
La construction des cheminées s'achève le 11 mars 1961 par la pose des ailerons caractéristiques. Ces ailerons sont conçus pour éviter que la fumée ne se rabatte sur le pont en utilisant les vortex de bout d'aile ; l'autre solution pour éviter les retombées de suie consistait à avoir des cheminées cylindriques, hautes et étroites, ce qui ne correspondait pas avec l'esthétique du France. Les ailerons ont été conçus pour évacuer la fumée par les côtés et ont été testés en soufflerie à l'ENSMA de Poitiers. Au final, les cheminées pèsent 40 tonnes dont 19 pour les ailerons et 2 pour le chapeau ; elles mesurent 15,6 mètre de haut, 19,8 de long à la base pour 9,5 de large ; l'envergure des ailerons est de 19 mètres.
En juillet 1961, le France rentre une dernière fois en cale sèche. Les hélices fabriquées par des fonderies marseillaises y sont installées. Les hélices bâbord sont en laiton et pèsent 27 tonnes ; celles de tribord sont en alliage et pèsent 25,4 tonnes ; toutes quatre mesurent 5,8 mètres de diamètre et ont été testées au Bassin d'essais des carènes de Paris. La décoration intérieure est finie, et le 11 novembre 1961, les 8 000 ouvriers des Chantiers de l'Atlantique montent à bord pour admirer leur travail terminé. Le 19 novembre à 14 heures, le France quitte Saint-Nazaire pour Le Havre, son port d'attache. Il effectue ses essais en mer près de Belle-Île sur la base de vitesse des Glénan. Son premier commandant est le capitaine au long cours Georges Croisile.
Survivance, Posté le lundi 07 octobre 2013 09:41
bonjour éric ! le bateau tangue ? bonne soirée éri ! amen !