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dessinsagogo55

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8 articles taggés 30 décembre

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Le petit déjeuner

Le petit déjeuner


Et qu'au retour tantôt un ample déjeuner 
Longtemps nous tienne à table et s'unisse au dîner

" BOILEAU "


Tags : Petit déjeuner, Plateau, Confiture, Boileau, Citation ., Eric Picard, dessinsagogo55, Dessin, Alimentation, 30 décembre 2012, 30 décembre, 2012
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#Posté le samedi 29 décembre 2012 21:00

Modifié le dimanche 19 juillet 2015 17:33

Del Shannon


Del Shannon

Del Shannon (30 décembre 1934 - 8 février 1990) est une star américaine du rock'n'roll des années 1960 à 1980, dont le plus gros succès, est Runaway sorti en 1961.




Del Shannon de son vrai nom Charles Weedon Westover, est né à Grand Rapids dans le Michigan (USA). Il grandi à Coopersville, petite ville proche de Grand Rapids. Il achète sa première guitare pour 5 $ et apprend l'Ukulélé et la guitare. Il écoute de la musique Country (notamment Hank Snow et Lefty Frizzell). En 1954, il est enrôlé dans l'armée. Lorsque son service est terminé, il retourne dans le Michigan, à Battle Creek, et travaille dans une fabrique de meuble et comme conducteur de camions. Il passe son temps libre au Hi-Lo Club, dans un groupe dirigé par le chanteur Doug DeMott et y joue de la guitare rythmique.
En 1958, Doug DeMott est remercié. Charles Westover lui succède sous le nom de Charlie Johnson et renomme le groupe The Big Little Show Band. Au début de l'année 1959, Max Crook se joint au groupe, comme joueur de son invention, le Musitron, l'un des premiers synthétiseurs de l'époque.
En juillet 1960, Charles Westover et Max Crook signent pour enregistrer leurs chansons sous le label Bigtop. Balk suggère alors à Charles Westover de prendre un nouveau nom de scène, se sera désormais Del Shannon, une combinaison entre un ami de Charles et sa voiture favorite : une Cadillac Coupé.
Del Shannon et Max Crook s'envolent pour New York. Mais les premières séances d'enregistrement n'aboutissent pas. Shannon et Crook réécrivent la chanson à l'origine appelée little Runaway en utilisant le Musitron. Il l'enregistre finalement le 21 janvier 1961 ; le tube sortira en février. Le succès est foudroyant: Runaway est propulsé à la première place de Billboard magazine en avril.
D'autres succès suivent : Hats Off to Larry qui culminera à la cinquième place du Billboard magazine en 1961, So Long, Baby atteindra la douzième place en 1963...
En 1963, Del Shannon devient le premier Américain à enregistrer une reprise d'une chanson des Beatles : "From Me to You".
En août 1963, les relations entre le label Bigtop et Del Shannon se détériorent. Ce dernier décide alors de fonder son propre label, Berlee Records. Deux singles seront produits : Sue Gotta Be Mine, qui aura un succès modéré au États-Unis, en faisant une 71e place, et un bon succès en Angleterre en se plaçant à la 21e place. Le deuxième single, That's The Way Love Is sera rapidement transféré sur le label Amy ; le label Berlee Records disparaît alors.
Del Shannon produit plusieurs chansons, tel que : Handy Man, en collaboration avec Jimmy Jones, Do You Want To Dance, en collaboration avec Bobby Freeman. Il sort un peu plus tard Keep Searchin'(no 3 au Royaume-Uni ; no 9 pour les États-Unis), et Stranger in Town (no 40 au Royaume-Uni).
En fin de l'année 1964, Del Shannon a rendu hommage à l'une de ses propres idoles musicales avec : "Del Shannon chante Hank Williams", produit sous le label Amy, publié dans les derniers jours de 1964.
En 1966, Del Shannon signe avec le label Liberty. Il produira, le plus souvent en collaboration avec d'autres artistes : "The Hurt Big", "Under My Thumb", "I Go To Pieces"... En 1972, Del Shannon enregistre "Live In England", qui sera publié en juin 1973. En avril, il signe avec le label Island Records.
Dans les années 1970, la carrière de Del Shannon se trouve handicapée par son alcoolisme. Pourtant, en 1978, il arrête de boire et commence à travailler sur "Sea of Love", qui sortira au début de l'année 1980.
En 1982, il monte sur scène au Bottom Line. Il y joue de vieilles chansons et des airs rock'n'roll. En 1988, Del Shannon chante "The World We Know" avec le groupe The Smithereens, pour leur album Green Thoughts. Auparavant, en 1975, Shannon avait enregistré les pistes avec Lynne, avec "In My Arms Again", une chanson country enregistré sous le label Warner Brothers.
Souffrant de dépression, Del Shannon se suicide le 8 février 1990 avec une carabine de calibre .22 long rifle à son domicile de Santa Clarita en Californie, après la prise d'un médicament anti-déprésseur Prozac.
Shannon a été intronisé au Rock and Roll Hall of Fame en 1999, et ses chansons ont été reconnues par le Rockabilly Hall of Fame.
En 2005, Del Shannon a été intronisé au Rock and Roll Michigan Legends Hall of Fame. En 2007, l'enregistrement par Del Shannon de "Runaway" a été voté la première chanson légendaire du Michigan. Del Shannon a eu deux autres enregistrements reconnus comme des chansons légendaires du Michigan : Keep Searchin' en 2008 et Hats Off to Larry en 2009.

