
Le mot violence vient du latin vis, qui désigne l'emploi de la force sans égard à la légitimité de son usage.
Dans les sociétés primitives la violence ne faisait souvent qu'un avec la proximité du dieu - néanmoins les violences entre tribus, comme celles d'Australie, n'avaient pas de rapport avec la proximité du dieu selon Alain Testart.
À l'époque moderne, ce dieu n'apparaît plus, et la violence n'est plus exutoire : elle est privée de bouc émissaire (victime divinisée) et condamnée à l'escalade. Hölderlin, au temps de Hegel et de Clausewitz, a compris le danger de cette proximité des hommes entre eux. Car le dieu qui se mêlait aux hommes, chez les Grecs par exemple, c'était le dieu de la réciprocité, des doubles mimétiques, de la folie contagieuse. Il s'appelait Dionysos (c'est lui sur qui Nietzsche avait parié). Ce nom est celui que les Grecs ont donné à l'effroi que leur causait la promiscuité divine.
Dans les sociétés primitives la violence ne faisait souvent qu'un avec la proximité du dieu - néanmoins les violences entre tribus, comme celles d'Australie, n'avaient pas de rapport avec la proximité du dieu selon Alain Testart.
À l'époque moderne, ce dieu n'apparaît plus, et la violence n'est plus exutoire : elle est privée de bouc émissaire (victime divinisée) et condamnée à l'escalade. Hölderlin, au temps de Hegel et de Clausewitz, a compris le danger de cette proximité des hommes entre eux. Car le dieu qui se mêlait aux hommes, chez les Grecs par exemple, c'était le dieu de la réciprocité, des doubles mimétiques, de la folie contagieuse. Il s'appelait Dionysos (c'est lui sur qui Nietzsche avait parié). Ce nom est celui que les Grecs ont donné à l'effroi que leur causait la promiscuité divine.
Survivance, Posté le jeudi 10 février 2022 04:10
je hais la violence ! j'ai été battue dans ma jeunese ! + 5 pour toi pour ça !