguereau, fustige ce qu'il estime être une « propagande » du modernisme ayant conduit, selon lui, au « système de pensée le plus oppressif et restrictif de toute l'histoire de l'art ». Il édite un catalogue raisonné de l'œuvre peint de Bouguereau écrit par Damien Bartoli.
En 2006-2007 a eu lieu au Philbrook Museum of Art une exposition consacrée au peintre et à ses élèves américains. La cote élevée de ses peintures témoigne du regain d'intérêt des collectionneurs d'art pour son œuvre15 et du goût du public pour ses peintures dans les musées