La "chanson Crocodile Rock" par Elton John et Bernie Taupin a été nettement influencée par Del Shannon "Cry myself to Sleep".
En 2009, "Runaway" a été utilisé dans l'épisode 21 de la 3e saison de la série télévisée Heroes.









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Tags : Del Shannon, Charles Weedon Westover, Charles, 30 décembre 1934, 30 décembre, 1934, Décès, 8 février 1990, 8 février, 1990, Chanteur, Musique, Rock
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#Posté le mardi 08 février 2022 04:00

Madame de Pompadour



Pendant l'éloignement de François Poisson, sa femme née Madeleine de La Motte, « belle à miracle », a eu entre autres amants, le riche fermier général Charles François Paul Le Normant de Tournehem, célibataire et amateur d'art. Celui-ci, après avoir veillé à l'éducation des deux enfants de sa maîtresse, Jeanne-Antoinette et Abel-François (né en 1725), fit épouser à la première dès qu'elle eut vingt ans, le 9 mars 1741 à Saint-Eustache, son neveu et héritier Charles-Guillaume Le Normant d'Étiolles, âgé de vingt-quatre ans.
Le couple eut un fils Charles Guillaume Louis, né le 26 décembre 1741, baptisé à l'ancienne paroisse Saint-Paul mais qui meurt dans sa première année. Le 10 août 1744 naît une fille Alexandrine, baptisée à Saint-Roch.
Ses contemporains considèrent Jeanne-Antoinette Le Normant d'Étiolles comme assez belle, d'une taille au-dessus de l'ordinaire, svelte, aisée, souple, élégante ; son visage était d'un ovale parfait, ses cheveux plutôt châtain clair que blonds. Ses yeux avaient un charme particulier, qu'ils devaient peut-être à l'incertitude de leur couleur. Elle avait le nez parfaitement bien formé, la bouche charmante, les dents très belles, un sourire délicieux, la plus belle peau du monde.
La beauté de Jeanne-Antoinette et son esprit la font connaître et elle devient l'hôtesse des salons cultivés et mondains de Paris. Elle donne des représentations intimes dans le petit théâtre qu'elle a fait construire dans son château d'Étiolles, à côté de Sénart où le couple s'installe et où le roi Louis XV vient souvent chasser. C'est au cours d'une de ses chasses que le roi la remarque.

Madame de Pompadour

Madame de Pompadour par François Boucher (vers 1758)

Tags : 1758, Madame de Pompadour, François Boucher, 1759, 30 décembre 1721, 30 décembre, 1721, Décès, (1)
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#Posté le samedi 11 août 2012 04:00

