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17 articles taggés Personnalité née en Meuse

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Augustin Calmet

Augustin Calmet (né Antoine Calmet) est un exégète et érudit lorrain du XVIIIe siècle, connu sous le nom de Dom Calmet, bénédictin de la Congrégation de Saint-Vanne et Saint-Hydulphe.

Augustin Calmet

Il naquit le 26 février 1672 à Ménil-la-Horgne, près de Commercy en Meuse, au sein d'une famille modeste. Son père était maréchal-ferrant. Comme il est porté vers les études, ses parents le font entrer au prieuré bénédictin de Breuil. Il entre à 15 ans à l'université de Pont-à-Mousson et suit les cours de rhétorique du père jésuite Ignace L'Aubrussel (qui deviendra le confesseur de la reine d'Espagne). À la fin de ces études, il entra chez les bénédictins de la Congrégation de Saint-Vanne et Saint-Hydulphe. Son noviciat se fit à l'Abbaye Saint-Mansuy de Toul où il prononça ses v½ux le 23 octobre 1689. Il fut envoyé ensuite suivre les cours de philosophie à l'Abbaye Saint-Èvre de Toul et ceux de théologie à l'Abbaye de Munster.
Il est ordonné prêtre le 1er mars 1696 à Arlesheim, près de Bâle, et dit sa première messe à l'abbaye de Munster le 24 avril 1696.

Augustin Calmet
Dom Augustin Calmet


Il fut chargé d'expliquer les saintes Écritures dans l'abbaye de Moyenmoutier et à Munster (1704), fut nommé prieur à Lay-Saint-Christophe (1714-1715) puis devint abbé de Saint-Léopold de Nancy (1718). Il parcourut les divers monastères de son ordre, dévorant les bibliothèques et rédigeant de nombreuses compilations historiques. En 1728, Dom Calmet fut appelé comme abbé de Senones, la capitale de la principauté de Salm. C'est dans la grande abbaye vosgienne qu'il travailla et vécut la dernière partie de son existence, entretenant une correspondance avec de nombreux savants. Il y mourut le 25 octobre 1757.
En 1746, il écrit le Traité sur les apparitions des esprits et sur les vampires, qui fait dire à Voltaire dans son Dictionnaire philosophique:

« Quoi ! C'est dans notre XVIIIe siècle qu'il y a eu des vampires ! C'est après le règne des Locke, des Shaftesbury, des Trenchard, des Collins ; c'est sous le règne des d'Alembert, des Diderot, des Saint-Lambert, des Duclos qu'on a cru aux vampires, et que le RPD Augustin Calmet, prêtre, bénédictin de la congrégation de Saint-Vannes et de Saint-Hydulphe, abbé de Senones, abbaye de cent mille livres de rente, voisine de deux autres abbayes du même revenu, a imprimé et réimprimé l'Histoire des Vampires, avec l'approbation de la Sorbonne, signée Marcilli ! »

Toujours critique, Voltaire consulte néanmoins les ouvrages de Calmet, s'appuie de façon fréquente sur sa prodigieuse érudition pour l'élaboration de ses propres écrits, en particulier le Dictionnaire philosophique.


Une rue du centre-ville de Nancy porte aujourd'hui son nom depuis 1867. Une rue de Metz, située dans le quartier du Sablon, porte son nom depuis 1934.
À Commercy (Meuse) et à Senones (Vosges) des places portent son nom.
Son monument funéraire est érigé dans l'Abbaye Saint-Pierre de Senones et comporte la liste des ses ½uvres majeures.


L'½uvre de Dom Augustin Calmet est éclectique et prolifique. Ses principaux ouvrages sont :
Abrégé de l'histoire de la Lorraine, Nancy, (1734) ;
La Bible en latin et en français, avec un Commentaire littéral et critique, Paris, 1707-1716, 23 vol. in-4 (le commentaire a été reproduit à part sous le titre de Trésor d'antiquités sacrées et profanes, 9 v., 1722 et ann. suiv.) ;
Bibliothèque lorraine, ou histoire des hommes illustres qui ont fleuri en Lorraine, Nancy, (1751) ;
Commentaires sur l'Ancien et le Nouveau Testament, en latin puis en français (26 volumes) (1707-1717) ;
Dictionnaire historique et critique de la Bible, Paris, 1722-1728, 2 vol. m-fol. Ces deux ouvrages capitaux ont été plusieurs fois réimprimés, et ont reçu des augmentations considérables ;
Dissertation sur les grands chemins de Lorraine, Nancy, (1727) ;
Histoire de l'Ancien et du Nouveau Testament ;
Histoire de l'abbaye de Munster, Colmar, (posthume, 1882) ;
Histoire de l'abbaye de Senones, Saint-Dié, (posthume, 1877-1881) ;
Histoire ecclésiastique et civile de la Lorraine, Nancy, (1728), 4 vol., in-fol. ;
Histoire généalogique de la maison du Châtelet, Nancy, (1741) ;
Histoire universelle sacrée et profane, Strasbourg, (1735-1747) ;
Notice de la Lorraine, Nancy, 1756 (Edition de 1840 sur Google Books) ;
Traité historique des eaux et bains de Plombières, de Luxeuil et de Bains, Nancy, (1748) ;
Traité sur les apparitions (1746), 2 t. 1751
Le Dictionnaire Bouillet indique au xixe siècle qu'on ne peut refuser, à Calmet une "érudition immense ; mais son style est lourd, diffus, incorrect, et l'auteur manque souvent de critique et de méthode". Cet avis est discutable.
Tags : Augustin Calmet, Antoine Calmet, 26 février 1672, 26 février, 1672, Ménil-la-Horgne, Commercy, Meuse, Personnalité née en Meuse, 1757, Bénédictin
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#Posté le samedi 08 juin 2013 08:00

Didier Gustin est né en Meuse

Didier Gustin (de son vrai nom Didier Gueusquin), né le 26 avril 1966 à Bar-le-Duc (Meuse), est un imitateur et acteur français

