Le menu de ce repas est variable selon les époques et les cultures.
On enseigne aux jeunes filles de préparer un déjeuner de café au lait et de tartines beurrées agrémentées parfois de fromage blanc. Mais, dans les campagnes, d'autres habitudes existent et vont subsister jusqu'au XXe siècle :

En Gaume, la trapaye est la plus traditionnelle : une ou deux tranches de pain déchiquetés en petits morceaux trempent dans une grande jatte de café au lait (ou à la crème quand il y en a) sucré; On mange parfois la miaye : du lait froid, salé ou sucré selon le gout, versé sur du pain rompu. Lors de la moisson ou à la fenaison, on y ajoute la rachauffâye, un reste de touffâye réchauffé à sec jusqu'à attacher dans la poêle en fonte.
Dans les Ardennes et en Famenne, la coutume est de déjeuner deux fois : entre 6 et 7 heures, on mange du pain de seigle ou du pain mêlé (seigle et épeautre) beurré avec, lorsqu'on a le moyen, de la confiture, du fromage ou de la viande ; les berdelles (crêpes de sarrasin ou d'un mélange de sarrasin et de blé) ou une bouillie de farine d'avoine constituent d'autres choix de menu. Vers 9 heures ou 9 heures et demie, on prend du pain beurré avec du lard ou des œufs.
Ce double déjeuner s'impose car le paysan se lève tôt (à 5 ou 6 heures du matin) et travaille dur. Il existe aussi dans certaines régions flamandes où, selon le niveau de vie, le second, souvent à base de pain, lard et d'œufs, peut comprendre des saucisses ou des côtelettes.
On enseigne aux jeunes filles de préparer un déjeuner de café au lait et de tartines beurrées agrémentées parfois de fromage blanc. Mais, dans les campagnes, d'autres habitudes existent et vont subsister jusqu'au XXe siècle :

En Gaume, la trapaye est la plus traditionnelle : une ou deux tranches de pain déchiquetés en petits morceaux trempent dans une grande jatte de café au lait (ou à la crème quand il y en a) sucré; On mange parfois la miaye : du lait froid, salé ou sucré selon le gout, versé sur du pain rompu. Lors de la moisson ou à la fenaison, on y ajoute la rachauffâye, un reste de touffâye réchauffé à sec jusqu'à attacher dans la poêle en fonte.
Dans les Ardennes et en Famenne, la coutume est de déjeuner deux fois : entre 6 et 7 heures, on mange du pain de seigle ou du pain mêlé (seigle et épeautre) beurré avec, lorsqu'on a le moyen, de la confiture, du fromage ou de la viande ; les berdelles (crêpes de sarrasin ou d'un mélange de sarrasin et de blé) ou une bouillie de farine d'avoine constituent d'autres choix de menu. Vers 9 heures ou 9 heures et demie, on prend du pain beurré avec du lard ou des œufs.
Ce double déjeuner s'impose car le paysan se lève tôt (à 5 ou 6 heures du matin) et travaille dur. Il existe aussi dans certaines régions flamandes où, selon le niveau de vie, le second, souvent à base de pain, lard et d'œufs, peut comprendre des saucisses ou des côtelettes.