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dessinsagogo55

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Création : 01/10/2007 à 23:30 Mise à jour : 23/02/2021 à 23:38

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18 articles taggés 9 octobre

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Evénements : Le 9 octobre







Bonne Anniversaire à







Bonne fête aux :

Denis

Ses variantes Deniz, Dennis, Dennys et Denys.
Et aussi aux :
Abraham, sa variante Abram et son diminutif Avi.
Ghislain et ses variantes masculines Guillain, Guislain et Guylain et formes féminines Ghislaine, Gislaine, Guilaine, Guislaine et Guylaine.
Gunther, et ses dérivés : Gouziern, Guenter, Gun, Gunnar, Gunners, Guntar, Guntero, Gunthiern, Guntur, etc.
Sara et ses variantes Sarah et Sarra et le diminutif Sally issu de l'anglais.
Sibylle et ses variantes Sibyl, Sibyle et Sybille.


Naissances

1261 : Denis Ier, roi de Portugal († 7 janvier 1325)
1709 : Jean Baptiste de Belloy, prélat français († 10 juin 1808).
1727 : Étienne-Charles de Loménie de Brienne, prélat et homme politique français († 19 février 1794).
1735 : Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick, militaire prussien († 10 novembre 1806).
1757 : Charles X, roi de France († 6 novembre 1836).
1835 : Camille Saint-Saëns, compositeur français († 16 décembre 1921).
1849 : Laurent Amodru, homme politique français († 27 avril 1930).
1852 : Hermann Emil Fischer, chimiste allemand, prix Nobel de chimie en 1902 († 15 juillet 1919).
1859 : Alfred Dreyfus, militaire français († 12 juillet 1935).
1871 : Georges Gauthier, prélat canadien († 31 août 1940).
1873 : Karl Schwarzschild, astrophysicien allemand († 11 mai 1916).
1879 : Max von Laue, physicien allemand, prix Nobel de physique en 1914 († 24 avril 1960).
1881 : Victor Klemperer, philologue allemand († 11 février 1960).
1884 : « Bombita III » (Manuel Torres Reina), matador espagnol († 10 octobre 1936).
1888 : Nikolaï Boukharine, intellectuel, révolutionnaire et homme politique soviétique († 15 mars 1938).
1892 : Ivo Andrić, écrivain yougoslave, prix Nobel de littérature en 1961 († 13 mars 1975).
1894 : Hagop Arakelian, maquilleur de cinéma français († 11 novembre 1977).
1903 : Walter O'Malley, dirigeant de baseball américain († 9 août 1979).
1906 : Léopold Sédar Senghor, homme d'État et homme de lettres sénégalais († 20 décembre 2001).
1907 : Jacques Tati, réalisateur et acteur français († 5 novembre 1982).
1911 : Joe Rosenthal, photographe américain († 20 août 2006).
1918 : Howard Hunt, espion américain († 23 janvier 2007).
1918 : Lila Kedrova, actrice russe († 16 février 2000).
1918 : Edgard Pisani, homme politique français.
1921 : Michel Boisrond, cinéaste français († 10 novembre 2002).
1921 : Tadeusz Różewicz, écrivain polonais.
1922 : Léon Dion, politologue canadien († 20 août 1997).
1924 : Robert A. Rushworth, astronaute américain († 17 mars 1997).
1926 : Danièle Delorme, actrice et productrice française.
1930 : Lucien Daloz, prélat français († 31 juillet 2012).
1935 : Edward de Kent, prince du sang britannique.
1936 : Nicole Croisille, chanteuse et actrice française.
1940 : John Lennon, chanteur et musicien britannique, membre du groupe The Beatles († 8 décembre 1980).
Evénements : Le 9 octobre

1941 : Chucho Valdés, musicien cubain.
1944 : John Entwistle, musicien britannique († 27 juin 2002).
1944 : Peter Tosh, chanteur jamaïcain († 11 septembre 1987).
1947 : France Gall, chanteuse française.
Evénements : Le 9 octobre

1947 : Wayne Thomas, gardien de but canadien de hockey sur glace.
1947 : Pierre Turgeon, romancier et essayiste canadien.
1948 : Jackson Browne, chanteur américain.
1952 : Pierre Jolivet, acteur et cinéaste français.
1953 : Sophie Calle, artiste française.
1953 : Denis Bouchard, acteur canadien.
1953 : Denis Dufour, compositeur français.
1953 : Tony Shalhoub, acteur américain.
1954 : Scott Bakula, acteur américain.
1955 : Linwood Boomer, réalisateur et acteur américain.
1957 : Ini Kamoze, chanteur de reggae jamaïcain.
1957 : Iouri Ousatchev, cosmonaute russe.
1958 : Al Jourgensen, musicien américain, membre du groupe Ministry.
1958 : Michael Paré, acteur américain.
1960 : Kenny Garrett, musicien américain.
1960 : Guylaine Tremblay, actrice canadienne.
1961 : Julian Bailey, pilote automobile britannique.
1961 : Sanseverino, chanteur français.
1966 : David Cameron, homme politique britannique.
1966 : Katerina Golubeva, actrice russe († 14 août 2011).
1967 : Eddie Guerrero, catcheur américain.
1969 : PJ Harvey, chanteuse britannique.
1970 : Annika Sörenstam, golfeuse professionnelle suédoise.
1973 : Terry Balsamo, musicien américain, membre du groupe Evanescence.
1974 : Yann Barthes, journaliste français.
1975 : Sean Lennon, musicien, acteur et scénariste américain.
1979 : Brandon Routh, acteur américain.
1980 : Henrik Zetterberg, hockeyeur canadien.
1981 : Marc-André Fortin, chanteur québécois.
1983 : Spencer Grammer, actrice américaine.
1986 : Laure Manaudou, nageuse française.