Didier Gustin est né en Meuse

Il naît à Bar-le-Duc dans la Meuse et passe une partie de sa petite enfance à Combles en Barrois. Il part ensuite pour le petit village de Coussey dans les Vosges Il a une s½ur (Cathy) et deux frères (Jean-Claude et Patrick). Après un BEP de comptabilité, en
1987 : il monte à Paris pour se lancer dans la profession d'imitateur qu'il rêve de faire depuis toujours. Son premier spectacle « Profession imitateur » se produit en 1987 ;
1988 : un an plus tard il passe 3 jours au théâtre de la ville à Paris ;
1990 : il passe au café de la gare, dans un nouveau spectacle ;
1991 : le Splendid Saint Martin ;
1992 : il joue dans le film d'Yves Robert Le Bal des casse-pieds ;
1993 : Comédie Caumartin avec encore un nouveau spectacle, une pièce de théâtre où il joue tous les rôles Meutres au music-hall ;
1994 : il revient à la Comédie Caumartin pour un nouveau spectacle, il partage alors l'affiche avec l'imitatrice de talent Sandrine Alexi ;
1996 : il goûte au théâtre dans une pièce de Peter Shaffer "court circuit" mise en scène par Stephan Meldegg ;
1997 : il retourne chez Sotha au Café de la Gare pour son Best off ;
2000 : avec son ami Jean-Marie Bigard il écrit Cent pour sans Gustin qui deviendra En attendant Gustin spectacle drôle et poétique ;
2001 : en première partie de Jean-Marie Bigard au Zenith puis le Palais des Glaces et le théâtre Déjazet ;
la même année il prête sa voix à Walt Disney pour incarner Kuzco ; il enregistrera également plus de 100 épisodes pour la télévision Kuzco empereur New School ; à la radio cette année-là il rejoint l'équipe de Laurent Ruquier sur France Inter ;
2003 : il joue dans un épisode de la série Louis la Brocante, Louis et le Violon noir ;
2003 : Palais des Congrès de Paris (salle bordeaux) pour son nouveau show musical Ça manque pas d'airs entouré de 4 musiciens ;
De 2004 à 2005 il est tous les soirs sur Canal+ dans le grand journal de Michel Denisot, où il interprète les voix de Fogiel et Ardisson pour des personnages 3D. En même temps il est sur Europe 1 tous les dimanches dans l'émission d'Ariane Massenet, les Peopl'ettes, où il dresse le portrait des invités en chansons ;
2005 : son premier Olympia ;
2006 : il imite la voix de Jacques Chirac dans le film Dans la peau de Jacques Chirac de Karl Zéro et Michel Royer, qui est récompensé par un César ;
2008 : retour au théâtre de la gaité Montparnasse dans "Adam et Eve" une comédie ;
2010 : nouveau spectacle "ajouter comme ami" un show musical où il est accompagné du guitariste Laurent Roubach ;
2012 : il animera la tournée Âge tendre et Têtes de bois saison 7.


Voxographie
Didier Gustin imite plus de 200 voix.
Des chanteurs : Bénabar, Cali, Calogero, Vincent Delerm, K-Maro, Kyo, Louise Attaque, -M-, Mickey 3D, Sanseverino, Raphael, Grand Corps Malade, Christophe Mae, Alain Bashung, Patrick Bruel, Etienne Daho, Gérald de Palmas, Stéphane Eicher, Garou, Marc Lavoine, Johnny Hallyday, Julio Iglesias, Michel Jonasz, Maxime Le Forestier, Enrico Macias, Eddy Mitchell, Michel Polnareff, Renaud, Michel Sardou, Pierre Bachelet, Georges Brassens, Jacques Brel, Serge Gainsbourg, Yves Montand, Claude Nougaro, Dany Brillant.
Des gens de télévision : Thierry Ardisson, Marc-Olivier Fogiel, Pascal Sevran.
Des politiques : Nicolas Sarkozy, Jacques Chirac, Philippe de Villiers, Bertrand Delanoe, Jean-Marie Le Pen.
Des comiques : Guy Bedos, Jean-Marie Bigard, Dany Boon, Régis Laspalès, Pierre Palmade, Popeck, Coluche, Raymond Devos.

Des personnalités : Jean-Pierre Coffe, Maïté, Hubert Reeves.

Des acteurs : Jean Gabin, Christian Clavier, Gérard Depardieu, Albert Dupontel, Fabrice Luchini, Jean-Pierre Marielle, François Morel, Bourvil, Henri Salvador, Jacques Villeret, Philippe Noiret, Michel Serrault.

Didier Gustin est né en Meuse


Films
1991 : L'Opération Corned-Beef : Voix du président de la République François Mitterrand
2009 : Envoyés très spéciaux : Voix du président de la République Nicolas Sarkozy
2005 : Dans la peau de Jacques Chirac
2005 : l'illusionniste", de Sylvain Chomet

Films d'animation
2001 : Kuzco, l'empereur mégalo : Kuzco
2005 : Kuzco 2 : King Kronk : Kuzco
2006 : Kuzco, un empereur à l'école : Kuzco
2006 : The Wild : Nigel, le koala

Emissions
Les Minikeums


Émissions

Télévision
1987 – 1994 : La Classe
1998 – 2000 : Le Kadox en tant que célébrité.
2006 – 2007 : Les Grands du rire (8 émissions)
2007 : Pour le meilleur et pour le rire : La croisière du rire (6 émissions)
depuis 2009 : Mot de passe en tant que célébrité jouant avec les candidats.

