L'expression des mutations liées à la rousseur n'induit pas uniquement — voire pas nécessairement — la couleur rouge des cheveux. Dans leurs études des familles comportant de nombreux roux en Écosse et en Irlande, les chercheurs ont remarqué la présence d'un phénotype particulier associant une peau de roux à des cheveux « aile de corbeau ». Elle implique surtout une peau lunaire, souvent couverte de taches de rousseur, dont la caractéristique principale est une hypersensibilité au soleil (une peau rousse ne bronze pas, néanmoins elle peut dorer un peu et ne pas rester totalement blanche). Sans atteindre le degré de dangerosité de l'albinisme, la rousseur se place en deuxième position sur l'échelle des risques liés aux cancers de la peau. Cela n'est surtout vrai que pour les roux vivant dans des pays ensoleillés (notamment l'Australie, qui détient des taux de cancer de la peau record depuis quelques années). Les dermatologues déconseillent vivement aux roux de s'exposer au soleil de façon prolongée.

D'autre part, il existe une spécificité des roux quant à la sensation de douleur. Ils seraient ainsi plus sensibles à la sensation de brûlure. Il a été prouvé qu'ils avaient besoin en moyenne de plus d'anesthésique durant les opérations. Cela serait dû au fait que le récepteur de la mélanocortine fonctionne moins bien, entrainant l'augmentation d'une hormone qui stimule entre autres les centres de la douleur. Néanmoins, les femmes rousses seraient soulagées par des quantités moindres de l'analgésique pentazocine que les autres femmes et que les hommes en général.
Les femmes rousses ont un risque légèrement accru d'avoir une endométriose (maladie de l'utérus) sans que le taux de fertilité soit atteint.
Les roux auraient la réputation de saigner plus lors d'une intervention chirurgicale, mais cela n'a pas été prouvé de manière scientifique.

D'autre part, il existe une spécificité des roux quant à la sensation de douleur. Ils seraient ainsi plus sensibles à la sensation de brûlure. Il a été prouvé qu'ils avaient besoin en moyenne de plus d'anesthésique durant les opérations. Cela serait dû au fait que le récepteur de la mélanocortine fonctionne moins bien, entrainant l'augmentation d'une hormone qui stimule entre autres les centres de la douleur. Néanmoins, les femmes rousses seraient soulagées par des quantités moindres de l'analgésique pentazocine que les autres femmes et que les hommes en général.
Les femmes rousses ont un risque légèrement accru d'avoir une endométriose (maladie de l'utérus) sans que le taux de fertilité soit atteint.
Les roux auraient la réputation de saigner plus lors d'une intervention chirurgicale, mais cela n'a pas été prouvé de manière scientifique.