Décès

1469 : Fra Filippo Lippi, peintre italien (° 1406)
1771 : Jan Klemens Branicki, militaire polonais (° 21 septembre 1689).
1799 : Pierre Joseph Georges Pigneau de Behaine, homme d'Église et diplomate français (° 2 novembre 1741).
1906 : Joseph Glidden, fermier américain inventeur du barbelé (° 18 janvier 1813).
1934 : Alexandre Ier, roi de Yougoslavie (° 16 décembre 1888).
1934 : Louis Barthou, homme politique français (° 25 août 1862).
1943 : Pieter Zeeman, physicien néerlandais, prix Nobel de physique de 1902 (° 25 mai 1865).
1950 : George Hainsworth, hockeyeur canadien (° 26 juin 1895).
1954 : Olivier Guimond, père, comédien canadien (° 18 mars 1893).
1955 : Theodor Innitzer, prélat autrichien (° 25 décembre 1875).
1958 : Pie XII, pape (° 2 mars 1876).
1967 : Che Guevara, médecin et révolutionnaire argentin (° 14 juin 1928).



1967 : André Maurois, romancier et essayiste français, membre de l'Académie française (° 26 juillet 1885).
1967 : Cyril Norman Hinshelwood, physicien et chimiste anglais, prix Nobel de chimie de 1956 (° 19 juin 1897).
1970 : Edmond Michelet, résistant et homme politique français (° 8 octobre 1899).
1970 : Louis Pasteur Vallery-Radot, médecin français, membre de l'Académie française (° 13 mai 1886).



1970 : Jean Giono, écrivain français, membre de l'Académie Goncourt (° 30 mars 1895).
1972 : Miriam Hopkins, actrice américaine (° 18 octobre 1902).
1973 : Rosetta Tharpe, chanteuse américaine (° 20 mars 1915).
1974 : Oskar Schindler, industriel allemand, Juste parmi les nations (° 28 avril 1908).
1978 : Jacques Brel, chanteur et acteur belge (° 8 avril 1929).
Evénements : Le 9 octobre


1984 : Lew Christensen, danseur et chorégraphe américain (° 9 mai 1909).
1988 : Cliff Gallup, guitariste américain (° 17 juin 1930).
1988 : Felix Wankel, ingénieur allemand (° 13 août 1902).
1995 : Alec Douglas-Home, homme politique britannique, ancien premier ministre (1963-1964) (° 2 juillet 1903).
1999 : Milt Jackson, musicien américain (° 1er janvier 1923).
2000 : David Dukes, acteur américain (° 6 juin 1945).


Célébrations

Canada, États-Unis : Journée de Leif Ericson commémorant l'arrivée des premiers immigrants scandinaves sur le continent américain en 1825.
Corée du Sud : journée du Hangeul (한글날) commémore l'invention par le roi Sejong le Grand, du répertoire Hangeul.
Équateur : Fête de l'indépendance de Guayaquil3.
Espagne
Communauté valencienne : Jour de la Communauté valencienne (es), en souvenir de l'entrée de Jacques Ier d'Aragon dans Valence en 1238.
Japon : Premier jour du festival de Takayama (en).
Ouganda : Fête nationale, célèbre l'indépendance de 1962.
Roumanie : Ziua Națională de Comemorare a Holocaustului (ro) ou Themesko Dives vash o Poraimosko Astaripen pe Godyate (la Rumuniyatar) (rmy), Journée nationale de commémoration de l'Holocauste (en roumain et en romani).
Christianisme :
Dans le lectionnaire de Jérusalem, station près de Béthel, mémoire d'Abraham et de Loth le juste, déposition de l'apôtre André, lecture de Gn. 12, 1-8; Gn. 13, 1-12; I Tim. 3, 14(-16); Lc 17, 20-37

Dictons

« Temps sec à la Saint-Ghislain, nous annonce un hiver d'eau plein. »
Denis de Paris étant un saint très populaire, il fait l'objet de nombreux dictons de Saint-Denis, dont
« S'il pleut à la Saint-Denis, la rivière sort neuf fois de son lit. »
« Entre Saint-Michel (29 septembre) et Saint-François, prends ta vendange telle qu'elle est, à Saint-Denis, prends-la si elle y est encore. »
« Entre Saint-Denis et Saint-François (4 octobre), prends ta vendange quelle qu'elle soit. »

Historique



Historique dessinsagogo55



Actualié dessinsagogo55

1940 : Le tramway d'Étaples à Paris-Plage (1900-1940)


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Evénements : Le 9 octobre

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L'ensemble des montages
Réalisé par Eric Picard / dessinsagogo55


Tags : France Gall, Sophie (chanteuse), Le tramway d'Étaples à Paris-Plage, Denis, Evénements, Actualité dessinsagogo55, Bon anniversaire à, Bonne fête, Célébration, Décès, Dicton, Evénements dessinsagogo55, Historique dessinsagogo55, Historique, Image du jour, Naissance, Note du jour, Publicité, 9 octobre, Jacques Brel, John Lennon
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#Posté le vendredi 09 octobre 2020 02:00

France Gall

Isabelle Geneviève Marie Anne Gall dite France Gall , née le 9 octobre 1947 à Paris , est une chanteuse française . Après plusieurs grands succès à partir de 1963 et un premier prix au Concours Eurovision de la chanson en 1965 , sa popularité s'estompe à la fin des années 1960 jusqu'à sa rencontre avec l'auteur-compositeur-interprète Michel Berger en 1973 , qu'elle épouse en 1976 . Sa carrière connaîtra alors un renouveau rempli de succès pendant plus de vingt ans . . .


