Donna Summer, nom de scène de LaDonna Andrea Gaines (née le 31 décembre 1948 à ,Dorchester un quartier de Boston et morte le 17 mai 2012 à Key West en Floride), est une chanteuse disco et pop-rock américaine. Elle est un mythe de la musique disco des années 1970 et 1980. Elle fut l'interprète de nombreux succès comme : Love to Love You Baby, I Feel Love, Last Dance (Grammy Award en 1978 dans la catégorie Best R&B vocal performance female), Hot Stuff (Grammy Award en 1979 dans la catégorie Best rock vocal performance female), Could It Be Magic, Bad Girls, No More Tears (Enough Is Enough) en duo avec Barbra Streisand, On The Radio et She Works Hard For The Money. Elle a vendu plus de 130 millions de disques dans le monde
pattybijoux, Posté le dimanche 10 mai 2015 06:35
L’amour et le berger
Loin des bords trop fleuris de Gnide et de Paphos,
Effrayé d’un bonheur ennemi du repos,
J’allais, nouveau pasteur, aux champs de Syracuse
Invoquer dans mes vers la nymphe d’Aréthuse,
Lorsque Vénus, du haut des célestes lambris,
Sans armes, sans carquois, vint m’amener son fils.
Tous deux ils souriaient : ” Tiens, berger, me dit-elle,
Je te laisse mon fils, sois son guide fidèle ;
Des champêtres douceurs instruis ses jeunes ans ;
Montre-lui la sagesse, elle habite les champs. “
Elle fuit. Moi, crédule à cette voix perfide,
J’appelle près de moi l’enfant doux et timide.
Je lui dis nos plaisirs et la paix des hameaux ;
Un dieu même au Pénée abreuvant des troupeaux ;
Bacchus et les moissons ; quel dieu, sur le Ménale,
Forma de neuf roseaux une flûte inégale.
Mais lui, sans écouter mes rustiques leçons,
M’apprenait à son tour d’amoureuses chansons :
La douceur d’un baiser et l’empire des belles ;
Tout l’Olympe soumis à des beautés mortelles ;
Des flammes de Vénus Pluton même animé ;
Et le plaisir divin d’aimer et d’être aimé.
Que ses chants étaient doux ! je m’y laissai surprendre.
Mon âme ne pouvait se lasser de l’entendre.
Tous mes préceptes vains, bannis de mon esprit,
Pour jamais firent place à tout ce qu’il m’apprit.
Il connaît sa victoire, et sa bouche embaumée
Verse un miel amoureux sur ma bouche pâmée.
Il coula dans mon c½ur ; et, de cet heureux jour,
Et ma bouche et mon coeur n’ont respiré qu’amour.