Le menu de ce repas est variable selon les époques et les cultures.

Le Chocolat du matin, Pietro Longhi, XVIIIe siècle.
Selon Jean-Jacques Rousseau, en Angleterre et en Suisse, le déjeuner est un vrai repas qui rassemble tout le monde tandis qu'en France chacun déjeune seul dans sa chambre et même, le plus souvent, ne déjeune pas.
On sait cependant que le Régent appréciait une tasse de chocolat. Les enfants du roi Louis XVI déjeunaient de semoule et de bouillon. Dans sa prison de la tour du Temple, ce roi n'avait à sa disposition qu'un morceau de pain et une carafe de limonade et son fils, le dauphin, qu'une tasse de lait ou des fruits. Par comparaison, un enfant anglais pauvre d'un an déjeunait d'une pinte de lait dont la crème avait été dépouillée 12 heures après la traite et d'un quart de livre de pain.
Les bourgeois déjeunent de chocolat ou d'une tasse de café à la crème, entre 8 et 9 heures ; le peuple de Paris se contente de café au lait. Au coin des rues parisiennes, les ouvriers achètent même cette boisson, servie dans des pots en terre, pour deux sols à des femmes qui portent sur leur dos des fontaines en fer-blanc pleines du breuvage revigorant.

Le Chocolat du matin, Pietro Longhi, XVIIIe siècle.
Selon Jean-Jacques Rousseau, en Angleterre et en Suisse, le déjeuner est un vrai repas qui rassemble tout le monde tandis qu'en France chacun déjeune seul dans sa chambre et même, le plus souvent, ne déjeune pas.
On sait cependant que le Régent appréciait une tasse de chocolat. Les enfants du roi Louis XVI déjeunaient de semoule et de bouillon. Dans sa prison de la tour du Temple, ce roi n'avait à sa disposition qu'un morceau de pain et une carafe de limonade et son fils, le dauphin, qu'une tasse de lait ou des fruits. Par comparaison, un enfant anglais pauvre d'un an déjeunait d'une pinte de lait dont la crème avait été dépouillée 12 heures après la traite et d'un quart de livre de pain.
Les bourgeois déjeunent de chocolat ou d'une tasse de café à la crème, entre 8 et 9 heures ; le peuple de Paris se contente de café au lait. Au coin des rues parisiennes, les ouvriers achètent même cette boisson, servie dans des pots en terre, pour deux sols à des femmes qui portent sur leur dos des fontaines en fer-blanc pleines du breuvage revigorant.