La Tendresse est une chanson française écrite par Noël Roux et composée par Hubert Giraud (1920-2016), interprétée par Bourvil (1917-1970) en 1963, puis reprise dès l'année suivante par Marie Laforêt (1939-2019), en 1964. Le compositeur co-éditera l'œuvre avec les éditions SEMI. La dernière reprise de cette chanson en date, est celle d'Allan Vermeer.
Le texte de la chanson évoque cette forme d'affection présentée comme bienveillante et surtout indispensable (selon le sens de la chanson) aux êtres humains. Les meilleures comme les pires choses sont le lot quotidien des individus qui pour surmonter cette vie quelquefois « impitoyable » ont besoin de tendresse. La chanson, accompagnée par une musique très douce mais entraînante
Distribution
La chanson est distribuée dans un super 45 tours avec trois autres chansons de Bourvil, puis dans un album 33 tours, 30 cm, chez Pathé Marconi
.
Interprétations
Cette chanson a été reprise en 1964 dans l'album « Viens sur la montagne » de Marie Laforêt. Elle figure dans la compilation « Tendre Bourvil », sortie en 1973.
La chanson a aussi été interprétée par de nombreux artistes, dont Maurane, le groupe de reggae Kana, Morice Benin, Nolwenn Leroy, Patrick Fiori, le Trio Esperança, Luc Arbogast, Corinne Sauvage, Mouloudji, Jean Lefebvre, Kids United, Debout sur le Zinc, Zaz et Jenifer pour les Enfoirés. Ainsi que par l'artiste originaire de Bordeaux TIOU. Il existe aussi une version en yiddish (avec un couplet en français) par le groupe Les Yeux noirs, sous le titre "Liebkeit (la tendresse)" sur l'album Balamouk.
En mars 2020, à l'initiative du guitariste Valentin Vander, 45 musiciens et chanteurs reprennent, depuis leur lieu de confinement, La Tendresse sous la forme d'une Symphonie Confinée,, en soutien aux victimes de la pandémie de Covid-19, interprétation diffusée le 29 mars 2020
La tendresseBourvil
On peut vivre sans richesse
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y'en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non, non, non, non
On ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien
Etre inconnu dans l'histoire
Et s'en trouver bien
Mais vivre sans tendresse
Il n'en est pas question
Non, non, non, non
Il n'en est pas question
Quelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment
Le travail est nécessaire
Mais s'il faut rester
Des semaines sans rien faire
Eh bien, on s'y fait
Mais vivre sans tendresse
Le temps vous paraît long
Long, long, long, long
Le temps vous parait long
Dans le feu de la jeunesse
Naissent les plaisirs
Et l'amour fait des prouesses
Pour nous éblouir
Oui mais sans la tendresse
L'amour ne serait rien
Non, non, non, non
L'amour ne serait rien
Quand la vie impitoyable
Vous tombe dessus
On n'est plus qu'un pauvre diable
Broyé et déçu
Alors sans la tendresse
D'un cur qui nous soutient
Non, non, non, non
On n'irait pas plus loin
Un enfant nous embrasse
Parce qu'on le rend heureux
Tous nos chagrins s'effacent
On a les larmes aux yeux
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu
Dans votre immense sagesse
Immense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesse
Au fond de nos curs
Des torrents de tendresse
Pour que règne l'amour
Règne l'amour
Jusqu'à la fin des jours
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y'en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non, non, non, non
On ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien
Etre inconnu dans l'histoire
Et s'en trouver bien
Mais vivre sans tendresse
Il n'en est pas question
Non, non, non, non
Il n'en est pas question
Quelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment
Le travail est nécessaire
Mais s'il faut rester
Des semaines sans rien faire
Eh bien, on s'y fait
Mais vivre sans tendresse
Le temps vous paraît long
Long, long, long, long
Le temps vous parait long
Dans le feu de la jeunesse
Naissent les plaisirs
Et l'amour fait des prouesses
Pour nous éblouir
Oui mais sans la tendresse
L'amour ne serait rien
Non, non, non, non
L'amour ne serait rien
Quand la vie impitoyable
Vous tombe dessus
On n'est plus qu'un pauvre diable
Broyé et déçu
Alors sans la tendresse
D'un cur qui nous soutient
Non, non, non, non
On n'irait pas plus loin
Un enfant nous embrasse
Parce qu'on le rend heureux
Tous nos chagrins s'effacent
On a les larmes aux yeux
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu
Dans votre immense sagesse
Immense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesse
Au fond de nos curs
Des torrents de tendresse
Pour que règne l'amour
Règne l'amour
Jusqu'à la fin des jours
Source : Musixmatch