France Gall
Tags : France Gall, Isabelle Geneviève Marie Anne Gall, 9 octobre 1947, 9 octobre, 1947, Chanteuse, Concours Eurovision de la chanson, 1965, Serge Gainsbourg, Michel Berger, Musique, Isabelle
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#Posté le vendredi 09 octobre 2020 01:00

France Gall


France Gall

Son père est Robert Gall (1918-1990), ancien élève du conservatoire, chanteur et auteur, entre autres, de La Mamma pour Charles Aznavour. Sa mère, Cécile Berthier, est la fille de Paul Berthier (1884-1953), cofondateur de la Manécanterie des Petits Chanteurs à la croix de bois. Elle est la nièce de Jacques Berthier (1923-1994), compositeur et organiste, cousine du guitariste Denys Lable et de Vincent Berthier de Lioncourt (fils de Jacques), fondateur, en 1987, du Centre de musique baroque de Versailles (CMBV). Elle voit défiler chez ses parents de nombreux artistes comme Hugues Aufray, Marie Laforêt ou Claude Nougaro. Enfant, elle accompagne parfois son père dans les coulisses de l'Olympia. Quelquefois, il lui fait même manquer l'école pour l'emmener voir Piaf, Bécaud ou Aznavour en concert à Bruxelles. Elle commence le piano à cinq ans puis gratte la guitare vers onze ans. À treize-quatorze ans, elle fait de la musique avec ses deux frères, les jumeaux Patrice et Philippe : ils avaient fondé un petit orchestre et jouaient l'été sur les plages et l'hiver à Paris. La petite Isabelle est surnommée « Babou » par sa famille, surnom qu'elle porte encore aujourd'hui. Son père, devant son caractère déjà affirmé, lui octroie le titre de « petit caporal. » Ses violons d'Ingres sont la peinture et les jeux de société.

France Gall

Pendant les vacances de Pâques 1963, son père l'incite à enregistrer quelques chansons et remet les bandes à un éditeur musical, Denis Bourgeois. Le 11 juillet suivant, l'éditeur lui fait passer une audition au théâtre des Champs-Élysées puis tout s'enchaîne très vite. Comme France est mineure, c'est son père qui signe le contrat chez Philips où Denis Bourgeois est déjà directeur artistique de Serge Gainsbourg. Bourgeois devient donc celui de France et elle enregistre quatre titres avec l'arrangeur Alain Goraguer, jazzman et compositeur qui a notamment travaillé avec Boris Vian. Première contrainte de sa direction artistique : pour ne pas interférer avec Isabelle Aubret, alors grande vedette, elle doit abandonner à regret son prénom d'Isabelle. Elle devient « France » à la scène : « J'ai toujours été contre « France », je trouvais que c'était trop dur. « Isabelle », ça me correspondait, ça me plaisait. Je ne sais pas ce qui s'est passé pour que je me mette à aimer mon nom. Et maintenant c'est « France Gall ». C'est exactement moi. »

France Gall

Le jour de ses seize ans, le 9 octobre 1963, le cadeau le plus inattendu que France reçoit est sûrement la première diffusion de ses chansons à la radio. C'est le titre phare, Ne sois pas si bête, qui obtient un succès fulgurant. France se place à la 44e place du hit-parade de Salut les copains du mois de novembre (derrière Tu n'y crois pas de Michel Berger et devant La Mamma de Charles Aznavour). Denis Bourgeois a alors une idée géniale. La carrière de son poulain Serge Gainsbourg piétine malgré plusieurs albums à son actif, ainsi que des compositions estimées pour des chanteurs rive gauche comme Michèle Arnaud ou Juliette Gréco. Il propose à Gainsbourg d'écrire pour France. Le compositeur signe N'écoute pas les idoles sur le 2e 45 tours de France, titre qui se place en tête du hit-parade du mois de mars 1964. À son propos, France Gall dira : « C'est quelqu'un que j'avais du plaisir à voir parce que je l'admirais et j'aimais ce qu'il écrivait. Et j'aimais bien sa timidité, son élégance et son éducation. C'était très agréable comme relation. [...] J'étais très impressionnée que cet homme travaille pour moi et s'intéresse à moi... » Avec le succès, elle quitte le lycée Paul-Valéry où elle redoublait sa troisième. Paris Match du 21 mars 1964 lui consacre un article pour la première fois. Elle fait ses premiers pas sur scène le 14 avril en première partie de Sacha Distel à l'Ancienne Belgique de Bruxelles. Elle hérite de l'impresario de ce dernier, Maurice Tézé, qui est également parolier. Sous la houlette de cette équipe composée de vieux loups du métier, France aura énormément de difficultés à défendre le choix de son répertoire (la seule chanson qu'elle a coécrite, avec son père, est Pense à moi sur une musique jazzy de Jacques Datin, un des quatre titres de son premier 45 tours).

France Gall

Néanmoins, cette équipe va lui permettre de créer un répertoire original, alors que la plupart de ses collègues yéyés recourent systématiquement aux adaptations de succès anglo-saxons. Formée à cette école, elle confiera plus tard : « Une interprète, déjà qu'elle n'écrit pas les paroles et la musique, si en plus elle pique les chansons des autres, si elle ne crée pas la chanson, cela n'a pas un grand intérêt. »

France Gall

Outre son père et son frère Patrice, elle devra ses succès des années 1960 à la plume des plus grands auteurs et compositeurs français, dont beaucoup d'½uvres s'inscrivent au patrimoine de la chanson populaire : Gérard Bourgeois, Jean-Pierre Bourtayre, Vline Buggy, Pierre Cour, Joe Dassin, Jacques Datin, Pierre Delanoë, Jean Dréjac, Alain Goraguer, Hubert Giraud, Georges Liferman, Guy Magenta, Eddy Marnay, André Popp, Jean-Michel Rivat, Jean-Max Rivière, Gilles Thibaut, Frank Thomas, Maurice Vidalin et Jean Wiener. S'ils donnent à la première femme-enfant de la chanson francophone des textes souvent stéréotypés d'une adolescente vue par des adultes, c'est Serge Gainsbourg qui va apporter la note insolite en la promouvant « Lolita française ». De plus, les orchestrations hautement élaborées du jazzman Alain Goraguer vont harmoniser et unifier le style de celle qui va ainsi indifféremment naviguer entre jazz, chansons enfantines et équivoques. À la scène, elle sera successivement accompagnée par les groupes « Patrick Samson et les Phéniciens » et par « Les Français. »

France Gall

Cette période voit sortir Jazz à gogo (paroles de Robert Gall et musique de Goraguer), ainsi que Mes premières vraies vacances, ½uvre du tandem Datin-Vidalin. L'association Gainsbourg-Gall se démarque durant l'été 1964 avec le tube Laisse tomber les filles renforcé par Christiansen des duettistes Datin-Vidalin. Entre temps, Gainsbourg a capté son rire pour le coller sur Pauvre Lola, l'une des chansons de son album Gainsbourg Percussions qui paraît la même année. Fin 1964, France se plie aux demandes de ses managers en enregistrant un 45 tours destiné aux enfants. Son père lui écrit, sur une musique du compositeur Georges Liferman, le titre qu'elle enregistre à regret, Sacré Charlemagne : « Sacré Charlemagne, j'en étais malade, je me souviens, je n'aimais pas du tout ça. Je ne l'aimais pas et pourtant je l'ai laissé sortir. C'est vous dire à quel point je ne maîtrisais pas la situation. »

France Gall


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#Posté le samedi 24 novembre 2012 09:00

France Gall : 1965, l'année de tous les succès


France Gall : 1965, l'année de tous les succès

Sacré Charlemagne se vend à plus de 2 millions d'exemplaires en franchissant les limites de la France pour faire chanter tous les écoliers du Japon aux États-Unis en passant par l'Afrique.

France Gall : 1965, l'année de tous les succès

Cette chanson deviendra même l'hymne du mouvement de la jeunesse algérienne et donnera, à la demande des élèves du Pôle scolaire d'Auvillers-les-Forges (Ardennes), le nom de « Rue du Sacré-Charlemagne» à celle qui passe devant leur école!

France Gall : 1965, l'année de tous les succès

France est ensuite sélectionnée pour représenter le Luxembourg au Concours Eurovision de la chanson. C'est elle qui aura gain de cause en choisissant Poupée de cire, poupée de son sur les 10 titres qu'on lui propose

France Gall : 1965, l'année de tous les succès

Le 20 mars, l'équipe des « 3 G », Gainsbourg-Gall-Goraguer, est à Naples où se tient le Concours de l'Eurovision. La chanson, huée lors des répétitions, sera alors défendue par France d'une voix mal assurée devant plus de 150 millions de téléspectateurs et comme elle le dit elle-même, « envers et contre tous ».

France Gall : 1965, l'année de tous les succès

La singularité de la chanson étonne et elle est élue Grand Prix. Le succès dépasse les frontières européennes et Gall l'enregistre dans pas moins de cinq langues, dont le japonais.

France Gall : 1965, l'année de tous les succès

Le public français s'émeut et reproche à Gall et à Gainsbourg d'avoir gagné pour le Luxembourg et non pour leur propre pays. Face à la popularité de cette chanson de France, une société de gadgets fabrique, à la cadence de 15 000 exemplaires par jour, une poupée de vinyle à son effigie sous la forme d'un porte-clés.

France Gall : 1965, l'année de tous les succès

France part pour une tournée d'été de plusieurs mois avec un chapiteau sur les routes françaises avec le Cirque de France. Son frère Philippe a remplacé le bassiste de l'orchestre. Elle continue d'engranger des succès écrits par Gainsbourg : il y a Attends ou va-t'en puis, à la fin de l'année, Nous ne sommes pas des anges ainsi que L'Amérique du parolier Eddy Marnay et du compositeur Guy Magenta.



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#Posté le dimanche 25 novembre 2012 06:00

France Gall : 1966

France Gall : 1966

L'année 1966 débute avec un nouveau tube de Gainsbourg Baby Pop, un texte que France qualifie de « brutal », mais dont on n'écoutera pas la noirceur des paroles chantées par cette adolescente de dix-huit ans.

France Gall : 1966

En revanche, l'½uvre suivante de Gainsbourg, Les Sucettes, commentée par les propos appuyés de son auteur, va déclencher un vent de scandale grandissant au fil des mois. Ce succès s'accorde mal avec les autres chansons naïves du même disque, telles que Je me marie en blanc, Ça me fait rire et Quand on est ensemble. D'autant plus que, parallèlement, dans le spectacle télévisé Viva Morandi, qui s'inscrit dans la mouvance psychanalytique du dernier film de Fellini, Juliette des esprits (1965), France incarne l'une des deux jeunes filles en fleurs, sorties des bouches d'ombres, qui troublent le yéyé italien Gianni Morandi à la recherche de l'amour. Elle est « La Grâce » qui chante Les Sucettes (précédée d'un écriteau spécifiant « Fantaisie ») aux côtés de Christine Lebail qui est « La Pureté ». Ces interprétations contradictoires des Sucettes déroutent et provoquent un malaise dont France ne sort pas indemne quand elle comprend, bien trop tard, qu'elle a été manipulée dans un but médiatique. Ce qui lui fera dire : « Je n'aime pas susciter le scandale. J'aime qu'on m'aime. »