Radio
France Inter dans l'équipe de “L'Oreille en coin”
RMC son émission “Les Caméléons”
Europe 1 son émissions “Mécéki”
RMC son émission “Tout le monde déguste”, puis “Trois bien frappés”
France Inter dans l'équipe de “Dans tous les sens” animée par Laurent Ruquier
RTL avec Christophe Dechavanne
RTL dans l'équipe de l'émission “Les tontons fouteux” animée par Pierre Sled
France Inter dans l'équipe de l'émission “Le Fou du roi”

Filmographie

Cinéma
1992 : Le Bal des casse-pieds d'Yves Robert : le gominé
2005 : Dans la peau de Jacques Chirac
2010 : "Didier Gustin a prêté sa voix au film de Sylvain Chomet "l'illusionniste"

Télévision
1997 : Les Midis d'RTL9
2003 : Louis la brocante dans l'épisode Louis et le violon noir : Jean-Do
2005 : La famille Zappon : Lucas Quinton
2005 : Alice Nevers, le juge est une femme dans l'épisode Mince à mourir : Le directeur artistique
2005 : L'homme qui voulait passer à la télé
2007 : Pourquoi les manchots n'ont-ils pas froid aux pieds ?
2011 : Section de recherches dans l'épisode Crève-c½ur : Christian Cheron
2011 : Gustin et la machine à rêves pour la chaîne comédie : Jean-Pierre Huguet
2012 : Chirac rebat la campagne, suite de Dans la peau de Jacques Chirac diffusée exclusivement sur Canal +, le 23 mai à 22h40.

Théâtre

1996 : Court circuit
2009 : Adam et Eve, ce n'est pas du tout ce que vous croyez
2010 : le siècle sera féminin
Tags : Didier Gustin, Didier Gueusquin, 26 avril 1966, 26 avril, 1966, Bar-le-Duc, Personnalité née en Meuse, Meuse, 55000, 55, Imitateur, Acteur
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#Posté le dimanche 16 décembre 2012 12:00

Erika Moulet


Erika Moulet

Erika Moulet est une journaliste française née le 23 janvier 1982 à Verdun.

Après une première année de journalisme à l'Institut supérieur de la communication, de la presse et de l'audiovisuel, elle intègre l'École supérieure de journalisme de Paris puis l'Institut international de communication de Paris (deux années).

Erika Moulet

Elle a aussi fait des études de philosophie à la Sorbonne. Elle travaille ensuite successivement à Infosport, France-Soir et enfin Europe 1 avec Jean-Marc Morandin.



Pendant un stage comme assistante de Harry Roselmack sur LCI elle est repérée par la direction et la chaîne l'installe alors comme présentatrice en avril 2007 . À partir de juin 2008, elle présente Top Story la première émission d'information sur TV Breizh.

Erika Moulet

La façon dont Erika Moulet avait été traitée, le 11 avril 2009, lors de son passage à l'émission "On n'est pas couché" de Laurent Ruquier avait provoqué plusieurs réactions d'indignation contre la manière dont la télévision exploite la beauté féminine.


Erika Moulet


Tags : Erika Moulet, Verdun, Personnalité née en Meuse, 23 janvier 1982, 1982, Journaliste, Erika
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#Posté le lundi 01 juillet 2013 10:00

Erika Moulet

Erika Moulet

Elle a présenté le 2 janvier 2010 un magazine de témoignages, "Le Jour qui a changé ma vie" sur TF1. Les audiences n'ont pas été bonnes.

Erika Moulet

À partir de septembre 2009, Erika accompagne Christophe Beaugrand pour présenter le nouveau talk-show de la chaîne LCI “L'after news”, dans lequel elle pose son regard sur l'actualité de la semaine et questionne une personnalité du monde de la culture ou du spectacle, émission qui ne sera pas reconduit en septembre 2010. Néanmoins, son billet d'humeur est maintenu mais sur LCI Radio.

Erika Moulet

Le 8 mai 2010 elle a donné naissance à son premier enfant, avec le musicien Bachar Khalifé, à l'hôpital américain de Neuilly et d'un second en octobre 2011. Retour à LCI en mars 2012.

Erika Moulet
Tags : Erika Moulet, Verdun, Personnalité née en Meuse, 23 janvier 1982, 1982, Journaliste, Erika
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#Posté le mardi 02 juillet 2013 10:00

Jean-Robert Ipoustéguy

Jean-Robert Ipoustéguy

Ipoustéguy, de son vrai nom Jean Robert, né le 6 janvier 1920 à Dun-sur-Meuse dans la Meuse, décédé le 8 février 2006 à Dun-sur-Meuse, est un sculpteur et peintre français.

Jean-Robert Ipoustéguy


En 1937, il suit les cours du soir de la ville de Paris. Il abandonne son nom, Robert, pour adopter celui de sa mère, Ipoustéguy.
Il entreprend son apprentissage artistique en 1938 dans l'atelier de Robert Lesbounit. Réfractaire au STO pendant l'Occupation, il trouve à s'employer à la gare de Saintes où il échappe à un bombardement grâce à un soldat allemand qui lui ouvre la porte d'un blockhaus. Il fera don à la ville de Saintes de "La maison de Lénine", visible à la gare.
En 1948, il participe selon les v½ux de Robert Lesbounit à une expérience de travail collectif inspirée des chantiers médiévaux. Il a lui-même réalisé deux fresques à l'église Saint Jacques le Majeur de Montrouge.
Il abandonne la peinture en 1953 pour se focaliser sur la sculpture, le dessin et l'écriture.
Il travaille dans son atelier situé quartier des Gondoles à Choisy-le-Roi.
Henri-Georges Adam l'introduit au salon de mai à Paris.

