L'adultère, en tant que violation du devoir de fidélité entre époux, a été et reste considéré, dans de nombreuses civilisations, comme répréhensible.

Le supplice des adultères, de Jules-Arsène Garnier

Couple adultère exposé en public, Japon 1860

Non moechaberis, Église de la Madeleine
Les amérindiens Illinois punissaient sévèrement l'adultère féminin : la victime avait le nez coupé, les cheveux arrachés ou subissait un viol collectif. Les Athéniens de l'époque classique (Ve siècle av. J.-C.) quant à eux, punissaient non seulement le couple adultère mais également tous ceux qui, au courant, n'avaient rien fait pour les dénoncer.
L'adultère est réprimé pénalement dans certains États. En islam la peine concerne à la fois les hommes et les femmes, c'est notamment une infraction passible de la peine de mort par lapidation, dans les pays appliquant la loi islamique. Cette disposition étant fondée sur un Hâdith, et non sur le Coran qui n'y mentionne nullement la lapidation.
En France, l'adultère n'est plus une faute pénale depuis 1975, mais demeure une faute civile. Il reste cependant la première cause de divorce au titre de l'article 212 du Code civil français qui dispose que « les époux se doivent mutuellement fidélité ». Le « divorce pour faute » sera prononcé lorsque l'infidélité de l'un des conjoints devient une violation grave ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage, et rendant intolérable le maintien de la vie commune.
Il faut noter également que jusqu'à loi du 3 janvier 1972, le droit français faisait une discrimination vis-à-vis des enfants nés d'une relation adultérine : ces enfants (considérés jusqu'ici comme « enfants naturels » au même titre que ceux conçus hors mariage) n'avaient pas les mêmes droits que les enfants nés d'une liaison légitime (dits « enfants légitimes »). Ainsi les droits de l'enfant étant considérés comme n'ayant pas à tenir compte de la situation légale de ses parents géniteurs, le législateur français a donné les mêmes droits à tous les enfants, et supprimé depuis toute notion d'« enfant adultérin » dans le Code Civil, après l'ordonnance du 4 juillet 2005. Les droits de l'autre parent légitime se trouvent ainsi diminués à la succession du parent adultère
.
Le supplice des adultères, de Jules-Arsène Garnier

Couple adultère exposé en public, Japon 1860

Non moechaberis, Église de la Madeleine
Les amérindiens Illinois punissaient sévèrement l'adultère féminin : la victime avait le nez coupé, les cheveux arrachés ou subissait un viol collectif. Les Athéniens de l'époque classique (Ve siècle av. J.-C.) quant à eux, punissaient non seulement le couple adultère mais également tous ceux qui, au courant, n'avaient rien fait pour les dénoncer.
L'adultère est réprimé pénalement dans certains États. En islam la peine concerne à la fois les hommes et les femmes, c'est notamment une infraction passible de la peine de mort par lapidation, dans les pays appliquant la loi islamique. Cette disposition étant fondée sur un Hâdith, et non sur le Coran qui n'y mentionne nullement la lapidation.
En France, l'adultère n'est plus une faute pénale depuis 1975, mais demeure une faute civile. Il reste cependant la première cause de divorce au titre de l'article 212 du Code civil français qui dispose que « les époux se doivent mutuellement fidélité ». Le « divorce pour faute » sera prononcé lorsque l'infidélité de l'un des conjoints devient une violation grave ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage, et rendant intolérable le maintien de la vie commune.
Il faut noter également que jusqu'à loi du 3 janvier 1972, le droit français faisait une discrimination vis-à-vis des enfants nés d'une relation adultérine : ces enfants (considérés jusqu'ici comme « enfants naturels » au même titre que ceux conçus hors mariage) n'avaient pas les mêmes droits que les enfants nés d'une liaison légitime (dits « enfants légitimes »). Ainsi les droits de l'enfant étant considérés comme n'ayant pas à tenir compte de la situation légale de ses parents géniteurs, le législateur français a donné les mêmes droits à tous les enfants, et supprimé depuis toute notion d'« enfant adultérin » dans le Code Civil, après l'ordonnance du 4 juillet 2005. Les droits de l'autre parent légitime se trouvent ainsi diminués à la succession du parent adultère