France Gall : 1966

Désormais, ses prochains disques, même expurgés de la signature gainsbourgienne, sont suspectés de visées bassement mercantiles. Ainsi, elle sera taxée de nécrophilie avec sa chanson dédiée au fils de John Fitzgerald Kennedy, Bonsoir John John :
— France Gall : En France, on m'est encore tombé dessus.
— Philippe Constantin : Ah ! Oui ! Accusée de nécrophilie... Braves ménagères françaises, si elles avaient vu, aux USA, les ravissants coquetiers à l'effigie de Kennedy, avec la trace des balles dessinées en rouge sur le support...

France Gall : 1966

Elle ne fera plus de succès avant longtemps et son association avec Gainsbourg, entachée, ne fonctionnera plus. Même certaines de ses chansons pour enfants enregistrées en 1966 ne lui épargneront pas des jugements peu amènes, car soupçonnées d'être pernicieuses (Les Leçons particulières). Les mises en scène corrosives de Jean-Christophe Averty lui faisant commander un troupeau d'hommes à quatre pattes pour illustrer sa chanson enfantine J'ai retrouvé mon chien dans son émission télévisée Les Raisins verts n'arrangent pas les choses.

France Gall : 1966France Gall : 1966France Gall : 1966France Gall : 1966

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#Posté le lundi 26 novembre 2012 11:00

France Gall

Au début de l'année 1967, son duo avec Maurice Biraud, La Petite, évoquant une gamine convoitée par un ami du père, traînera ce disque vers le bas tout en éclipsant la poétique Néfertiti de Gainsbourg.

France Gall

Son 45 tours suivant sera enregistré avec l'orchestrateur David Whitaker, talentueux compositeur anglais. De nouveaux auteurs, Frank Thomas et Jean-Michel Rivat, associés au compositeur-chanteur Joe Dassin, ont écrit pour France Bébé requin, succès qui occulte tous les autres titres. Teenie Weenie Boppie, chanson avec laquelle Gainsbourg signe une charge contre le LSD, fait un grand flop qui marque la fin de leur collaboration au moment où Gainsbourg diversifie ses productions pour France, notamment avec leur prochain duo consacré à la peine de mort, Qui se souvient de Caryl Chessman ?, qui ne sera pas commercialisé.

France Gall

Elle enregistre, toujours avec Whitaker, un autre 45 tours avec une nouvelle ½uvre du trio gagnant Thomas, Rivat et Dassin, Toi que je veux, mais cela ne fonctionne plus. Les arrangements superbes, comme ceux de la Chanson indienne, composée par Whitaker, ne sauvent pas le disque.

France Gall

Dès 1966, France entame une carrière en Allemagne où elle enregistre régulièrement jusqu'en 1972 avec une équipe spécifique, notamment avec le compositeur et orchestrateur Werner Müller (Komponist) (de). Des vedettes comme l'acteur Horst Buchholz (Les Sept Mercenaires) ou le compositeur de musiques de films Giorgio Moroder (Midnight Express, Top Gun) lui écrivent Love, l'amour und liebe (1967), Hippie, hippie (1968), Ich liebe dich, so wie du bist (1969) et Mein Herz kann man nicht kaufen (1970). Quelques-uns de ses autres succès en allemand : Haifischbaby (Bébé requin), Die schönste Musik, die es gibt, Was will ein Boy (1967), A Banda (Zwei Apfelsinen im Haar), Der Computer Nr 3 (1968), I Like Mozart (1969), Komm mit mir nach Bahia, Miguel (1972).

France Gall

En France, en 1968, elle retrouve son orchestrateur Goraguer pour son nouveau disque. Les quatre titres, le jazz Le Temps du tempo (paroles de Robert Gall et musique de Goraguer), le pop Dady da da (des paroles de Pierre Delanoë sur la musique composée par Michel Colombier pour l'indicatif du magazine TV Dim, Dam, Dom), le folk La Vieille Fille de Rivat et Dassin et le classique Allo ! Monsieur là-haut du compositeur Gérard Gustin avec des paroles écrites par le comédien Philippe Nicaud, sont balayés par la tourmente de mai 68.

France Gall

Ses chansons suivantes, malgré la sensuelle et délicate jazzy Y'a du soleil à vendre écrite par Robert Gall sur une musique d'Hubert Giraud ou les jolies compositions de Dassin (24 / 36, Souffler les bougies), ne suscitent pas d'intérêt. France profite, fin 1968, de sa récente majorité, vingt et un ans à l'époque, et de l'échéance de son contrat chez Philips la même année pour voler de ses propres ailes en se séparant de Denis Bourgeois.

Elle enregistre début 1969 pour une toute nouvelle maison de disques, La Compagnie, née de l'association d'artistes comme Hugues Aufray, Nicole Croisille et Michel Colombier.

