Déjeuner est en effet à la fois un substantif et l'infinitif d'un verbe, ce qui cause deux interprétations grammaticales du mot dans l'expression « après déjeuner » (très courante au XIXe siècle), les uns la comprenant comme « après le déjeuner », les autres comme « après avoir déjeuné ». « Après déjeuner » situe, dans les deux cas, un moment précis au contraire des substantifs après-dîner et après-souper qui indiquent une partie du jour (entre le dîner et le souper, entre le souper et le coucher).

Les grammairiens préconisent d'utiliser la préposition « de » pour citer les mets mangés au déjeuner (ex. J'ai déjeuné de pain et de café) et « avec » lorsqu'on parle des personnes avec lesquelles on a mangé (ex. j'ai déjeuné avec ma mère et mon père) ; le professeur de français B. Pautex émet l'hypothèse que c'est pour éviter l'équivoque dans le cas de phrases telles que j'ai déjeuné avec un perdreau. La préposition « avec » suivie de noms d'aliments (ex. j'ai déjeuné avec quelques œufs frais) est cependant employée par divers auteurs et aussi dans la vie courante.
Par ailleurs, le participe passé du verbe déjeuner (intransitif, toujours utilisé avec l'auxiliaire avoir) est invariable même si les dictionnaires en donnent une forme féminine. B. Pautex en a fait la remarque dès 1862.

Les grammairiens préconisent d'utiliser la préposition « de » pour citer les mets mangés au déjeuner (ex. J'ai déjeuné de pain et de café) et « avec » lorsqu'on parle des personnes avec lesquelles on a mangé (ex. j'ai déjeuné avec ma mère et mon père) ; le professeur de français B. Pautex émet l'hypothèse que c'est pour éviter l'équivoque dans le cas de phrases telles que j'ai déjeuné avec un perdreau. La préposition « avec » suivie de noms d'aliments (ex. j'ai déjeuné avec quelques œufs frais) est cependant employée par divers auteurs et aussi dans la vie courante.
Par ailleurs, le participe passé du verbe déjeuner (intransitif, toujours utilisé avec l'auxiliaire avoir) est invariable même si les dictionnaires en donnent une forme féminine. B. Pautex en a fait la remarque dès 1862.