À l'époque carolingienne, Verdun est un important marché aux esclaves où viennent s'approvisionner les marchands occidentaux, juifs et musulmans.

Partage de l'Empire franc en 843
Le traité de Verdun en 843 (juillet aout) est considéré par les historiens comme l'un des plus importants de l'histoire européenne. En effet, il consacre la partition de l'empire de Charlemagne en trois unités distinctes qui donnent naissance à l'ouest à la future France et à l'est à la future Allemagne: la question de la frontière entre France et Allemagne est posée pour onze siècles. Verdun appartient à la Francie médiane, large bande de terre située au centre, qui relie la mer du Nord à la Méditerranée et connaît une rapide décomposition en plusieurs territoires : au traité de Prüm (855), l'empire de Lothaire Ier est divisé entre ses trois fils : Louis II le Jeune reçoit l'Italie, Lothaire II le nord, de la Frise jusqu'aux Vosges (cette région prend plus tard le nom de Lotharingie) et Charles la Provence et la Bourgogne cisjurane.

La Basse et la Haute Lotharingie vers l'an 1000
La Lotharingie revient finalement au Saint-Empire romain germanique, sous l'empereur Othon Ier et est divisée en deux duchés, celui de Basse-Lorraine (Belgique actuelle), et celui de Haute-Lorraine (Lorraine actuelle). Pendant un siècle et demi, Verdun fait partie de la Basse-Lorraine qui appartient aux seigneurs de la Maison d'Ardenne. Cette période est très mouvementée : les derniers rois carolingiens français revendiquent la Lorraine. Lothaire, roi de France, vient mettre le siège devant Verdun deux fois dans la même année (984). Il prend la ville, la perd, la reprend mais ne peut empêcher qu'elle retourne bientôt à l'empire germanique.
Un peu plus tard, l'empereur Othon II donne aux évêques de Verdun le titre d'évêques-comtes, en les nommant princes temporels du Saint-Empire. Mais ceux-ci sont amenés à se faire suppléer, pour l'administration civile et la protection de l'évêché, par des comtes voués héréditaires. Les premiers voués appartiennent à la puissante famille d'Ardenne qui possède le comté avant qu'il ne devienne épiscopal, et que les évêques, trop faibles, n'osent évincer. Les comtes et les évêques ne vivent pas toujours en bonne intelligence : ainsi Godefroy le Barbu, |l'un de ces seigneurs, prend Verdun et incendie la cathédrale et l'évêché en 1043. Le dernier comte, neveu du précédent, abandonne ses droits en partant pour la Croisade : Godefroy de Bouillon devient roi de Jérusalem.

Partage de l'Empire franc en 843
Le traité de Verdun en 843 (juillet aout) est considéré par les historiens comme l'un des plus importants de l'histoire européenne. En effet, il consacre la partition de l'empire de Charlemagne en trois unités distinctes qui donnent naissance à l'ouest à la future France et à l'est à la future Allemagne: la question de la frontière entre France et Allemagne est posée pour onze siècles. Verdun appartient à la Francie médiane, large bande de terre située au centre, qui relie la mer du Nord à la Méditerranée et connaît une rapide décomposition en plusieurs territoires : au traité de Prüm (855), l'empire de Lothaire Ier est divisé entre ses trois fils : Louis II le Jeune reçoit l'Italie, Lothaire II le nord, de la Frise jusqu'aux Vosges (cette région prend plus tard le nom de Lotharingie) et Charles la Provence et la Bourgogne cisjurane.

La Basse et la Haute Lotharingie vers l'an 1000
La Lotharingie revient finalement au Saint-Empire romain germanique, sous l'empereur Othon Ier et est divisée en deux duchés, celui de Basse-Lorraine (Belgique actuelle), et celui de Haute-Lorraine (Lorraine actuelle). Pendant un siècle et demi, Verdun fait partie de la Basse-Lorraine qui appartient aux seigneurs de la Maison d'Ardenne. Cette période est très mouvementée : les derniers rois carolingiens français revendiquent la Lorraine. Lothaire, roi de France, vient mettre le siège devant Verdun deux fois dans la même année (984). Il prend la ville, la perd, la reprend mais ne peut empêcher qu'elle retourne bientôt à l'empire germanique.
Un peu plus tard, l'empereur Othon II donne aux évêques de Verdun le titre d'évêques-comtes, en les nommant princes temporels du Saint-Empire. Mais ceux-ci sont amenés à se faire suppléer, pour l'administration civile et la protection de l'évêché, par des comtes voués héréditaires. Les premiers voués appartiennent à la puissante famille d'Ardenne qui possède le comté avant qu'il ne devienne épiscopal, et que les évêques, trop faibles, n'osent évincer. Les comtes et les évêques ne vivent pas toujours en bonne intelligence : ainsi Godefroy le Barbu, |l'un de ces seigneurs, prend Verdun et incendie la cathédrale et l'évêché en 1043. Le dernier comte, neveu du précédent, abandonne ses droits en partant pour la Croisade : Godefroy de Bouillon devient roi de Jérusalem.