Jean-Robert Ipoustéguy


En 1962, il entre à la galerie Claude-Bernard à Paris où il reste vingt-deux ans.
En 1971, il édifie un ensemble de statues monumentales à l'Institut Paul Langevin et Max von Laue à Grenoble appelé Homme forçant l'unité.
En 1975, il réalise Hydrophage, une sculpture commandée par la Ville de Paris qui est exposée en permanence au Musée de la sculpture en plein air.
En 1979, Berlin charge Ipoustéguy d'édifier devant le palais International des Congrès, le plus grand ensemble sculptural exécuté depuis la guerre : L'homme construit sa ville.
En 1982, il réalise un ensemble de quatre sculptures, dont une évocation de Louise Labé pour la place Louis-Pradel à Lyon.
En 1985, devant la bibliothèque de l'Arsenal, place du Père Teilhard de Chardin, il installe son Rimbaud L'homme aux semelles devant.
En 1987, il édifie une Fontaine Béraudier devant la gare de Lyon Part-Dieu.
En 1986, il participe à une exposition de groupe à la Galerie DM SARVER
En 1988 il expose à la Galerie DM SARVER "Aquarelles et Fruits".
En 1989, l'½uvre monumentale À la santé de la Révolution est installée dans le parc Jean Moulin à Bagnolet. et il fait l'objet d'un livre "Artcs et Traits" dessins de 1985 à 1988, livre coédité par Cercle D'art et DM SARVER
En 1990 au Salon SAGA il est représenté par la Galerie DM SARVER
En 1991, il exécute la statue-colonne Nicolas Appert à Châlons en Champagne, commande de l'Association internationale Nicolas Appert.
En 1992, il érige une statue en bronze de 8 mètres de haut Protection de la vie à l'Hôpital d'Osnabrück.
En 1999, il installe Porte du Ciel dans le couvent des Dominicains à Brunswick et une statue monumentale Ciel, Soleil, Lune à Salzgitter.
En 1994, il installe dans l'église de Dun-sur-Meuse sa sculpture monumentale Mort de l'évêque Neumann, réalisée en 1976. Elle avait été refusée par les Américains.
Certaines de ses ½uvres sont présentées à Bar-le-Duc et le Centre Culturel Ipoustéguy à Dun-sur-Meuse offre une belle collection, en particulier des marbres.
Son corps a été inhumé le 14 février 2006 au cimetière du Montparnasse (16éme division). Sur sa tombe figure une de ses sculptures :Erose en sommeil.

Jean-Robert Ipoustéguy

Ipousteguy reçoit en 1964 le prix Bright à la Biennale de Venise; en 1968, le prix de la ville de Darmstadt; en 1977, le Grand prix national des arts ; en 1984, Chevalier de la Légion d'Honneur ; en 2005 les palmes académiques ; en 2003, le prix de sculpture de la Fondation Simone et Cino Del Duca à Paris. Il a réalisé 600 sculptures. L'écrivain américain John Updike considère dans son ouvrage Un simple regard que c'est le « plus grand sculpteur français vivant ».

Musées

Abu Dhabi, National Museum of Saadiyat Island.
Baltimore, Baltimore Museum of Art.
Bar le Duc, le musée Barois
Berlin, Nationalgalerie.
Bobigny, Fonds départemental d'Art Contemporain.
Châlons en Champagne, Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Châlons-en-Champagne.
Chicago, Art Institute.
Copenhagen, Carlsberg Glyptotek.
Darmstadt, Hessiches Landesmuseum.
Dun-sur-Meuse, Centre Ipoustéguy
Grenoble, Musée d'Art Moderne.
Hannover, Sprengel Museum.
London, Tate Gallery.
London, Victoria and Albert Museum.
Lyon, Musée des Beaux-Arts.
Marseille, Musée Cantini.
Martigny, Fondation Pierre Gianadda, Parc de sculptures.
Melbourne, National Gallery of Victoria.
New-Orleans, Virlane Fondation.
New York, The Museum of Modern Art.
New York, Solomon R. Guggenheim Museum of Art.
Oberhausen, Museen Ludwig
Paris, Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris.
Paris, Musée de la Sculpture en Plein Air.
Pittsburgh, The Carnegie Museum.
Reno, Nevada Museum of Art.
Tokyo, Hakone Museum of Art.
Toulouse, Artothèque.
Troyes, Musée d'Art Moderne.
Washington, Hirshhorn Museum and Sculpture Garden.
Tags : Jean-Robert Ipoustéguy, 6 janvier 1920, 6 janvier, 1920, Décès, 8 février 2006, 8 février, 2006, Sculpteur, Peintre, Dun-sur-Meuse, Jean-Robert, Personnalité née en Meuse, Meuse
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#Posté le dimanche 27 janvier 2013 09:00

Modifié le mercredi 13 novembre 2013 15:21

Joseph Émile Colson est né en Meuse

Joseph Emile Colson (né le 29 janvier 1821 à Saint-Aubin-sur-Aire (Meuse), mort le 6 août 1870 à la bataille de Fr½schwiller-W½rth, était un général français.

Joseph Émile Colson est né en Meuse

Joseph Emile Colson, issu d'une famille médiocrement fortunée, reçut une éducation forte et des principes solides entretenus de génération en génération : l'amour du travail et le sentiment du devoir.
Son grand-père était médecin et maître de poste à Saint-Aubin. Son père, ruiné par l'invasion de 1814, était mort prématurément à 35 ans, laissant 5 enfants, dont 4 garçons. Joseph Emile, le dernier de ces 4 garçons, fit de bonnes études au lycée de Nancy (Meurthe-et-Moselle) et, à peine âgé de 18 ans, se présenta en 1839 à l'école de Saint Cyr. Deux ans après, il en sortait à la tête de sa promotion et fut admis par voie de concours à l'école d'État-major.


Esprit studieux, sensé et droit, il donnait déjà de nombreuses espérances et se conciliait de nombreuses amitiés par son caractère ferme et loyal. Nommé lieutenant d'État-major, le 9 janvier 1844, il fit son stage d'Infanterie en Afrique et prit part aux expéditions de Biskra, de l'Aurès et du Hodna. Chargé du service topographique des colonies, il exécuta des travaux qui attirèrent l'attention du Ministre. Il fut nommé capitaine au 5ème Régiment de hussards (1846) où il fit son stage de cavalerie. Il rentra en France avec ce régiment et fut appelé le 7 septembre 1848 à l'État-major de la 2ème Division de l'armée de Paris.
En 1851, il devint l'aide de camp du général Renault et, dans ses nouvelles fonctions, s'acquit de sérieux titres à la confiance de ses chefs. De graves circonstances allaient ouvrir un champ plus vaste à son ambition. La guerre d'Orient éclata au commencement de 1854 et Colson fut désigné pour l'État-major de la Division de réserve commandée par le général Forey. Il se comporta vaillamment à Inkerman et au siège de Sébastopol, où il fut blessé.
Après la signature de la paix, il revint de Crimée avec le grade de chef d'escadron et la croix d'officier de la Légion d'Honneur. Redevenu l'aide de camp du général Renault, il le rejoignit à Alger et fut chargé de l'organisation générale des cantonnements en Algérie (1859).
La guerre d'Italie le rappela sur le continent. Promu au grade de lieutenant-colonel et maintenu comme chef d'État-major à Toulouse, puis attaché militaire à l'ambassade de Russie, il demanda et obtint d'aller suivre une expédition au Caucase et rentra à Saint-Pétersbourg riche de souvenirs amassés et de souvenirs recueillis.
Le Tsar lui conféra la croix de Sainte Anne, et il devint très populaire parmi la haute société russe. Ses utiles travaux lui valurent le grade de colonel en 1862. Peu de temps après, il revint en France et se maria avec Frederika Kulmann de Lille.
Appelé à la demande du général de Montebello en qualité de chef d'État-major de la Division d'occupation à Rome, il s'y distingua par de précieuses qualités de tact et de prudence et fut nommé, en 1865, chef de cabinet du maréchal Randon, ministre de la Guerre.
En 1868, il fut promu au grade de général de brigade et maintenu néanmoins au service du Maréchal Niel. À la mort de ce dernier, il quitta le ministère et reçut le commandement de la subdivision du nord. Ce fut là que le trouva la déclaration de guerre de 1870.

Joseph Émile Colson est né en Meuse
Tombe de Joseph-Emile Colson au cimetière de St-Aubin-sur-Aire (Meuse)

Le 25 juillet 1870, Colson était nommé chef d'État-major de la 1ère armée du Rhin, et le 6 août suivant, sur le chemin de Froeschviller, il était frappé au c½ur par une balle prussienne, la mort fut instantanée ; les hommes qui avaient reçu l'ordre d'enlever le corps du général furent eux-mêmes atteints et la dépouille de ce glorieux soldat resta jusqu'au lendemain sur le terrain labouré par les obus et la mitraille.
Une des maximes favorites de Colson, dit son biographe, le colonel d'État-major Baron Saint Cyr Hugues, une maxime qu'il avait répétée bien des fois pendant sa vie et à laquelle il devait rester fidèle jusqu'à son dernier soupir, était qu'il faut faire honneur à son pays, celui des Droits de l'Homme.
A son tour, le département de la Meuse a voulu honorer sa mémoire. Il a inscrit son nom des premiers sur le monument élevé à Bar-le-Duc aux victimes de la guerre et il a fait placer son portrait dans le musée de cette ville.
De son côté, la ville de Lille, pleine encore de bons souvenirs que Colson avait laissé chez ses habitants, a décidé que son nom serait donné à une des rues nouvelles.
Par ailleurs, son village natal fit placer sa statue sur une stèle, place de l'église.
L'inauguration eu lieu en 1912. Les allemands, en 1940, pendant l'occupation, s'emparèrent de la statue pour en couler le bronze et en faire des boulets de canon ; ils ne laissèrent que la stèle de granit où, par la suite, sa famille fit replacer un buste plus modeste du général.
On trouve sa sépulture au cimetière de Saint-Aubin-sur-Aire.
Tags : Joseph Émile Colson, Personnalité née en Meuse, 29 janvier 1821, 29 janvier, 1821, Saint-Aubin-sur-Aire, Meuse, Décès, 6 août 1870, 6 août, 1870, Général, Général français, Joseph
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#Posté le vendredi 14 décembre 2012 11:00

Nicolas Charles Oudinot

Nicolas Charles Oudinot, né le 25 avril 1767 à Bar-le-Duc, mort le 13 septembre 1847, duc de Reggio et maréchal d'Empire.

Nicolas Charles Oudinot

Nicolas-Charles Oudinot est issu de la petite bourgeoisie meusienne. Après des études dans sa ville natale puis à Toul, il s'engagea en 1784, à l'âge de dix-sept ans, dans le régiment de Médoc-infanterie, son caractère ne l'inclinant guère à participer aux affaires de la brasserie paternelle. Revenu dans sa région trois ans plus tard avec le grade de sergent, il y épousa Françoise-Charlotte Derlin en septembre 1789, année où les premiers événements de la Révolution lui fournirent l'occasion de se révéler.
Le 14 juillet 1789, une compagnie soldée, formée à Bar, plaça à sa tête l'ancien soldat du Médoc-infanterie avec le grade de capitaine. Ayant montré sa fermeté et son esprit de décision lors de quelques troubles qui agitèrent cette ville, Oudinot fut désigné en 1790 comme chef de légion, commandant la Garde nationale du département, puis, le 6 septembre 1791, élu à la majorité des suffrages lieutenant-colonel du 3e bataillon des volontaires de la Meuse, avec lequel il partit pour la frontière du Nord-Est.


À la suite de sa remarquable défense de Bitche, il fut promu chef de brigade (colonel) le 5 novembre 1793 et se vit attribuer le commandement de la 4e demi-brigade, qui venait d'être constituée avec l'un des plus brillants éléments de l'armée monarchique, le régiment de Picardie. En décembre de la même année, à l'affaire d'Haguenau il reçut la première d'une longue série de blessures qui firent de lui le maréchal le plus blessé de l'Empire. Quelques mois plus tard, sa conduite à Kaiserslautern, où il se fraya un passage à la baïonnette dans les rangs prussiens, lui valut le grade de général de brigade (14 juin 1794). Il avait alors vingt-sept ans et, comme la plupart des futurs maréchaux de l'Empire, était parvenu à ce grade bien avant le 18 Brumaire. En octobre 1795, victime de cinq coups de sabre à Neckerau et laissé sur le terrain, il fut fait prisonnier par les Autrichiens. Libéré l'année suivante à la suite d'un échange d'officiers supérieurs, il rejoignit les armées du Rhin et de la Moselle commandées par le général Moreau. En 1799, pendant la campagne d'Helvétie, il se distingua à la prise de Zurich et à celle de Constance, étant alors chef d'état-major de Masséna qui le fit nommer général de division (12 avril 1799).

