En 1972, Isabelle Adjani joue avec la troupe de Robert Hossein, La Maison de Bernarda de Federico García Lorca, au côté d'Annie Ducaux. La pièce, qui est un triomphe, sera reprise plus tard au théâtre de l'Odéon.

En 1973, Annie Ducaux recommande sa partenaire à Jean-Paul Roussillon qui prépare une mise en scène de L'École des femmes de Molière à la Comédie-Française et cherche l'Agnès idéale. Elle prend le rôle, dans lequel elle fait sensation aux côtés de Bernard Blier/Arnolphe. Elle sera ensuite une étonnante Ondine de Jean Giraudoux, mise en scène au Français par Raymond Rouleau.

Au cinéma, elle est révélée au grand public en 1974 grâce à son rôle de jeune fille en rébellion contre son père dans La Gifle de Claude Pinoteau, dont le succès la propulse au rang des jeunes actrices françaises les plus en vue. Plusieurs cinéastes de premier plan l'engagent : François Truffaut avec L'Histoire d'Adèle H., André Téchiné avec Barocco et Les S½urs Brontë, Roman Polanski avec Le Locataire ou encore Werner Herzog avec Nosferatu, fantôme de la nuit. Ces quatre interprétations révèlent son goût de mystère et de la complexité psychologique. Elles illustrent par ailleurs déjà son registre de prédilection : la fragilité et la passion, jusqu'à la perdition, la folie ou la mort.

En 1973, Annie Ducaux recommande sa partenaire à Jean-Paul Roussillon qui prépare une mise en scène de L'École des femmes de Molière à la Comédie-Française et cherche l'Agnès idéale. Elle prend le rôle, dans lequel elle fait sensation aux côtés de Bernard Blier/Arnolphe. Elle sera ensuite une étonnante Ondine de Jean Giraudoux, mise en scène au Français par Raymond Rouleau.

Au cinéma, elle est révélée au grand public en 1974 grâce à son rôle de jeune fille en rébellion contre son père dans La Gifle de Claude Pinoteau, dont le succès la propulse au rang des jeunes actrices françaises les plus en vue. Plusieurs cinéastes de premier plan l'engagent : François Truffaut avec L'Histoire d'Adèle H., André Téchiné avec Barocco et Les S½urs Brontë, Roman Polanski avec Le Locataire ou encore Werner Herzog avec Nosferatu, fantôme de la nuit. Ces quatre interprétations révèlent son goût de mystère et de la complexité psychologique. Elles illustrent par ailleurs déjà son registre de prédilection : la fragilité et la passion, jusqu'à la perdition, la folie ou la mort.