Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

dessinsagogo55

Masquer Voir son profil

En ligne

Photo de dessinsagogo55
  • Suivre
  • Envoyer un messageMessage
  • Voir son profil
  • Plus d'actions ▼
  • Blog secret
  • Partager
  • Offrir un cadeau
  • Devenir VIP
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog
  • 40 honneurs
  • 15 010 articles
  • 260 815 kiffs
  • 66 323 commentaires
  • 499 tags
  • 409 923 visites
Jouer

Skyrock Les n°1 sont Rap & RnB

Ajouter Skyrock.fm

Création : 01/10/2007 à 23:30 Mise à jour : 15/04/2022 à 14:13

Retour au blog de dessinsagogo55

2 articles taggés Vénus d'Urbin

Rechercher tous les articles taggés Vénus d'Urbin

Édouard Manet : Olympia



Olympia est un tableau réalisé par Édouard Manet en 1863 et conservé au musée d'Orsay. Initialement prévue pour le Salon des Refusés de la même année, l'½uvre ne sera finalement dévoilée par le peintre que deux ans plus tard.

Édouard Manet : Olympia

L'½uvre, qui allait susciter un scandale encore plus important que le Déjeuner sur l'herbe, représente une prostituée semblant issue d'un harem et s'apprêtant à prendre un bain. Le tableau, qui associe et fait ressortir le contraste entre la femme blanche et la femme noire, s'inscrit dans la tradition artistique dite de « l'odalisque à l'esclave » : ainsi des Odalisques d'Ingres, ou encore de l'Odalisque de Benouville et de celle de Jalabert dans les années 1840.
Bien que Manet ait à l'évidence cherché le scandale, l'avalanche de récriminations dont il fut la victime l'accabla assez fortement, et le soutien de son ami Charles Baudelaire l'aida à passer ce cap difficile de sa vie.

Dans un intérieur drapé de tentures, de tapisseries à motifs, une femme nue est allongée sur un divan drapé, le pied gauche encore chaussé. Posée sur deux oreillers satinés, elle est accoudée sur son bras droit, la main gauche sur la naissance de ses jambes, le regard porté vers le spectateur.
Une femme noire, derrière le lit, lui présente à droite un bouquet de fleurs devant un fond vert ; un chat noir se dresse sur l'extrémité droite du lit, la queue levée.

Olympia, est une référence à la Vénus d'Urbin du Titien. Manet s'inspire aussi pour cette toile de La Maja nue de Francisco Goya. Le modèle de l'Olympia adopte une pose identique à celle de la Vénus d'Urbin, mais cette reprise de la posture va être transformée. La présence d'Olympia est troublante avec son regard qui fixe le spectateur. Si la main cache le sexe, elle présente un modelé vigoureux. L'atmosphère générale d'érotisme, surtout, est renforcée par la présence du chat noir à la queue relevée, aux pieds de la jeune femme. L'animal fut ajouté par Manet, à la place du chien figurant dans la Vénus d'Urbin.


Le modèle est Victorine Meurent. Des éléments de la composition ont perturbé les critiques : c'est le cas du bouquet de fleurs, nature morte s'invitant de manière incongrue dans un tableau de nu, mais aussi du bracelet (qui appartenait à la mère du peintre). et de l'absence d'une perspective construite. Au XIXe siècle le nu n'est concevable que s'il est dans un autre espace temps. Dans cette toile, le modèle est fortement individualisé ce qui s'oppose à la traditionnelle idéalisation des nus. Manet peint ici Victorine avec ses jambes courtes, sa petite poitrine, son menton pointu et son visage carré. Cette individualisation va de pair avec une certaine dureté dans le nu. La représentation non expressive s'observe dans le rendu des chairs.

Contrairement au Déjeuner sur l'herbe, Olympia n'est pas tant choquante par son thème que par la manière dont ce thème est traité et les critiques d'art vont être choqués par le caractère iconoclaste du tableau qui inaugure la modernité. Paul de Saint Victor parle de « l'Olympia faisandé de monsieur Manet ».


Olympia utilise comme référence la Vénus d'Urbin du Titien, copiée par Manet en 1856.


Édouard Manet : Olympia
La Maja nue par Goya.



Édouard Manet : Olympia
L'½uvre caricaturée par Cham.
Tags : Édouard Manet, Art, Art E, Olympia, (4), Vénus d'Urbin, L'½uvre caricaturée, La Maja nue, 1863
​ 12 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.201.94.72) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 13 décembre 2012 07:00

Modifié le jeudi 13 décembre 2012 10:09

Titien : Vénus d'Urbin

La Vénus d'Urbin (en italien Venere di Urbino et donc quelquefois Vénus d'Urbino en français) est une peinture de la Renaissance réalisée par Titien en 1538 ou 1539. Le peintre a alors 50 ans et c'est la première fois qu'on lui passe commande d'un tel nu. La toile, exposée à la Galerie des Offices de Florence, fut au départ conçue pour être transportable, selon les v½ux d'un noble italien de l'époque (dimensions 119 cm x 165 cm).