Madame de Pompadour

Proche du père de Jeanne-Antoinette, Joseph Pâris avait été exilé de 1726 à 1729 sous le gouvernement du cardinal de Fleury. La mort de celui-ci, en janvier 1743, donne l'occasion aux frères Pâris, au cardinal de Tencin, à sa s½ur la marquise de Tencin et au maréchal de Richelieu de rentrer en grâce. Ce cercle dispose d'une occasion pour se placer auprès de Louis XV. La jeune Jeanne-Antoinette, qui est très proche des Pâris, paraît susceptible de plaire au roi. Le stratagème mis en place fonctionne et porte ses fruits en 1745.
Le 23 février 1745 est célébré le mariage religieux du fils du roi, le dauphin Louis-Ferdinand, avec l'infante Marie-Thérèse d'Espagne. Des fêtes sont organisées pendant huit jours pour cet événement. Le 25 février a lieu dans la Galerie des Glaces au château de Versailles, le bal des Ifs où est invitée Jeanne-Antoinette, sous l'apparence de Diane chasseresse. Toute la cour remarque que le roi s'entretient longuement avec cette belle inconnue. Trois jours plus tard, le 28 février, au cours du bal offert à l'Hôtel de ville de Paris par le corps municipal, nouvelle rencontre entre Madame d'Étiolles et le roi Louis XV.

Jeanne-Antoinette devient une visiteuse régulière et Louis XV l'installe au château de Versailles dans un appartement situé juste au-dessus du sien, relié par un escalier secret.

En juillet, le roi lui fait don du domaine de Pompadour, récemment acquis par la Couronne, la créant ainsi marquise, tandis que Jeanne-Antoinette obtient de son mari une séparation légale. En effet, le Châtelet de Paris prononce le 15 juin 1745, un arrêt de séparation de corps et de biens. Le 14 septembre 1745, elle est officiellement présentée à la cour. Elle a 23 ans. Les milieux dévots d'une part et les milieux aristocratiques conservateurs d'autre part concentrent leurs attaques sur la nouvelle maîtresse du roi, certes pécheresse mais surtout parvenue puisque issue de la haute bourgeoisie et non de l'antique noblesse comme l'étaient les précédentes favorites du roi. La veille de Noël, le 24 décembre 1745, décède sa mère Louise Madeleine de la Motte à l'âge de quarante-six ans.

En 1746, Louis XV offrit à la Marquise de Pompadour une parcelle d'environ 6 hectares dans le petit parc de Versailles. Elle y fit construire par l'architecte Gabriel une demeure pleine de charme, avec des volières, qu'elle appela son Ermitage.

En 1748, la marquise acquiert le château de la Celle, à quelques kilomètres de Versailles. La reine et le Dauphin, appuyés par les milieux dévots, pressent le roi de faire cesser cette relation adultérine notoire et finissent par le faire céder après de nombreuses années de résistance.

Après 1752, si les relations entre le roi et sa favorite prennent un tour platonique, voire simplement amical, Jeanne-Antoinette ne quitte pas la cour pour autant et reste dans l'entourage immédiat de la famille royale, alignant sa conduite sur celle qu'avait eue en son temps la marquise de Maintenon. Mme de Pompadour excellait à distraire Louis XV, à organiser des fêtes, des représentations théâtrales, à entretenir le goût du souverain pour les bâtiments et les jardins.

Ne pouvant contenter la sensualité du roi et craignant d'être supplantée par une dame de la cour, elle fournit à son ex-amant des jeunes femmes ou jeunes filles, logées dans la maison du Parc-aux-cerfs, actuel quartier Saint-Louis, à Versailles. Les plus célèbres furent Anne Couppier de Romans, qui eut un fils, Louis Aimé, que le roi reconnut sans le légitimer (ce qui fit trembler la marquise), et Marie-Louise O'Murphy de Boisfailly, dite Morphyse, avec qui il eut une fille, Agathe Louise.

En 1753, Louis XV achète l'hôtel d'Évreux (actuel Palais de l'Élysée) et l'offre à son amie pour en faire sa résidence parisienne.

Le 15 juin 1754, la fille unique de la marquise, Alexandrine, née de son mariage, dont elle avait obtenu la garde et qu'elle élevait depuis telle une princesse royale, contracte une péritonite aiguë au couvent des Dames de l'Assomption, rue Saint-Honoré à Paris, où elle recevait son éducation. Madame de Pompadour, retenue à Versailles, n'est pas présente. Lorsque la nouvelle lui parvient, Louis XV dépêche en urgence deux de ses médecins personnels au chevet de l'enfant, mais ils arrivent trop tard. La jeune Alexandrine, âgée de neuf ans, a déjà succombé. La marquise, profondément affectée, ne se remettra jamais vraiment de ce drame. Quelques jours plus tard, le 25 juin 1754 décède son père, François Poisson .

Pendant son « règne » de vingt ans, elle maintient des rapports cordiaux avec la reine. Mme de Pompadour entretient également des relations avec les ministres qu'elle invite parfois dans ses appartements.

Elle appuie la carrière du cardinal de Bernis, du duc de Choiseul et soutient le renversement des alliances de la Prusse vers l'Autriche qui se concrétise par la guerre de Sept Ans et la perte de la Nouvelle-France. La légende veut que la marquise, pour consoler le roi très affecté par la déroute de Rossbach, l'aurait exhorté à ne pas s'affliger outre mesure, concluant par ces mots : « Au reste, après nous, le Déluge ».

Madame de Pompadour

La marquise de Pompadour par Maurice Quentin de La Tour (1748-55)


Tags : Maurice Quentin, Madame de Pompadour, 1759, 30 décembre 1721, 30 décembre, 1721, Décès, (1)
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#Posté le samedi 11 août 2012 05:00

Madame de Pompadour

La future marquise de Pompadour voit le jour à Paris : « Du mercredi 30 décembre 1721, fut baptisée Jeanne-Antoinette Poisson, née d'hier, fille de François Poisson, écuyer de Son Altesse royale Monseigneur le duc d'Orléans, et de Louise-Madeleine de La Motte, son épouse, demeurant rue de Cléry... ». Le baptême est célébré à l'église Saint-Eustache. Jeanne-Antoinette doit ses prénoms à son parrain, Jean Paris de Montmartel, et à la nièce de ce dernier, Antoinette Justine Pâris, sa marraine . Les parents de Jeanne-Antoinette se sont mariés trois ans plus tôt, le 11 octobre 1718 à Saint-Louis des Invalides.
Son père officiel, François Poisson, a débuté comme conducteur dans le service des vivres. Remarqué par les frères Pâris, des financiers liés à la famille de la Motte, il a rendu de grands services en Provence, au moment de la peste. Mais, chargé comme commissaire aux vivres du ravitaillement de Paris pendant la disette de 1725, il est accusé de trafics et ventes frauduleuses. François Poisson est contraint de quitter le pays, et s'exile en Allemagne. Le 23 avril 1727, une commission du Conseil le déclare débiteur pour la somme de 232 430 livres. Le 12 août de la même année, une sentence du Châtelet de Paris décide la séparation de biens avec son épouse, mais leur maison rue de Saint-Marc est saisie. Avant son départ, François Poisson confie sa fille Jeanne-Antoinette au couvent des Ursulines à Poissy en 1727. Ce couvent est connu pour l'éducation des jeunes filles issues notamment de la bourgeoisie. La santé de Jeanne-Antoinette est fragile. Mais elle souffre aussi moralement d'une double absence : celle de son père exilé, et celle de sa mère qui mène une vie pour le moins mouvementée. En janvier 1730, Madame Poisson reprend sa fille à Paris, rue Neuve des Bons-Enfants. Jeanne-Antoinette découvre alors le salon littéraire de Madame Claudine-Alexandrine Guérin de Tencin, une amie de sa mère. C'est dans ce cercle que la jeune fille va apprendre l'art de la conversation et les valeurs de l'esprit.


Madame de Pompadour

Madame de Pompadour par François Boucher (1759)

Tags : Madame de Pompadour, François Boucher, 1759, 30 décembre 1721, 30 décembre, 1721, Décès, (1)
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#Posté le samedi 11 août 2012 06:00

Ils divorcent après 77 ans de mariage



Ils divorcent après 77 ans de mariage

Par Eric Mettout, publié le 30/12/2011 à 19:17, mis à jour à 19:27

Elle l'avait trompé dans les années 40, il ne l'a pas supporté: ce couple de nonagénaires italiens a entamé une procèdure de divorce. Et battu un record du monde.

Elle avait eu une aventure dans les années 40; il l'a découverte plus de 70 ans plus tard, en tombant, quelques jours avant Noël, sur une lettre de l'amant à la maîtresse. Il ne l'a pas supporté: après avoir obtenu ses aveux, Antonio, 99 ans, a décidé de se séparer de Rosa, 96 ans. Il a entamé une procédure de divorce après 77 ans de mariage, malgré leurs cinq enfants, une bonne douzaine de petits enfants et un arrière petit fils.

La presse italienne, qui s'est emparée avec délectation de cette histoire de désamour, attribue aux origines méridionales des deux protagonistes cette tardive poussée de fièvre conjugale: Antonio est originaire de Sicile, où l'on ne rigole pas avec l'adultère, Rosa de la ville de Naples.

Peut-être se consoleront-ils en recevant le titre de couple le plus âgé ayant jamais divorcé. Le précédent record appartenait à deux Britanniques, Bertie et Jessie Wood, qui, eux, n'avaient que 98 ans et étaient mariés depuis 36 ans.

Il leur faudra d'abord passer devant le juge, qui a fixé l'audience au mois de mars prochain. Si les deux tourtereaux sont toujours d'attaque.


Tags : Divorce, Actualité, 30 décembre, 30 décembre 2011, 2011, Un monde fou, Un monde de fou
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#Posté le jeudi 15 novembre 2012 08:00

Robert Hossein, acteur et metteur en scène de la démesure, est mort

 
 
 Robert Hossein, acteur et metteur en scène de la démesure, est mort
 
 
Robert Hossein, acteur et metteur en scène de la démesure, est mort 
L'artiste, mort ce jeudi 31 décembre à l'âge de 93 ans, acquiert sa notoriété avec la série des « Angélique, marquise des anges » dans les années 1960. Passionné de scène, il dirige celle de Reims de 1971 à 1976, avant de se lancer dans des superproductions théâtrales qui connaîtront un énorme succès.
 
Par Brigitte Salino
Publié aujourd'hui à 12h49, mis à jour à 12h58 
Il aimait les loups et se voyait tel un loup dans la steppe, aux aguets, traqué par on ne sait quelle peur, courant toujours, éperdument. Le jeudi 31 décembre 2020, au lendemain de son anniversaire, sa course s'est arrêtée : Robert Hossein est mort à l'hôpital à la suite d'« un problème respiratoire », à 93 ans, a annoncé son épouse, la comédienne Candice Patou. « La seule chose que je laisserai, disait-il, c'est la balafre de Joffrey de Peyrac dans Angélique, marquise des anges. Parfois peut-être une jeune fille viendra poser une rose sur ma tombe, en souvenir. » La balafre, oui, mais aussi la belle gueule cassée, et la voix rocailleuse disant à Michèle Mercier : « Madame, je ne force jamais une biche aux abois. »
 
En parlant ainsi de lui-même, Robert Hossein se laissait aller à une coquetterie pardonnable. Il savait bien que son rôle d'acteur dans la série triomphale des années 1960 n'effacerait pas tout à fait celui de metteur en scène, et qu'il resterait dans le théâtre comme un créateur de la démesure, inscrit au livre Guiness des records pour des chiffres de fréquentations inégalés : 700 000 spectateurs pour Jésus était son nom, une de ses productions pharaoniques, en 1991.
 
Générosité
 
Car Robert Hossein voyait tout en grand. Excessif et impétueux, idéaliste et exaspéré, croyant et blasphématoire, il était « trop », pour employer le langage d'aujourd'hui. Mais on ne pouvait en vouloir à cet homme qui savait se montrer insupportable mais délicieux, et portait haut une grande qualité : Robert Hossein avait la générosité chevillée à l'âme, cette âme slave à laquelle il revenait toujours, dans les conversations.
 
Il faut dire que ses parents lui ont légué une malle remplie d'imaginaire, de musiques et de saveurs. Son père venait de Samarcande, en Asie centrale, sa mère de Kiev, en Ukraine. Ils se rencontrent à Berlin dans les années 1920, où le père abandonne ses études de médecine pour la musique. La mère, elle, veut être comédienne.
 
Quand Robert Hossein naît, le 30 décembre 1927, ils vivent à Paris, et tirent le diable par la queue. Un logement au dernier étage, rue de Vaugirard, avec les toilettes quelques étages plus bas. Un fils qu'ils envoient dans des pensions d'où il se fait renvoyer, parce qu'ils ne peuvent pas payer. Robert Hossein arrête l'école après le certificat d'études primaires, et il regrettera toute sa vie de ne pouvoir s'appuyer que sur sa formation d'« autodidacte ».
 