Oudinot prit ensuite part à toutes les grandes campagnes du Consulat et de l'Empire, à l'exception de celles d'Espagne et du Portugal. Auprès de Masséna, il soutint avec l'armée de Ligurie le siège de Gênes, place qui fut évacuée avec les honneurs de la guerre après avoir permis à Bonaparte de franchir les Alpes. Lors des dernières opérations en Italie, il s'illustra, notamment par un fait d'armes personnel en s'emparant avec son état-major d'une batterie autrichienne gardant le passage du Mincio (décembre 1800). En février 1805, à la veille de la formation de la troisième coalition, il reçut le commandement en chef des grenadiers réunis, soldats d'élite qui ne furent bientôt plus connus que sous le nom de « Grenadiers d'Oudinot » : il remporta l'année même une série de succès à Wertingen, Amstetten. Vienne et Hollabrünn, puis contribua à la victoire d'Austerlitz. Il rendit de précieux services en 1806 durant la campagne de Prusse, enleva Ostrolenka par une brillante charge de cavalerie Tannée suivante (février 1807) et se couvrit de gloire face aux Russes à Friedland (juin 1807). Le 25 juillet 1808. l'Empereur lui accorda le titre de comte de l'Empire avec pour dotation le domaine d'Inowaclo (Pologne). A la tête de sa troupe — surnommée « la colonne infernale » tant elle inspirait de crainte dans les rangs ennemis —, il se signala durant la campagne d'Autriche (1809) à Ebersberg puis Essling. Quand Lannes fut mis hors de combat, l'Empereur donna « le commandement du 2ecorps au comte Oudinot, général éprouvé dans cent combats, où il a montré autant d'intrépidité que de savoir» (23 mai, 10e Bulletin de la Grande Armée). Peu après, il fit des prodiges de valeur à Wagram, où il força la victoire en outrepassant les ordres de Napoléon, qui lui donna son bâton de maréchal le 12 juillet 1809 et le titre de duc de Reggio.

S'il semble bien que l'Empereur voyait, depuis plusieurs années déjà, en lui l'un de ses futurs maréchaux, divers facteurs ont pu venir retarder son élévation à cette dignité : Oudinot était de l'armée du Rhin el n'avait rencontré Bonaparte pour la première fois qu'après l'instauration du Consulat; républicain affiché, il fit longtemps partie du groupe des généraux « d'opposition »; s'il était un meneur d'hommes d'une bravoure exceptionnelle, il n'était toutefois pas un grand stratège ; ses multiples blessures, enfin, le tinrent trop souvent écarté aux moments où se distribuaient les distinctions. À l'intrépidité Oudinot joignait un esprit chevaleresque reconnu de ses adversaires et, dernière la rudesse extérieure de son caractère, un indéniable savoir-faire qui contribuèrent sans doute à lui faire attribuer certaines missions plus diplomatiques que militaires avant comme après son accession au maréchalat.

Chargé, en 1806, de prendre possession au nom de Berthier de la principauté de Neuchâtel (Suisse) cédée à la France par la Prusse, il s'attira, par son équité et son désintéressement, la reconnaissance des habitants qui, à son départ, lui offrirent une épée d'honneur et la citoyenneté de Neuchâtel. Gouverneur d'Erfurt, il eut la tâche délicate de veiller au bon déroulement d'un congrès (septembre 1808) où étaient conviés nombre de souverains et princes d'Europe autour de Napoléon et du tsar, auquel l'Empereur le présenta comme « le Bayard de l'armée française ». Lors de l'abdication de Louis Bonaparte du trône de Hollande, Napoléon, ayant décidé d'annexer ce pays à l'Empire, en confia l'occupation à Oudinot, qui sut concilier dans cette opération (1810) la fermeté qu'exigeait l'application des ordres reçus, le respect que demandait le sort d'un peuple éprouvé et les égards qu'appelait la situation du frère de l'Empereur.

C'est durant son séjour en Hollande qu'Oudinot apprit le décès de sa femme dont il avait eu sept enfants. Quelque temps plus tard, le 19 janvier 1812, il épousa Marie-Charlotte-Eugénie de Coucy, jeune femme de l'aristocratie de l'Ancien Régime, qui lui donna quatre autres descendants venant agrandir une famille où le métier des armes fut largement représenté. Tous ses fils embrassèrent la carrière militaire : l'aîné, Victor, lieutenant des hussards en 1809, chef d'escadron à la fin de l'Empire, reçut en 1849, une fois devenu général, le commandement en chef du corps expéditionnaire français contre la République romaine ; le deuxième, Auguste, colonel des chasseurs d'Afrique, trouva la mort durant la conquête de l'Algérie ; le troisième, Charles, fut lieutenant-colonel d'infanterie et le quatrième, Henri, général de brigade. Deux de ses gendres, Claude Pajol et Guillaume de Lorencez, étaient de brillants généraux de division qui, comme le maréchal, firent les dernières campagnes de l'Empire.

Chef du 2e corps pendant la campagne de Russie, Oudinot remporta plusieurs succès autour de Pulutsk (août 1812) et montra le plus admirable courage en ouvrant à l'armée le passage de la Bérézina (novembre 1812).
Commandant le 12e corps, le 4e, puis le 7e et 12e corps réunis durant la campagne d'Allemagne, il se battit comme un lion à Bautzen (mai 1813), mais fut refoulé par Bernadotte à Gross-Beeren (août 1813) ; il conduisit ensuite avec héroïsme deux divisions de la Jeune Garde à Wachau puis à Freiburg (octobre 1813) et, lors de la campagne de France, fit preuve d'une remarquable bravoure à La Rolhière (février 1814) et à Arcis-sur-Aube (mars 1814), où il reçut sa trente-deuxième blessure. Oudinot fut enfin de ceux qui, étant encore à Fontainebleau le 4 avril 1814, incitèrent alors l'Empereur à l'abdication,

Rallié au gouvernement provisoire après l'abdication de Napoléon, le 20 mai 1814 le maréchal Oudinot se vit remettre par Louis XVIII le commandement en chef du corps royal des grenadiers et chasseurs à pied (ex-Garde impériale), puis fut nommé ministre d'Etat, pair de France et gouverneur de la 3e division militaire. Durant les Cent-Jours, dégagé de ses serments envers l'Empereur mais non de ceux qu'il avait prêtés aux Bourbons, il fit savoir à Davout, alors ministre de la Guerre, qu'il n'entendait pas « jouer un double rôle ni servir deux maîtres » et souhaitait rester dans ses terres, ce qu'il confirma ensuite directement à l'Empereur qui l'avait appelé à Paris (avril 1815) : « Je ne servirai personne, Sire, puisque je ne vous servirai pas. » Conduite loyale à laquelle Napoléon rendit hommage à Sainte-Hélène.