Titien : Vénus d'Urbin

La Vénus d'Urbin est une commande de Guidobaldo Della Rovere, l'héritier de Francesco Maria Della Rovere, le Duc d'Urbino. Le duc a déjà acheté deux ans plus tôt, le portrait du même modèle, La Bella. Une lettre de Guidobaldo Della Rovere parle de la donna nuda, et cette tournure suffit à montrer que le sujet mythologique n'est ici qu'un prétexte. Le repos de Vénus permet en effet de mettre en évidence la beauté et l'attrait du corps de la femme. Au XVIe siècle, on attribue une puissance magique aux images. Il est recommandé d'accrocher de belles nudités, hommes ou femme, dans les chambres à coucher des époux. Si la femme regarde ces beaux corps au moment de la fécondation, son enfant sera plus beau..



Le tableau représente probablement la déesse Vénus entièrement nue. Elle est probablement inspirée de la Vénus de Dresde appelée aussi la Vénus endormie de Giorgione. La femme nue se présente allongée légèrement en appui sur le bras droit, la tête relevée par un coussin, cheveux dénoués sur l'épaule, quelques roses entre les doigts. Elle s'offre entièrement aux regards. Seul son sexe est caché de sa main gauche d'une manière à la fois naturelle et pudique. Un petit chien lové à ses pieds. Le décor est celui d'un palais de la Renaissance. En arrière-plan, deux servantes, s'affairent autour d'un coffre à vêtements. Les nus dans les couvercles des coffres étaient une pratique florentine du XVe siècle issue du Moyen Âge mais jamais pratiquée dans la peinture vénitienne. On pourrait presque penser que la Vénus est sortie nue du coffre de mariage.



La Vénus d'Urbin affirme sans détour sa sensualité et sa séduction dans une ½uvre qui montre le naturalisme tout en nuance de Titien. Le peintre révèle encore une fois au spectateur sa capacité à représenter une réalité concrète, un moment et un climat particuliers. Construit sur le modèle de la Vénus de Giorgione, il s'en détache grâce à l'environnement somptueux, aux servantes et surtout au regard de la femme qui se pose sur le spectateur. Ces éléments permettent de briser l'isolement mythique dans lequel Giorgione avait placé son idéal de la beauté

Certains critiques d'art ont assimilé la main posée sur le sexe à une masturbation. La représentation du geste est tout à fait exceptionnelle. Titien ne l'a jamais repris et aucun autre peintre non plus. Sous cet angle, le sujet paraît un peu osé, à la limite du pornographique. Il met sur le devant de la scène, un geste qui est admis dans l'intimité du mariage. L'historienne de l'art Rona Goffen a montré qu'au XVIe siècle, la science disait que les femmes ne pouvaient être fertilisées qu'au moment de leur jouissance. Certains médecins suggéraient donc aux femmes mariées de se masturber avant le coït pour avoir un enfant. C'est donc un tableau imaginé dans un contexte de mariage (Guidobaldo Della Rovere a été marié 4 ans plus tôt à une jeune fille de 10 ans et le mariage n'a pas encore été consommé). Le myrte sur la fenêtre, les roses dans la main droite, les deux coffres du fond et le petit chien endormi sur le lit sont aussi des symboles liés au mariage. Toutefois ces symboles ne sont pas univoques. Les coffres peuvent être de simples coffres de mariage mais il faut savoir que les courtisanes en possédent aussi dans leur palais. Le myrte et les roses peuvent n'être seulement que des roses et du myrte.


Erwin Panofsky, un grand historien de l'art, a vu dans le grand pan de peinture noire à gauche, les plis du rideau, créant ainsi une rupture qui sépare visuellement les deux espaces au centre du tableau, à l'aplomb précis du sexe de Vénus Cette ligne noire verticale est prolongée par le bord du pavement horizontal, noir également. Mais pour Daniel Arasse, lui aussi historien de l'art, s'il y a bien un rideau derrière Vénus, c'est un rideau vert, soulevé et noué au-dessus de sa tête. Du même coup, ce grand pan de peinture noire n'est certainement pas un rideau. Ce n'est pas non plus un mur. Cela ne représente rien. Même chose pour le bord de pavement. Le tableau est donc incohérent, et pourtant parfaitement construit. Les bords se contentent de fixer les limites entre les deux lieux du tableau : le lit avec la femme nue et la salle avec les servantes.

Deux espaces perspectifs du tableaux sont distincts : la salle d'un palais vénitien Renaissance où évoluent deux servantes et celui du lit sur lequel repose Vénus, les deux sols n'appartenant pas au même plan continu. La perspective de l'arrière salle est travaillée avec une attention très rare dans l'½uvre de Titien. L'objectif n'est pas de construire une unité spatiale mais une unité mentale. Le point de fuite des lignes de pavement est placé à l'aplomb de la main gauche de "Vénus" et à la hauteur de son ½il gauche. La couleur qui traite de façon équivalente le premier plan et le fond donne une impression de douceur à l'intérieur du palais.
Ni portrait de courtisane, ni tableau de mariage, La Vénus d'Urbin est devenue une matrice du nu féminin qui inspirera Édouard Manet pour son Olympia.


En 1822, Ingres a copié le tableau de Titien. Cette copie se trouve au Walters Art Museum de Baltimore aux États-Unis. Au début de la IIIe République, Victor Mottez a peint lui aussi une copie de la Vénus d'Urbin pour l'éphémère musée des copies. La copie a ensuite été attribuée par l'État au musée de Mâcon.

Tags : Titien, Vénus d'Urbin, Art, Peinture
​ 4 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.201.94.72) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 12 décembre 2012 15:41

Modifié le samedi 15 août 2015 14:47

Design by dessinsagogo55

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog ! (83 abonnés)

RSS

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile