L'essentiel du bassin de l'Amazone, dont la surface totale est d'environ 7 millions de km2, dont 5,5 est aujourd'hui encore couvert par des écosystèmes de forêts tropicales. L'Amazonie constitue de ce fait le plus important réservoir de diversité biologique de la biosphère.

Paysage d'Amazonie à l'ouest de Manaus
La principale menace pour l'environnement résulte de sa déforestation liée à l'exigence de son développement économique par les pouvoirs publics des divers pays qui se la partagent.
Le Brésil par exemple a construit un gigantesque réseau autoroutier destiné à permettre sa « mise en valeur ». Ce même processus de déboisement s'observe sur toute la périphérie du bassin : en Colombie et dans les parties péruviennes et boliviennes de celui-ci, dans le sud du Venezuela et dans le Plateau des Guyanes. Le Brésil a mis sa forêt vierge en coupe réglée. Les militaires ont tracé les routes et les pauvres de la région du Nordeste sont venus coloniser l'Amazonie, nouvelle Terre promise. Après des mois d'effort, les paysans cultivent une terre épuisée. Des millénaires d'érosion ont lavé le sol de toutes substances organiques. Au bout de deux ans, il faut aller défricher encore plus loin. Certains se résignent mais, de plus en plus souvent, paysans et chômeurs refluent vers les villes et se révoltent.

Le chef Raoni, un des principaux opposants à la déforestation de la forêt amazonienne.
Les paysans sont suivis par les aventuriers et les multinationales qu'attirent les richesses du sous-sol. Un tiers de la forêt a disparu. Le bilan écologique est alarmant. L'Amazonie est un gigantesque chantier. On trace de nouvelles routes à travers la forêt, de nouvelles villes surgissent. La découverte des richesses contenues dans le sous-sol a provoqué la ruée des aventuriers de toutes nationalités. Des milliers d'hommes à l'aventure ont creusé la terre en espérant la fortune. Encouragés par l'État, les paysans du Nordeste du Brésil fuient vers l'Amazonie. Ils n'ont pour seul vrai bagage que les promesses du gouvernement : 100 hectares de forêt par famille, payables à crédit, qu'il va falloir déboiser. Il est vrai que le sous-sol de la forêt contient de fabuleuses richesses : des milliers de tonnes de minerais (fer, cuivre, manganèse, bauxite, or) mais la terre est d'une extrême pauvreté. Quand elle aura livré ses maigres ressources, les paysans s'en iront encore vers un nouvel exil ...
Les seules bêtes qui s'adaptent au climat sont les zébus de race africaine. Leur élevage est rentable, à condition d'investir et d'exporter leur viande. Ce que seuls réussissent les grands propriétaires.

Paysage d'Amazonie à l'ouest de Manaus
La principale menace pour l'environnement résulte de sa déforestation liée à l'exigence de son développement économique par les pouvoirs publics des divers pays qui se la partagent.
Le Brésil par exemple a construit un gigantesque réseau autoroutier destiné à permettre sa « mise en valeur ». Ce même processus de déboisement s'observe sur toute la périphérie du bassin : en Colombie et dans les parties péruviennes et boliviennes de celui-ci, dans le sud du Venezuela et dans le Plateau des Guyanes. Le Brésil a mis sa forêt vierge en coupe réglée. Les militaires ont tracé les routes et les pauvres de la région du Nordeste sont venus coloniser l'Amazonie, nouvelle Terre promise. Après des mois d'effort, les paysans cultivent une terre épuisée. Des millénaires d'érosion ont lavé le sol de toutes substances organiques. Au bout de deux ans, il faut aller défricher encore plus loin. Certains se résignent mais, de plus en plus souvent, paysans et chômeurs refluent vers les villes et se révoltent.

Le chef Raoni, un des principaux opposants à la déforestation de la forêt amazonienne.
Les paysans sont suivis par les aventuriers et les multinationales qu'attirent les richesses du sous-sol. Un tiers de la forêt a disparu. Le bilan écologique est alarmant. L'Amazonie est un gigantesque chantier. On trace de nouvelles routes à travers la forêt, de nouvelles villes surgissent. La découverte des richesses contenues dans le sous-sol a provoqué la ruée des aventuriers de toutes nationalités. Des milliers d'hommes à l'aventure ont creusé la terre en espérant la fortune. Encouragés par l'État, les paysans du Nordeste du Brésil fuient vers l'Amazonie. Ils n'ont pour seul vrai bagage que les promesses du gouvernement : 100 hectares de forêt par famille, payables à crédit, qu'il va falloir déboiser. Il est vrai que le sous-sol de la forêt contient de fabuleuses richesses : des milliers de tonnes de minerais (fer, cuivre, manganèse, bauxite, or) mais la terre est d'une extrême pauvreté. Quand elle aura livré ses maigres ressources, les paysans s'en iront encore vers un nouvel exil ...
Les seules bêtes qui s'adaptent au climat sont les zébus de race africaine. Leur élevage est rentable, à condition d'investir et d'exporter leur viande. Ce que seuls réussissent les grands propriétaires.