Au retour de Louis XVIII, Oudinot devint major général de la Garde royale (8 septembre 1815), puis reçut le commandement en chef de la Garde nationale de Paris qu'il conserva jusqu'à la dissolution de ce corps (1827), tandis que sa femme se voyait confier la charge de dame d'honneur de la duchesse de Berry.
Oudinot, qui bénéficia vraiment de la confiance des gouvernements de la Restauration, fut mis à la tête du 1er corps de l'armée des Pyrénées conduite par le duc d'Angoulême lors de la guerre d'Espagne (1823) et mena ses troupes à Madrid dans une campagne à caractère plus politique que guerrier.

Resté d'abord à l'écart du gouvernement de Juillet, le maréchal vieillissant accepta ensuite les fonctions de grand chancelier de la Légion d'honneur (1839), puis, trois ans plus tard, de gouverneur de l'hôtel des Invalides, où il s'éteignit le 13 septembre 1847.


Nicolas Charles Oudinot

Nicolas Charles Oudinot, by Robert Lefèvre


Nicolas Charles Oudinot
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#Posté le dimanche 13 septembre 2020 01:30

Nicolas-Joseph Cugnot est né en Meuse

Nicolas-Joseph Cugnot est un ingénieur militaire français, né à Void (Meuse), le 26 février 1725 , mort à Paris le 2 octobre 1804, connu pour avoir conçu et réalisé, entre 1769 et 1771, le premier véhicule automobile jamais construit. Il s'agit d'un fardier d'artillerie, mû par une machine à vapeur à deux cylindres, conservé en parfait état au musée des arts et métiers à Paris.

Nicolas-Joseph Cugnot est né en Meuse
Nicolas-Joseph Cugnot

Le véhicule dessiné un siècle auparavant par le jésuite belge Ferdinand Verbiest, publié en 1668 ou 1672 dans l'ouvrage Astronomia Europa et parfois présenté comme le tout premier véhicule automobile, n'est qu'un jouet comportant un jet de vapeur et une roue à aubes, dont la réalisation n'est pas prouvée.

Nicolas-Joseph Cugnot est né en Meuse
Fardier de Cugnot, modèle de 1771, conservé au musée des arts et métiers à Paris.

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#Posté le vendredi 02 octobre 2020 01:00

Nicolas-Joseph Cugnot est né en Meuse

Son travail reste axé sur le domaine militaire. Ses observations sur l'artillerie lourde, le transport et la fortification lui inspirent quelques idées d'inventions nouvelles. Ainsi, il met au point un fusil spécial utilisé par les militaires à cheval. Cependant, ayant d'autres perspectives, concernant entre autres les machines à vapeur, il se retire de l'armée en 1763, pour se consacrer à ses propres recherches.

Nicolas-Joseph Cugnot est né en Meuse

Après un bref séjour à Bruxelles, Cugnot rentre à Paris et publie en 1766 Éléments de l'art militaire ancien et moderne et, en 1769, Fortification de campagne théorique et pratique, ouvrage qui rencontrera un certain succès et grâce auquel il se fait connaitre dans les milieux militaires. Son concept de véhicule à vapeur, jusqu'alors jamais envisagé, est pris au sérieux. La technologie toute nouvelle de la machine à vapeur (voir Denis Papin et James Watt) est alors un domaine de recherche de pointe.
Le duc de Choiseul Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul Ministre des Affaires étrangères, de la guerre et de la marine, tente au même moment de développer l'artillerie : Jean-Baptiste Vaquette de Gribeauval, l'ingénieur militaire délégué à ces missions, donne alors sa chance à Cugnot et à son fardier. Très intéressé, Choiseul soutient la construction d'un premier prototype, « aux frais du roi », en 1769. Les essais sont menés en octobre.
Ceux-ci sont concluants, malgré quelques problèmes techniques. La construction d'un second prototype en vraie grandeur est alors ordonnée par Gribeauval. C'est un grand tournant dans la carrière de Cugnot : le coût exorbitant du projet et les fortes réserves émises par les ingénieurs quant à sa « faisabilité » n'ont pas suffi à invalider le programme.


Nicolas-Joseph Cugnot est né en Meuse
Premier accident d'automobile, 1770


La suite de la vie de Cugnot est semée de déconvenues. Le véhicule « grandeur nature » étant prêt en 1770, ses premiers essais ont lieu en novembre 1770 à Vanves. Un premier accident survient : on ne parvient pas à freiner le fardier qui rentre dans un mur. Malgré ce contretemps, d'autres essais sont prévus.
Une fois l'engin réparé, en juin 1771, Cugnot perd deux de ses précieux soutiens, Choiseul et Gribeauval : le premier a quitté ses fonctions un an plus tôt ; le second, un nouveau ministre montrant moins d'intérêt que son prédécesseur pour l'innovation, se voit privé de l'appui financier nécessaire. Les essais ne peuvent se poursuivre. Le prototype est entreposé à l'Arsenal où il tombe dans l'oubli.

À partir de ce moment, on n'entend plus parler de Cugnot dans le domaine militaire. Il continue cependant ses recherches seul : il publie en 1778 Théories de la Fortification. À partir de 1779, il touche une pension de 660 livres par an, eu égard à l'intérêt de ses inventions. Dix ans plus tard éclate la Révolution française à Paris : il perd ses revenus et s'installe en Belgique. En 1800, à son retour à Paris, une maigre rente du Consulat lui est attribuée, grâce à laquelle il peut finir sa vie sans souci financiers. Cugnot meurt en octobre 1804 à Paris, sans descendance.
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#Posté le jeudi 13 décembre 2012 05:00

Nicolas-Joseph Cugnot est né en Meuse

Le « chariot à feu » ou « fardier de Cugnot »

C'est donc essentiellement le prototype connu comme le « fardier de Cugnot » qui a immortalisé le nom de son créateur. Selon certains de ses contemporains, comme Gribeauval, deux fardiers ont été construits officiellement, le premier étant un modèle réduit ; cependant, il se peut qu'une première maquette ait été réalisé par l'ingénieur lui-même avant 1769.