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Avec La Compagnie et Norbert Saada comme producteur de musique et directeur artistique, France commence sa traversée du désert avec des enregistrements où le meilleur va souvent côtoyer le pire, sans qu'elle réussisse jamais à trouver un style cohérent. Elle s'égare dès 1969 avec deux adaptations : l'une originaire d'Italie, L'Orage (La Pioggia), qu'elle défend pourtant avec Gigliola Cinquetti au festival de San Remo 1969, et l'autre créée par la Britannique Barbara Ruskin, Les Années folles (Gentlemen Please). Elle se remémore cette époque lors d'une interview accordée aux journalistes de Platine en 1996 :
— Platine : Vous avez souffert de ce creux de la vague ?
— France Gall : Qu'est-ce que je n'étais pas bien ! C'est assez angoissant à vingt ans de ne pas avoir d'argent quand on en a eu beaucoup à seize.
— Platine : La Compagnie, c'était une galère ?
— France Gall : Galère, c'est le mot ! Hallucinant. Je suis même allée au festival de San Remo défendre L'Orage avec Gigliola Cinquetti. Là, j'ai même chanté avec little Stevie Wonder. Je me souviens avoir été très mauvaise.

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Le meilleur est ignoré, tels Les Gens bien élevés de Franck Gérald et Hubert Giraud et La Manille et la Révolution de Boris Bergman et Hubert Giraud et, en 1970, Zozoï, paroles de Robert Gall sur une musique du brésilien Nelson Angelo et Les Éléphants, paroles de Jean Schmitt et musique de Jean Géral. De plus, sa maison de disques La Compagnie fait faillite.
En 1971, elle sera la première artiste à enregistrer en France pour le label américain Atlantic. Mais même avec des prestigieux auteurs comme Jacques Lanzmann et son C'est cela l'amour (sur une musique blues de Paul-Jean Borowsky) ou Étienne Roda-Gil et son Chasse-neige, rien ne fonctionne. France retourne voir Gainsbourg en pensant que lui seul peut quelque chose. Il lui écrit, en 1972, Frankenstein et, sur une musique de Jean-Claude Vannier, Les Petits Ballons qu'elle enregistre pour le label EMI-Pathé, mais cela ne marche pas non plus. Elle travaille alors avec Jean-Michel Rivat comme directeur artistique et, malgré la maturité des textes de celui-ci, c'est toujours le flop avec 5 minutes d'amour (1972) et Par plaisir ou Plus haut que moi (1973).

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En 1971, elle participe avec son frère Patrice à un roman-photo que le magazine Télé poche publie en huit épisodes et qu'elle commente ainsi aux journalistes du magazine Platine :
— Pour moi, ce roman-photo, c'était la déchéance. L'étape d'après aurait été de faire un film porno (rires).

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#Posté le mardi 27 novembre 2012 11:00

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C'est en entendant à la radio, un jour de 1973, la chanson Attends-moi interprétée par Michel Berger que France Gall est subjuguée par sa musique. À l'occasion d'une émission de radio, elle lui demande s'il pourrait lui donner son avis à propos des chansons que son producteur voudrait lui faire enregistrer. Bien que déconcerté par la pauvreté des chansons proposées à Gall, il n'est pas question pour lui d'une collaboration entre eux. Ce n'est que six mois plus tard, en 1974, qu'il acceptera d'écrire pour elle, après qu'elle aura fait une voix sur le titre Mon fils rira du rock'n'roll du nouvel album de Berger et après que l'éditeur de Gall le lui aura proposé. La chanteuse a déjà décidé que « Ce sera lui ou ce sera personne. » C'est ainsi que naquit en 1974 La Déclaration d'amour, premier succès d'une longue liste et que la carrière de la chanteuse prit un nouvel essor : « Premier disque, première chanson. J'attendais tellement de cette première fois que quand il m'a joué la chanson au piano, j'ai été... comment dire... un peu déçue. Je rêvais d'une chanson rythmique, et me voilà avec une sensuelle déclaration. Le jour du studio, j'étais un peu tendue. Après une ou deux prises, Michel était content. Dans la foulée, il me demande d'écrire un texte parlé sur l'ad lib de la fin comme si j'avais fait ça toute ma vie, écrire ! Il s'est rendu compte qu'il manquait un solo de guitare à deux heures du matin. Effondré, il ouvre la porte du studio et croise un guitariste qui travaillait à côté et qui rentrait chez lui. En un quart d'heure, la guitare de Jean-Pierre Castelain s'imprimait sur la bande seize-pistes où le piano de Michel, omniprésent, donne à lui seul le balancement bien particulier de cette chanson. Premier cadeau. Le public a été là tout de suite. » Elle ajoutera à propos de cette rencontre décisive : « Ça a transformé mon existence, ma vie. Ça m'a apaisée. »

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Comme un cadeau prénuptial, Michel Berger consacre son Numéro 1, diffusé le 22 mai 1976 sur TF1, à l'écriture d'une comédie musicale, Émilie ou La Petite Sirène 76, inspirée du célèbre conte d'Hans Christian Andersen et dont l'héroïne est, bien sûr, France Gall. Il en restera un joli duo du couple, succès de l'été : Ça balance pas mal à Paris. Les deux artistes se marient exactement un mois après, à la mairie du 16e arrondissement de Paris, le 22 juin 1976. Par cette alliance, France Gall devient la belle-fille du professeur Jean Hamburger, membre de l'Académie française, et de la pianiste Annette Haas. De cette union naîtront deux enfants : Pauline Isabelle (Neuilly-sur-Seine, 14 novembre 1978 - Paris, 15 décembre 1997) et Raphaël Michel (Boulogne-Billancourt, 2 avril 1981). Gall partage avec Berger ses années de travail et une vie familiale qu'elle privilégie. Sous l'impulsion de Berger, elle reprend goût à la scène. En 1978, elle monte de nouveau sur les planches, celles du théâtre des Champs-Élysées (où elle avait auditionné quinze ans plus tôt), pour un spectacle intitulé Made in France. Outre le fait que les duettistes travestis brésiliens les Étoiles assurent un intermède (contesté) en milieu de spectacle et que France enchaîne avec eux sur une adaptation brésilienne de son ancienne chanson Plus haut que moi (Maria vai com as outras), une des originalités de ce spectacle est qu'il repose sur une formation exclusivement composée de filles : à l'orchestre, aux ch½urs et à la danse.

