L'éducation de son enfant lui fait délaisser l'écriture de chansons. Chez EMI le tandem Gabriel Yared / Michel Jonasz lui concoctent trois albums aux colorations funky et jazzy. Nous sommes en 1978, en pleine période « Disco » et le succès de J'écoute de la musique saoûle lui attire un plus jeune public. Le 30 mars 1981 le couple Hardy-Dutronc se marie devant le maire de Monticello en Corse. Tamalou est sur toutes les ondes. Françoise Hardy renoue, certes, avec le succès mais ces chansons ne la satisfont guère.

« J'ai toujours été la même, j'aime les belles chansons lentes sur fond de violons. Je n'aime que les chansons tristes »

En 1982, la graphologie éveillant son intérêt depuis quelque temps, Françoise Hardy la conjugue avec l'astrologie, avec la collaboration de la graphologue Anne-Marie Simond, dans une nouvelle émission radiophonique : « Entre les lignes, entre les signes ». Au printemps, son album, Quelqu'un qui s'en va est chez les disquaires. La chanson, Tirez pas sur l'ambulance déboule en vidéo-clip à la télévision. La silhouette est inchangée mais les cheveux sont courts maintenant. Le cap de la quarantaine est proche et elle ne se voit pas « pousser la chansonnette » au-delà. Cependant, elle reprend la plume et sort deux 45 tours : Moi vouloir toi, sur une musique de Louis Chedid, en 1984 et V.I.P. sur une composition de Jean-Noël Chaléat, en 1986. Entre temps, elle écrit aussi des chansons pour Diane Tell (Faire à nouveau connaissance) pour Julien Clerc (Mon ange) et chante en duo Et si je m'en vais avant toi avec Étienne Daho pour une émission spéciale que Les enfants du rock consacrent à ce dernier.