
En France
Le 15 juin 2011, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MiViLuDeS), dans son rapport annuel au Premier ministre, a consacré une fraction importante de ses travaux (116 pages) à un dossier intitulé « La résurgence de discours apocalyptiques à l'approche de 2012 : du mythe de la fin du monde à la réalité d'un risque accru de dérives sectaires ». Georges Fenech, ancien président de la Miviludes, en fonction lors de l'établissement et de la remise de ce rapport, revient sur le sujet en novembre 2012 et annonce l'existence d'une surveillance des pouvoirs publics français sur la Toile, « effectuée par une équipe spécialisée dans la cyber-criminalité », ainsi que celle d'une « surveillance sur le terrain suivant les endroits les plus sensibles », notamment aux alentours du pic de Bugarach, qui est « censé échapper à la fin du monde », afin de « mettre en place des mesures de précaution sur ces sites afin d'éviter des affluences de population qui pourraient causer des troubles à l'ordre public », en raison de la recrudescence de l'audience du survivalisme, qui se traduirait depuis 2010 par l'afflux de populations inquiètes et la construction de bunkers. Selon ce responsable, qui constate cet essor aux États-Unis, au Japon, en Russie, dans toute l'Europe, il n'y aurait « pas un endroit de la planète qui échappe à ce phénomène complètement irrationnel et qui prend une ampleur inégalée ».
