La première apparition de la nudité dans les arts est concomitante à celle des représentations humaines en général. Les œuvres picturales et sculptées nous ont renseignés sur le rapport que les hommes de cette époque avaient avec leur corps. Un des meilleurs exemples en est la représentation de la femme et de la femme enceinte. La plupart du temps, elles sont potelées et fortes, symboles de fécondité et d'opulence : ce genre de représentation peut être interprété comme une démarche mystique afin de s'attirer ces dites fécondité et opulence (art et croyance étant alors très liés). De plus, beauté et survie étaient fortement associées : comme chez les animaux, le partenaire le mieux portant, celui en meilleure santé était celui qui avait le plus de chances de survivre et d'être le meilleur géniteur.

La Vénus de Willendorf
(23 000 ans av. J.-C.)
Dans les représentations de femmes, le visage et les détails sont minimisés alors que les seins, le ventre (fécond) et le sexe sont accentués, exagérés. Des représentations exagérées de certaines parties du corps font aussi leur apparition (principalement des phallus). L'exagération peut être comprise comme le moyen premier et volontaire d'indiquer l'importance d'un élément.

La Vénus de Willendorf
(23 000 ans av. J.-C.)
Dans les représentations de femmes, le visage et les détails sont minimisés alors que les seins, le ventre (fécond) et le sexe sont accentués, exagérés. Des représentations exagérées de certaines parties du corps font aussi leur apparition (principalement des phallus). L'exagération peut être comprise comme le moyen premier et volontaire d'indiquer l'importance d'un élément.