À dix-sept ans, il entame une carrière de dessinateur politique dans des journaux égyptiens : Image, la revue des troupes britanniques Parade, le quotidien de langue française La Réforme d'Alexandrie, l'hebdomadaire de langue arabe Al Moussavar, l'hebdomadaire Al Itnein... En 1942, Edmond, qui produit jusqu'à cinq dessins par jour, découvre avec enthousiasme le travail de David Low, dessinateur politique du Daily Mail.

En 1946, il se rend à Paris, muni du mot d'une amie dont les parents possèdent un hôtel particulier avenue Montaigne. La gardienne le laisse choisir entre les trente chambres. Il choisit la plus belle. Pendant un an, il s'applique à découvrir un Paris qui, « vu d'Égypte, est encore la capitale des arts, du goût et de la mode ». Une de ses activités favorites consiste à aller s'asseoir au jardin du Luxembourg, en compagnie d'un ami, et attribuer une note sur dix aux jolies Parisiennes qui passent : « J'ai vu des libellules ! » s'exclame-t-il. Au bout d'un an, les économies se sont envolées. Il retourne en Égypte.

Mais Kiraz est tombé amoureux de Paris et, deux ans plus tard, il revient s'y installer pour de bon, « avec l'intention de tout voir, de vivre intensément et surtout de peindre ». Kiraz est un admirateur de Velasquez, de Vermeer, de Bonnard, ces peintres dont on retrouvera l'influence dans Les Parisiennes. À Montparnasse (il a son atelier boulevard Raspail), il côtoie les artistes. Il fréquente l'académie de la Grande Chaumière, où il étudie le nu.
Avenue Montaigne, il a remarqué la rédaction du journal La Bataille. Il y collabore de 1949 à 1951. Il dessine ensuite dans Le Rouge et le Noir (1951-1952). C'est le 20 janvier 1951, dans le numéro 290 de Samedi Soir, qu'apparaît Line, sa première figure féminine. Et c'est le 6 août 1953, toujours dans Samedi Soir, qu'il commence un « Carnet de belles ». Il collabore à ce journal jusqu'en décembre 1955. Mais il abandonne peu à peu le dessin politique, et poursuit sa rubrique « Carnets de belles » dans Ici Paris, de 1955 à 1964.

En 1946, il se rend à Paris, muni du mot d'une amie dont les parents possèdent un hôtel particulier avenue Montaigne. La gardienne le laisse choisir entre les trente chambres. Il choisit la plus belle. Pendant un an, il s'applique à découvrir un Paris qui, « vu d'Égypte, est encore la capitale des arts, du goût et de la mode ». Une de ses activités favorites consiste à aller s'asseoir au jardin du Luxembourg, en compagnie d'un ami, et attribuer une note sur dix aux jolies Parisiennes qui passent : « J'ai vu des libellules ! » s'exclame-t-il. Au bout d'un an, les économies se sont envolées. Il retourne en Égypte.

Mais Kiraz est tombé amoureux de Paris et, deux ans plus tard, il revient s'y installer pour de bon, « avec l'intention de tout voir, de vivre intensément et surtout de peindre ». Kiraz est un admirateur de Velasquez, de Vermeer, de Bonnard, ces peintres dont on retrouvera l'influence dans Les Parisiennes. À Montparnasse (il a son atelier boulevard Raspail), il côtoie les artistes. Il fréquente l'académie de la Grande Chaumière, où il étudie le nu.
Avenue Montaigne, il a remarqué la rédaction du journal La Bataille. Il y collabore de 1949 à 1951. Il dessine ensuite dans Le Rouge et le Noir (1951-1952). C'est le 20 janvier 1951, dans le numéro 290 de Samedi Soir, qu'apparaît Line, sa première figure féminine. Et c'est le 6 août 1953, toujours dans Samedi Soir, qu'il commence un « Carnet de belles ». Il collabore à ce journal jusqu'en décembre 1955. Mais il abandonne peu à peu le dessin politique, et poursuit sa rubrique « Carnets de belles » dans Ici Paris, de 1955 à 1964.
