
Damien Saez, né le 1er août 1977 à Saint-Jean-de-Maurienne en Savoie, d'un père français d'origine espagnole et d'une mère algérienne, est un auteur-compositeur-interprète, instrumentiste et poète français.
Dès les premiers albums, il a fait part dans ses textes de ses engagements militants ; il exprime un très fort rejet de la société marchande et de la politique occidentale en général.
Il est le gérant de la société 16.ART qui est son propre label depuis 2002
Avant le divorce de ses parents quand il a quatre ans, la famille vit dans les Alpes-de-Haute-Provence. Tous les trois s'installent ensuite à Marseille. À l'âge de huit ans, il part avec sa famille vivre dans le quartier de la Fontaine d'Ouche à Dijon, où il entre plus tard au Conservatoire national de la région de Dijon, dans la classe de piano de Boris Nedeltchev. Il étudiera au conservatoire avec ce professeur avec lequel il noue de forts liens jusqu'à obtenir son degré de fin d'étude, à presque seize ans
Tout juste titulaire du baccalauréat, il se rend à Paris où, en 1995, il se retrouve dans le bureau d'Alix Turrettini, manager de Mathieu Boogaerts, de Zazie et il lui fait écouter trente compositions piano-voix. Cette rencontre amène la création des éditions De fil en aiguille qui accueillent la plupart des chansons publiées dans ses deux premiers albums Jours étranges (1999) et God blesse (2002). Peu de temps après, à l'occasion d'un concert que donne William Sheller à Dijon, Damien Saez lui remet une cassette et lui fait lire ses textes. William Sheller aide fortement à sa signature avec le label Island d'Universal Music qui a lieu en 1999. Entre-temps, Damien Saez se rend à Paris et, pendant deux ans, enchaîne les petits boulots. Il commence alors l'enregistrement de Jours étranges, un premier album majoritairement rock avec des sonorités pop et électro, mais qui contient également des ballades mélancoliques et même du jazz, avec une reprise de My Funny Valentine.
En 2001, il publie sur internet une œuvre musicale d'un peu moins d'une demi-heure, intitulée Katagena, en libre téléchargement. Celle-ci se présente sous la forme d'une mini-symphonie divisée en six morceaux presque sans paroles, à la frontière entre le rock et la musique électronique, ponctuée de ballades au piano. Le 3 décembre de la même année, il publie un recueil de poèmes, À ton nom, et participe à l'album-hommage à Georges Brassens, Les Oiseaux de passage, en reprenant La Prière.