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pattybijoux, Posté le dimanche 15 novembre 2015 08:02
Sonnet à une enfant
Tes yeux verts comme l’aube et bleus comme la brume
Ne rencontreront pas mes yeux noirs de tourment,
Puisque ma douleur t’aime harmonieusement,
O lys vierge, ô blancheur de nuage et d’écume !
Tu ne connaîtras point l’effroi qui me consume,
Car je sais épargner au corps frêle et dormant
La curiosité de mes lèvres d’amant,
Mes lèvres que l’Hier imprégna d’amertume.
Seule, lorsque l’azur de l’heure coule et fuit,
Je te respirerai dans l’odeur de la nuit
Et je te reverrai sous mes paupières closes.
Portant, comme un remords, mon orgueil étouffant,
J’irai vers le Martyre ensanglanté de roses,
Car mon c½ur est trop lourd pour une main d’enfant.
BloodyDarkSensual, Posté le mercredi 11 novembre 2015 15:29
Superbe! Tu as déjà eu des demandes de mairies pour décorer les villes? Ce serait pas mal de les contacter. Par chez nous, un mini chalet décore déjà une des rues passantes!
Survivance, Posté le mercredi 11 novembre 2015 11:06
Bonsoir Eric ! Bravo Ami - Bricoleur ! Bise ! Amen !
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acteursactrices, Posté le lundi 16 novembre 2015 08:00
Sonnet de porcelaine
Le soir, ouvrant au vent ses ailes de phalène,
Évoque un souvenir fragilement rosé,
Le souvenir, touchant comme un Saxe brisé,
De ta naïveté fraîche de porcelaine.
Notre chambre d’hier, où meurt la marjolaine,
N’aura plus ton regard plein de ciel ardoisé,
Ni ton étonnement puéril et rusé…
Ô frissons de ta nuque où brûlait mon haleine !
Et mon coeur, dont la paix ne craint plus ton retour,
Ne sanglotera plus son misérable amour,
Frêle apparition que le silence éveille !
Loin du sincère avril de venins et de miels,
Tu souris, m’apportant les fleurs de ta corbeille,
Fleurs précieuses des champs artificiels.