Réalisation : Claude Zidi
Scénario, adaptation : Claude Zidi avec la collaboration de Michel Fabre
Dialogues : Pascal Jardin
Assistant réalisateur : Jacques Santi
Musique : Vladimir Cosma
Images : Claude Renoir
Décors : Théo Meurisse
Montage : Robert Isnardon, Monique Insnardon
Son : Bernard Aubouy, assisté de Jean-Louis Ughetto, Jean-Bernard Thomasson
Stagiaire son : Sophie Chabaut
Caméra : Patrick Wyers, Jean-Paul Meurisse
Assistant opérateur : Eduardo Serra
Régie générale : Patrick Delaneux
Costumière : Paulette Breil
Coiffures : Alice Schwartz
Maquillage : Anatole Paris, Louis Bonnemaison
Ensemblier : Roger Joint
Script-girl : Many Barthod
Casting : Margot Capelier
Chef éléctricien : Jacques Touillard
Mixeur : Claude Villand
Effets spéciaux : Christian Bourqui, Henri Assola, Serge Ponvianne, assisté de Jean François Cousson et Patrick Torossian
Cascades réglées par : Daniel Vérité - Doublure cascades "Louis de Funès" : Georges Fabre
Accessoiristes : Marcel Laude
Bruiteur : André Naudin
Générique : Michel Saignes (Eurocitel) - Trucages : Euro-Titres
Producteur délégué : Bernard Artigue
Une production : les Films Christian Fechner
Budget : [21 M.F]
Format : 2.35 : 1, CinemaScope
Langue : français
Genre : comédie burlesque
Durée : 93 minutes
Distribution
Louis de Funès : Guillaume Daubray-Lacaze
Annie Girardot : Bernadette Daubray-Lacaze
Maurice Risch : l'imbécile
Julien Guiomar : le docteur Landry
Jean-Jacques Moreau : le contremaître / l'adjoint au maire
Geneviève Fontanel : madame Berger
Jacques François : le préfet
Georges Staquet : le délégué-ouvrier
Mario David : le camionneur
Daniel Boulanger : le directeur du Crédit Agricole
Nicole Chollet : Léontine, la servante des Daubray-Lacaze
Ibrahim Seck : Ibrahim, un ouvrier
Van Duong : le président japonais
Joséphine Fresson : la secrétaire de Guillaume Daubray-Lacaze
Robert Destain : le directeur de l'hôtel
Tanya Lopert : une amie de Bernadette
Jacqueline Jefford : l'autre amie de Bernadette
Patrice Melennec : un ouvrier
Gabriel Marfaing : un ouvrier
Jean Cherlian : un ouvrier
Vincent Gardair : un ouvrier
Henri Attal : un ouvrier
Renaud Barbier : un ouvrier
Farid Ben Dali : un ouvrier
André Badin : M. Bernardin, un ouvrier
Christine Hermann : une ouvrière
Marcel Azzola : l'accordéoniste
Philippe Brigaud : le notaire
Hubert Deschamps : le réceptionniste de l'hôtel
Pierre-Olivier Scotto : l'imitateur
Luang Ham-Chau : Hitchumacho
Takashi Kawahara : l'interprète de la délégation
Éric Desmaretz : le nouveau chef du personnel
Hubert Watrinet : le metteur en scène télé
Éric Wasberg : un homme à la soirée costumée de l'hôtel
Autour du film
Le film attire 2 790 000 spectateurs en salles lors de sa sortie.
Ce film met à l'affiche deux des plus grandes vedettes du cinéma comique français des années 1970 : Annie Girardot et Louis de Funès.
Avant la sortie du film, Jean-Pierre Mocky attaque la production au tribunal pour plagiat parce qu'il avait auparavant proposé à Louis de Funès un projet baptisé Le Boucan dont le scénario ressemblait à celui de La Zizanie. Jean-Pierre Mocky gagne le procès et est indemnisé à hauteur de 250 000 francs, mais il y perd alors le soutien de la profession, l'industrie du cinéma n'acceptant pas qu'on aille devant les tribunaux1.
Dans le film, pour se rendre incognito à une soirée, Guillaume (Louis de Funès) met un masque de... Louis de Funès et assiste alors à un concours d'imitation du maire (lui-même).
La campagne municipale décrite dans le film (sorti le 22 mars 1978, trois jours après le second tour des élections législatives) rappelle le contexte politique de l'époque :
le thème du plein emploi : le taux de chômage étant passé de 3 % en 1975 à 5 % en 1979;
la place des femmes : Guillaume dit que celles-ci « n'ont rien à dire ». Il y aura 4,3 % de femmes au parlement en 1978;
l'environnement : l'écologie faisait son entrée en politique dans les années 1970. Dans le film, Bernadette présente une liste en faveur de la « protection de la nature » (liste raillée par son époux) et emporte finalement l'élection. L'élection présidentielle de 1974 avait quant à elle vu la première candidature écologiste, incarnée par René Dumont qui réunit alors... 1,32 % des suffrages.