
Depuis son arrivée compliquée à Beauvau, le ministre de l'Intérieur met en scène son volontarisme. Au prix de plusieurs polémiques.
Par Romain Herreros
Depuis la nomination de Gérald Darmanin à l'Intérieur, pas un jour ne passe sans une polémique à déminer. Du procès en illégitimité sur fond d'accusations qui ne faiblit pas, aux petites phrases qui choquent jusque dans son propre camp, le successeur de Christophe Castaner se retrouve à intervalles réguliers au centre de l'actualité pour des raisons autres que sa seule action Place Beauvau.
Dernier épisode en date: l'expression “j'étouffe” pour balayer d'un revers de main la question des violences policières. Un vocabulaire pour le moins déplacé qui a choqué la famille de Cédric Chouviat, livreur mort par asphyxie à la suite d'un contrôle policier. Ces propos maladroits s'ajoutent à ceux tenus auprès du Figaro, dénonçant “l'ensauvagement d'une certaine partie la société”. Un terme prisé par l'extrême droite, et plus particulièrement par Marine Le Pen, qui a été contesté au sein même du gouvernement et dans la majorité.