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En 1979, c'est un spectacle inédit auquel France participe dans le rôle de Cristal et qui reste dans toutes les mémoires. L'opéra rock Starmania est présenté pendant un mois au Palais des congrès de Paris. Composé par Michel Berger et écrit par l'auteur québécois Luc Plamondon, c'est la réussite que l'on sait, alors que ce genre musical ne rencontrait pas les faveurs des producteurs en France
En 1982, durant plusieurs semaines à guichet fermé, France Gall investit le Palais des Sports de Paris pour présenter un spectacle novateur sans paillettes et sans strass, mais haut en couleurs et en musiques électriques. C'est Tout pour la musique dont le public reprend en ch½ur ces titres devenus depuis des standards de la chanson française : Résiste et Il jouait du piano debout.

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Les années 1980 sont celles des grandes actions humanitaires dont l'impulsion est donnée par les anglo-saxons et leur Band Aid. France Gall se joindra aux Chanteurs sans frontières, à l'initiative de Valérie Lagrange et sous l'égide de Renaud, pour offrir, en 1985, un SOS Éthiopie au profit du pays en question. Elle prend le relais du même Renaud, au nouveau Zénith de Paris, pour une série de concerts durant trois semaines. Elle y interprète, accompagnée par son public, de nouvelles chansons comme Débranche, Hong-Kong Star, Plus haut, Diego libre dans sa tête et Cézanne peint.
Les années 1985 et 1986 verront France Gall avec Michel Berger, Richard Berry, Daniel Balavoine et Lionel Rotcage, ½uvrer notamment pour le Mali grâce à leur association Action Écoles. Ce sont des écoliers volontaires qui récolteront des denrées de première nécessité pour ces pays d'Afrique où sévit la famine et la sécheresse. Ainsi, des tonnes de nourritures et des pompes à eau seront expédiées sous l'½il vigilant des artistes.

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Lors d'un voyage en Afrique, Daniel Balavoine trouvera la mort dans un accident d'hélicoptère le 14 janvier 1986. France Gall chantera en 1987 l'émouvant Évidemment écrit par Berger, en hommage à leur ami disparu. Ce titre figure sur l'album Babacar. Suivra un nouveau spectacle qui, du Zénith de Paris, partira en tournée dans toute la France. Ce sera l'éblouissant Tour de France 88 mis en scène par Berger. France Gall qui a déjà songé à arrêter sa carrière, est interviewée à cette occasion par Richard Cannavo :
— Lorsque vous préparez un spectacle, vous vous dites que c'est peut-être le dernier ?
— Non, mais je me dis que je n'en offrirai plus des quantités, ça c'est sûr... Mais ce n'est pas le dernier, parce que le dernier ce sera Michel et moi. En attendant, vous n'imaginez pas combien je vais en profiter, de celui-là. Vous ne pouvez pas vous imaginer ! De chaque soir, de chaque seconde ; il faut que j'amasse un maximum, des émotions, des souvenirs, pour « après »... Parce que le jour où je m'arrêterai, ce sera quelque chose de très douloureux... Mais c'est une chose à laquelle je me prépare depuis des années déjà. Tant que je me sens proche de mon public, ça va. Mais un jour je m'arrêterai, c'est sûr. Je crois que ce qui sera plus fort que ma passion pour ce métier, c'est la crainte de tout gâcher. Parce que ce qui me fait peur surtout, c'est l'idée de ne pas me rendre compte que je vieillis, et que je ne parle plus le même langage. C'est ça qui me fera décrocher : lorsque je ne parlerai plus « leur » langage. Et je veux que ce soit par ma propre volonté, par delà ma tristesse.

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#Posté le mercredi 28 novembre 2012 04:00

Modifié le vendredi 30 novembre 2012 22:24

France Gall

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France Gall prendra du recul et enregistrera peu pendant les années qui suivront. Elle ne consentira à reprendre le chemin des studios qu'à condition d'enregistrer un album avec Berger. Elle s'investira comme jamais dans cette création à deux voix, pas tout à fait un duo : ce Double Jeu surprendra en 1992.
Gall et Berger annoncent une série de concerts dans diverses salles parisiennes comme La Cigale et Bercy. Le projet est interrompu par la disparition brutale de l'auteur-compositeur-interprète, mort d'une crise cardiaque foudroyante, le 2 août 1992.

France Gall

Marquée par cette disparition, par de sérieux problèmes de santé et par le décès de l'aînée de leurs enfants en 1997 de la mucoviscidose, France Gall, si elle a fait depuis de nouvelles apparitions sur la scène musicale (Bercy 1993, Pleyel 1994, Olympia 1996), est moins présente dans l'univers médiatique.

