La touche, fine planche de bois dur – souvent en ébène, en palissandre ou en érable – fixée sur le manche, ou pouvant être partie intégrante de celui-ci dans le cas d'un manche en érable sans touche rapportée (procédé utilisé notamment par Fender) est la partie sur laquelle le guitariste pose les doigts de sa « main gauche » pour modifier la hauteur des sons produits par les cordes. Les différentes notes y sont séparées par des barrettes appelées frettes, posées à intervalle précis qui va s'amenuisant depuis la tête jusqu'au corps. Elles délimitent des « cases » et permettent aux guitaristes de ne pas jouer faux (à moins de se tromper de case). Certains manches sont dotés d'une touche sans frette (« fretless »), ce qui permet de donner une intonation particulière aux notes glissées et l'utilisation du quart de ton. Surtout répandu sur les basses (pour rappeler le son et le toucher de la contrebasse), ce type de touche est aussi utilisée sur des guitares, en particulier pour des musiques n'utilisant pas la gamme tempérée.

Deux exemples de touches avec inserts.
Le bois utilisé pour la touche présente une double importance. D'une part, il influence la sonorité : par exemple l'ébène produit une attaque plus nette et franche que le palissandre ; d'autre part, même si en pratique les doigts entrent peu en contact la touche, les guitaristes expérimentés perçoivent la qualité du contact entre la corde frettée et le bois de la touche.
La touche se prolonge à partir du manche sur la table d'harmonie pour les notes les plus aiguës.
Sur les touches, on trouve fréquemment une incrustation nacrée permettant au guitariste de repérer rapidement la bonne case pour positionner ses doigts et se tromper moins souvent. On trouve ces incrustations sur la troisième case, la 5e, la 7e, la 9e ou la 10e, puis une double incrustation à la 12e case (l'octave par rapport à la note de la corde jouée à vide). Et la même séquence d'incrustations sur les cases de l'octave supérieure.
À partir des années 1990, quelques luthiers ont proposé des repères éclairés au moyen de lampes LED, permettant de pouvoir placer ses doigts dans l'obscurité sans se tromper. Cette solution n'a pas rencontré de succès important, à cause de son utilité limitée (un guitariste expérimenté ne regarde plus son manche), de sa lourdeur technique (pose et entretien), des risques d'altération des propriétés sonores, et de son prix. Afin d'éviter ces inconvénients le luthier suisse Duvoisin a développé des repères de touches lumineux phosphorescents plus pratiques et économiques.

Deux exemples de touches avec inserts.
Le bois utilisé pour la touche présente une double importance. D'une part, il influence la sonorité : par exemple l'ébène produit une attaque plus nette et franche que le palissandre ; d'autre part, même si en pratique les doigts entrent peu en contact la touche, les guitaristes expérimentés perçoivent la qualité du contact entre la corde frettée et le bois de la touche.
La touche se prolonge à partir du manche sur la table d'harmonie pour les notes les plus aiguës.
Sur les touches, on trouve fréquemment une incrustation nacrée permettant au guitariste de repérer rapidement la bonne case pour positionner ses doigts et se tromper moins souvent. On trouve ces incrustations sur la troisième case, la 5e, la 7e, la 9e ou la 10e, puis une double incrustation à la 12e case (l'octave par rapport à la note de la corde jouée à vide). Et la même séquence d'incrustations sur les cases de l'octave supérieure.
À partir des années 1990, quelques luthiers ont proposé des repères éclairés au moyen de lampes LED, permettant de pouvoir placer ses doigts dans l'obscurité sans se tromper. Cette solution n'a pas rencontré de succès important, à cause de son utilité limitée (un guitariste expérimenté ne regarde plus son manche), de sa lourdeur technique (pose et entretien), des risques d'altération des propriétés sonores, et de son prix. Afin d'éviter ces inconvénients le luthier suisse Duvoisin a développé des repères de touches lumineux phosphorescents plus pratiques et économiques.