C'est sans doute lors de son service dans l'armée que Cugnot élabore son projet de fardier à vapeur. L'observation des énormes chars roulants tirés par des chevaux servant au déplacement des pièces d'artillerie, la lourde intendance nécessaire à l'entretien des animaux, source de retard et de lenteur, suggère sans doute à Cugnot une solution visant à remplacer la traction hippomobile. Ce problème a déjà été envisagé par son prédécesseur Denis Papin, qui a construit un bateau à vapeur dès 1707, ainsi que par Thomas Newcomen, créateur de la première machine à vapeur proprement dite. Cette invention a influencé Cugnot.


Les dimensions du véhicule sont importantes : 7,25 m de long et 2,19 m de large. Les roues arrière font 1,23 m de diamètre. Il ne pèse pas moins de 2,8 tonnes à vide et environ 8 tonnes en charge : ancêtre, outre de l'automobile, de nos chars d'assaut modernes, le fardier est avant tout conçu pour le transport des canons. La célèbre « marmite », cuve à eau du système de propulsion, mesure près de 1,50 m de diamètre. La réalisation d'un tel projet nécessite des fonds considérables : il coûte environ 20 000 livres de l'époque, comparables à 300 000 ou 400 000 euros. L'armée ne regarde donc pas sur les moyens : ce nouveau système de transport d'armes lourdes suscite un intérêt indéniable.
C'est grâce au soutien financier de Gribeauval et de Choiseul que le second fardier est construit après les essais du premier en 1769 : il est alors fait appel à Brezin dès avril 1770 pour le lancement du « chantier » ; les pompes (cylindres et pistons) sont fabriquées à l'Arsenal de Strasbourg. Rien n'est refusé au bon déroulement de ce projet d'avant-garde. Le « chariot à feu », après sa réparation (cf. accident de 1770), est prêt en juin 1771.


Description du fardier
Nicolas-Joseph Cugnot est né en Meuse
Schéma du fardier de Cugnot


Le véhicule se compose de deux parties principales : le moteur (foyer et chaudière), c'est-à-dire la marmite située à l'avant, énorme récipient sous pression, en cuivre, et le châssis, constitué de deux poutres longitudinales reliées par des traverses en bois, structure où doivent prendre place le conducteur et le chargement. La charge repose essentiellement sur les deux grandes roues arrière.
S'agissant de la partie avant, tractrice, les idées de Cugnot sont déjà innovatrices : le « moteur » est constitué d'une machine à vapeur à deux cylindres verticaux, les pistons entraînant une unique roue motrice. La marmite alimente la machine à vapeur grâce à un système de transmission de vapeur d'eau sous pression. La machine entraînant la roue motrice par pistons est le prototype simplifié des locomotives à vapeur du siècle suivant.
L'appellation « fardier » désigne ce type de chariots destinés au transport des charges très lourdes (fardeaux).

Le « chariot à feu » de Cugnot est le premier véritable et unique prototype de véhicule automobile capable de transporter un adulte de l'histoire humaine, et c'est aussi la première machine à vapeur à rotation.
Le fardier utilise un moteur dérivé de la machine de Thomas Newcomen pour faire tourner une roue motrice unique à l'aide de deux pistons transmettant l'énergie fournie par une chaudière à vapeur. La « marmite » contient une réserve d'eau portée à ébullition par un foyer à bois et la vapeur se transmet via un tuyau à deux pistons entraînant la roue dans un mouvement circulaire (machine dite « atmosphérique » de type Newcomen). Le véhicule dispose de quatre commandes : le frein, les poignées de direction (sorte de volant qui agissent sur la roue motrice), une tringle, qui fait office d'accélérateur en actionnant le robinet de vapeur, et deux cliquets inversant le mouvement à double effet des pistons et provoquant la marche arrière.
Demeuré à l'état de prototype, le fardier souffre de graves défauts de jeunesse. Tout d'abord la mise en ½uvre est très longue : l'eau doit atteindre la température voulue ; puis le combustible se consume très rapidement. Les pauses pour recharger le moteur sont donc fréquentes : toutes les douze minutes environ. Le Fardier, lorsqu'il est en côte, ne développe pas assez de puissance, du fait de la faible pression de la vapeur. Cugnot n'a pas résolu le problème du freinage, ce qui peut être fatal en descente : la simple pédale qui sert de frein est pratiquement inopérante dans ce cas. Enfin, la vitesse maximale, bien que constituant un succès scientifique remarquable, (entre 3,5 et 4 km/h) permet néanmoins tout juste de suivre une armée à pied. En dépit de son utilité certaine dans le transport de charges lourdes, le fardier de 1771 n'est donc pas, en l'état, capable de remplacer efficacement les chevaux.

Trente ans après la fin des essais du chariot, un commissaire général de l'artillerie, nommé Roland, signale l'existence de l'engin, toujours entreposé à l'Arsenal, et propose de nouveaux essais à Bonaparte. Mais ce dernier, occupé à préparer la campagne d'Égypte, refuse. Par souci de gain de place, on le transfère alors dans l'abbaye de Saint-Martin-des-Champs, qui fait aujourd'hui partie du Musée des arts et métiers, où il est toujours conservé.
Cet exemplaire unique du premier véhicule automobile de l'histoire est parvenu jusqu'à nous dans un état de conservation remarquable.

Nicolas-Joseph Cugnot est né en Meuse

241 ans plus tard, en 2010, un "fardier de Cugnot" est reconstruit à l'identique par les étudiants de l'école des Arts et Métiers ParisTech et la commune de Void-Vacon en Meuse. Il est en parfait état de marche, prouvant la validité du concept et la véracité des tests effectués en 1769. Cet exemplaire fut exposé pour l'occasion en 2010 au salon de l'automobile de Paris. Il est visible dans le village natal de Cugnot à Void-Vacon (Lorraine - Meuse) et sur le site de l'association "Le Fardier de Cugnot"

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