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Une émission pour la télévision, réalisée par Jean-Christophe Averty et consacrée aux chansons de France, est distribuée aux États-Unis en 1965.
France est alors pressentie par Walt Disney pour incarner Alice dans une version musicale qu'il souhaite réaliser après avoir déjà fait Alice au pays des merveilles en dessin animé en 1951 et dont il n'est pas satisfait musicalement. C'est le seul projet cinématographique auquel France répond favorablement, alors qu'elle a toujours demandé à son entourage de « l'empêcher de faire du cinéma ». Disney, déjà gravement malade, meurt le 15 décembre 1966 et son idée disparaît avec lui.
Pourtant, en mars 1974, France Gall participe au téléfilm Notre correspondant à Madras réalisé par Jean-Pierre Spiero et diffusé sur la nouvelle troisième chaîne. France incarne la secrétaire lascive de Sacha Pitoëff dans cette courte fiction (25 min) d'une série expérimentale et ambitieuse voulue par la chaîne. Ce téléfilm et cette série ne laisseront pas un souvenir marquant dans l'histoire de la télévision française.
En 1988, France refuse même un projet cinématographique de Michel Berger. C'est ce qu'elle confie à Christophe Nicolas sur Radio Nostalgie :
— Christophe Nicolas : Après l'énorme succès de l'album Babacar en 88. [...] Il voulait faire réaliser un film...
— France Gall : C'était un film musical. [...] J'ai refusé de faire ce film à la grande tristesse de Michel parce que je déteste jouer la comédie. J'aurais dû jouer la comédie, même si je devais chanter c'est quand même jouer la comédie. J'avais déjà du mal à tourner des clips de trois minutes, donc je me suis dit si je pars dans un film ça va être horrible, je vais être malheureuse. Voilà pourquoi ça ne s'est pas fait.
En 1993 commence une collaboration cinématographique avec son amie, la scénariste Telsche Boorman qui s'arrête avec le décès de Telsche en 1996.
Enfin, en 1996, elle contacte Jean-Luc Godard, dont elle a notamment aimé le film Nouvelle Vague (1990), pour qu'il réalise le clip de sa chanson Plus haut suite à la sortie de son album France. Godard, qui, jusque-là, n'avait jamais été sollicité pour tourner un clip, accepte. Ils mettent en boîte, dans les bureaux du cinéaste à Rolle (Suisse), un minifilm, car Godard, après avoir visionné de nombreux clips, lui a dit : « On ne va pas faire ça quand même, vous êtes d'accord. » Cela aboutira au pictural et onirique Plus oh ! qui, après son unique diffusion le 20 avril 1996 sur M6, sera interdit d'antenne, Godard ne s'étant pas acquitté de tous les droits d'auteur (voir l'album France, section « Autour de l'album »).

France Gall

De 1964 à 1967, elle vit une histoire d'amour passionnelle avec Claude François ; elle a alors 17 ans. En 1967, le couple se sépare. Cette séparation inspirera à Claude François les paroles de Comme d'habitude. Ils ne se reverront pas avant 1973 et de faire un duo ensemble en septembre 1974.
Elle vivra ensuite avec le chanteur Julien Clerc de 1970 à 1974. C'est en 1974 qu'elle rencontre Michel Berger. En 1976 France Gall et Michel Berger se marient. De cette union naîtront Pauline et Raphaël.
En 1969, France Gall découvre l'île de N'Gor près de Dakar au Sénégal, pays dont elle est tombée amoureuse et où elle va régulièrement se ressourcer depuis (elle y fera construire sa « résidence-refuge » en 1990).
Peu encline au culte de la personnalité, France Gall refusera toute création de fan-club et n'encouragera pas l'édition de biographies : « Je n'écrirai jamais d'autobiographie. Mon livre, c'était cet autoportrait26 que j'ai voulu le plus sincère possible. Les chanteurs ne trichent pas. Chanter, ce n'est pas simplement aller chercher de l'air et le ressortir en mots et en notes. C'est donner, se livrer, s'exposer. » Elle précisera : « Qu'il reste quelque chose de moi m'indiffère. Je ne suis pas comme ces personnalités politiques qui éprouvent le besoin de faire bâtir un monument afin de laisser une trace tangible de leur passage : moi, je ne construis que ma vie... »

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Énigmes

Claude Dejacques, producteur chez Philips en 1966, conçoit de sortir, pour le 1er avril de la même année, un album-gag dans lequel les plus grands artistes maison échangent leurs tubes respectifs. Ainsi, France Gall reprend Jolie môme, un grand succès de Juliette Gréco en 1961, tandis qu'Anne Sylvestre reprend L'Amérique, un tube de France Gall en 1965. Comme beaucoup d'idées originales, l'album poisson d'avril 1966 restera dans les placards de Philips, on ignore pour quelles raisons
En 2003, Universal sort le CD Volume no 5 (S.O.S. mesdemoiselles) de son anthologie compilée Pop à Paris. C'est avec surprise qu'on découvre et entend France Gall chanter un titre dit « inédit » écrit par Serge Gainsbourg en 1967, Bloody Jack, avec les mêmes musique et arrangements que ceux de sa chanson gainsbourgienne Teenie Weenie Boppie sortie la même année. Le texte de ce Bloody Jack est identique à celui de la chanson du même titre que Gainsbourg interprétera en 1968 sur une musique totalement différente. Pour épaissir le mystère, Zizi Jeanmaire reprend, toujours en 1968, la version de Gainsbourg avec un texte légèrement modifié.

France Gall

Hommages

Ses ruptures sentimentales ont inspiré deux chansons :
1967 : Comme d'habitude de Claude François (paroles de Claude François et Gilles Thibaut, musique de Claude François et Jacques Revaux)
1975 : Souffrir par toi n'est pas souffrir de Julien Clerc (paroles d'Étienne Roda-Gil et musique de Julien Clerc).
Michel Berger lui consacre également deux chansons d'amour :
1974 : La Déclaration, (paroles et musique de Michel Berger)
1983 : Lumière du jour (paroles et musique de Michel Berger)

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#Posté le jeudi 29 novembre 2012 05:00

Modifié le jeudi 06 mars 2014 06:19

France Gall - Babacar

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#Posté le jeudi 06 décembre 2012 04:00

France Gall - Ella Elle L'a

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#Posté le vendredi 07 décembre 2012 10:00

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