L'art grec puis romain s'attacheront à plus de réalisme. Les Grecs portent une grande attention au corps, surtout masculin, à son entretien et à la beauté, perçue comme sacrée. Entre les kouroi archaïques, qui rappellent les poses égyptiennes hiératiques, et la sculpture hellénistique, de nombreux artistes ont fixé les canons du nu masculin. Leurs dieux sont anthropomorphes et, au fil du temps, leurs représentations charnelles sont de plus en plus précises. Ces représentations imposeront des canons artistiques qui perdureront et qui seront redécouverts par les artistes de la Renaissance.

Ganymède, vase grec ve siècle av. J.-C.
Les artistes grecs étudient de façon minutieuse l'anatomie et les proportions, et les représentations figées font place à des images de plus en plus réalistes. Générations après générations, les parties du corps sont fidèlement reproduites. On s'attache alors au mouvement et aux poses plus naturelles. Pour cela, on évite la symétrie des mouvements (par le contrapposto).

Hermès portant Dionysos enfant de Praxitèle
Bien que les efforts anatomiques et la progression des techniques de sculpture amènent à une amélioration du réalisme, on note toutefois par la suite un retour à l'instinct naturel d'exagération du corps. Les artistes mettent en valeur certaines parties et certains muscles, et en minimisent d'autres (le canon du petit pénis en est un exemple flagrant). Concernant les femmes, lorsque les fesses sont particulièrement mises en valeur, une statue est dite callipyge (qui a de belles fesses). Les décors de poterie peuvent aussi comporter des représentation de phallus en érection de taille surdimensionnée (ces représentations sont dites ithyphalliques). Dans l'art romain, des représentations érotiques peuvent se retrouver sur des céramiques (comme la coupe Warren) comme dans le décor des maisons, comme en attestent les découvertes à Pompéi.
nolwenl, Posté le dimanche 23 mars 2014 08:50
waou sait tres super sexy le cort d'un homme j'aime bien jador