Sa rencontre avec Jean Cocteau en 1937, lors d'une audition pour la mise en scène de sa réécriture d'¼dipe Roi, marque le véritable lancement de sa carrière. Le cinéaste et dramaturge tombe amoureux du jeune acteur, qui est son amant, puis son ami jusqu'à sa mort en 1963. Cocteau donne à Jean Marais un rôle muet dans ¼dipe Roi : Jean Marais y joue le rôle du Ch½ur. Dans cette pièce Marais apparaît vêtu de bandelettes, costume créé par Coco Chanel, amie de Cocteau. Son rôle est muet car Marais ne maîtrise pas encore assez sa voix pour le théâtre, la cigarette l'aide à la transformer. Cocteau lui écrit rapidement une pièce sur mesure : Les Parents terribles (1938), qui lui donne la reconnaissance de la profession.

1942 le voit aux côtés de Viviane Romance dans l'adaptation par Christian-Jaque de Carmen.
En 1943, il joue un Tristan moderne dans L'Éternel Retour de Jean Delannoy. Il a une vive altercation avec le critique artistique Alain Laubreaux, du journal collaborationniste Je suis partout, qui l'a qualifié de "L'homme au Cocteau entre les dents" (cette altercation a d'ailleurs été reprise dans Le Dernier Métro de François Truffaut) et affirme qu'il ne doit son statut qu'aux hautes relations de Cocteau. Il devient l'idole de sa génération.

En 1944, il monte Renaud et Armide, mais la pièce est victime d'une cabale, semble-t-il menée par les collaborationnistes, et s'arrête très vite. Marais gagne encore en popularité et devient un symbole de résistance à l'occupant.
Après la libération de Paris, en août 1944, Jean Marais s'engage dans l'armée française et rejoint la 2e DB du général Leclerc.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Cocteau écrit pour lui La Belle et la Bête, un film très difficile à tourner, et auquel personne ne croit. Marais entre alors dans la légende. En 1946, il joue dans la pièce L'Aigle à deux têtes de Cocteau, puis en 1949, dans l'un des plus célèbres films de Jean Cocteau, Orphée.

À la fin des années 1940, il entre à la Comédie-Française. Il y est à la fois comédien, metteur en scène et décorateur. C'est la première fois qu'une telle fonction est donnée à un aussi jeune comédien (il a moins de 40 ans). Marais quitte la Comédie Française après une altercation avec le directeur.
Il tourne auprès des plus grandes vedettes féminines : Les Chouans avec Madeleine Robinson, Ruy Blas avec Danielle Darrieux, Aux yeux du souvenir où il retrouva Jean Delannoy avec Michèle Morgan.

1942 le voit aux côtés de Viviane Romance dans l'adaptation par Christian-Jaque de Carmen.
En 1943, il joue un Tristan moderne dans L'Éternel Retour de Jean Delannoy. Il a une vive altercation avec le critique artistique Alain Laubreaux, du journal collaborationniste Je suis partout, qui l'a qualifié de "L'homme au Cocteau entre les dents" (cette altercation a d'ailleurs été reprise dans Le Dernier Métro de François Truffaut) et affirme qu'il ne doit son statut qu'aux hautes relations de Cocteau. Il devient l'idole de sa génération.

En 1944, il monte Renaud et Armide, mais la pièce est victime d'une cabale, semble-t-il menée par les collaborationnistes, et s'arrête très vite. Marais gagne encore en popularité et devient un symbole de résistance à l'occupant.
Après la libération de Paris, en août 1944, Jean Marais s'engage dans l'armée française et rejoint la 2e DB du général Leclerc.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Cocteau écrit pour lui La Belle et la Bête, un film très difficile à tourner, et auquel personne ne croit. Marais entre alors dans la légende. En 1946, il joue dans la pièce L'Aigle à deux têtes de Cocteau, puis en 1949, dans l'un des plus célèbres films de Jean Cocteau, Orphée.

À la fin des années 1940, il entre à la Comédie-Française. Il y est à la fois comédien, metteur en scène et décorateur. C'est la première fois qu'une telle fonction est donnée à un aussi jeune comédien (il a moins de 40 ans). Marais quitte la Comédie Française après une altercation avec le directeur.
Il tourne auprès des plus grandes vedettes féminines : Les Chouans avec Madeleine Robinson, Ruy Blas avec Danielle Darrieux, Aux yeux du souvenir où il retrouva Jean Delannoy avec Michèle Morgan.
zazblues, Posté le vendredi 18 avril 2014 02:38
Bel article sur Jean Marais, toute mon enfance et ma jeunesse, mon film préféré c'est " l'éternel retour",