
Avec son visage angélique et ses tenues de parfait minet, Frank Alamo symbolisait toute l'insouciance et l'appétit de vivre des années 60. Ces années yéyé qui virent l'éclosion d'un style musical nourri essentiellement de tubes américains traduits en français. Pas de blouson de cuir mais une tendance chic et sportive. L'antithèse du rock des mauvais garçons illustré par Vince Taylor ou Moustique.
Au moment où Johnny Hallyday, Eddy Mitchell et ses chaussettes noires, Dick Rivers et ses Chats sauvages, Richard Anthony et Sheila font les belles heures de l'émission d'Europe 1, Salut les copains, Frank Alamo sort son premier 45 tours en 1963. C'es une reprise de Da Dou Ron Ron des Crystals et File file file chanté par les Crickets. C'est un succès. De quoi ravir son producteur Eddie Barclay, qui voit en lui un rival de Claude François, poulain de l'écurie Philips et de l'impresario Paul Lederman.
Fils d'un grand fabricant de téléviseurs, Jean-François Grandin, né le 12 octobre 1941, à Paris, tombe dans la variété par hasard. Il tire son pseudonyme Frank Alamo du célèbre western de John Wayne, Fort Alamo. Au début des années 60, tout semble facile pour une industrie du disque qui connaît une croissance exceptionnelle.
Vidéo INA - Frank Alamo revient sur sa carrière
abigaelle344, Posté le samedi 13 octobre 2012 16:39
Merci de ta petite visite, passe un bon week-end, je viens moins souvent car en ce moment je garde un ptt bébé qui m'accapare bcp, bisous à plus !