Heureusement, il y a les cinémas de quartier, où le jeune homme se gave de films, et la rue, les cafés, les rencontres. A la fin de la seconde guerre mondiale, Robert Hossein navigue à Saint-Germain-des-Prés, croise Jean-Paul Sartre, Jean Genet, Boris Vian, cherche à se lancer dans le métier de comédien. Il a suivi des cours chez Simon, qui lui a conseillé d'en donner lui-même à des héritières, pour gagner un peu d'argent, et il commence à obtenir de petits rôles au cinéma, à partir de 1948 (on le voit en silhouette dans Le Diable boiteux, de Sacha Guitry).
La gloire
 
En 1949, il se fait remarquer avec Les Voyous, une première pièce qu'il écrit et met en scène au Théâtre du Vieux Colombier. A l'écran, il fait son chemin, avec des rôles de plus en plus importants, aux côtés de stars, Brigitte Bardot dans Du rififi chez les hommes, de Jules Dassin (1955) ou Sophia Loren dans Madame Sans-Gêne, de Christian Jaques (1961). En 1964, le voilà star à son tour, avec le premier des cinq films consacrés à « Angélique » par le réalisateur Bernard Borderie, d'après les livres d'Anne et Serge Golon : Angélique marquise des anges, puis Angélique et le roy (1965), Indomptable Angélique et Merveilleuse Angélique (1967), Angélique et le sultan (1968).
 
« Ce mélodrame où l'érotisme s'interpose à tout moment est à déconseiller », tranche la Centrale catholique à la sortie du premier film. Les spectateurs font fi de l'anathème. Le succès de la jeune et belle Angélique Sancé de Monteloup, cédée par son père vénal à un mari vieux, boiteux et laid, Joffrey de Peyrac, dont au début la simple vue du visage balafré la repousse, ce succès donc s'amplifie à chaque nouvel épisode, et s'amplifiera encore avec les multiples retransmissions à la télévision, au cours des décennies suivantes.
 
Pour Robert Hossein comme pour Michèle Mercier, c'est la gloire. Pendant cette période faste, l'acteur réalise ses propres films (il en retenait Toi, le venin et Le Vampire de Düsseldorf), et il tourne beaucoup, avec ses amis Roger Vadim (Le Repos du guerrier, Le Vice et la Vertu...) ou Christian Marquand (Les Grands Chemins), mais aussi avec Marguerite Duras, dans La Musica, en 1967. Sur le plateau, avant le « moteur », ce n'est pas la joie : « Concentrez-vous ! Pour vous, Hossein, ça sera plus long », lance Marguerite Duras, qui dit à son acteur : « Vous êtes un Don Juan de bazar, un Casanova pour midinettes, mais je ferai de vous quelqu'un d'intelligent. » Robert Hossein se rappelait en avoir eu « gros sur la patate », mais il reconnaissait n'avoir jamais eu d'aussi bonnes critiques que pour La Musica.
 
Et puis, sur le fond, il s'en moquait. Il avait d'autres préoccupations : « Je voulais devenir riche, avoir de belles voitures, voyager à travers le monde et descendre dans les palaces. » Vivre ce qu'il n'avait pas vécu, avoir ce qu'il n'avait pas eu dans l'enfance : Robert Hossein se « vautre », telle est son expression, dans la jet-set. Jusqu'au jour où il en a assez. Son désir d'absolu et son impulsion le poussent ailleurs, loin de Saint-Tropez et de Gstaad où sa place est acquise.
 
Le théâtre
 
En 1971, Robert Hossein part diriger une scène publique à Reims. Ses amis n'y croient pas : « A la semaine prochaine », lui disent-ils quand il s'en va. Il reviendra à Paris cinq ans plus tard, après avoir mené une expérience en accord avec sa passion déferlante pour le théâtre, qu'il veut avant tout populaire. Jean Vilar, Roger Planchon ou Patrice Chéreau l'impressionnent, mais Robert Hossein ne se reconnaît pas dans leurs esthétiques. La sienne doit, dit-il, à celle des films de son enfance dans les cinémas de quartier qui sentaient le crésyl. Elle se fonde sur le partage de l'émotion, la simplicité du propos, la force du spectaculaire. Son slogan, à Reims, est explicite : « Du théâtre comme vous n'en voyez qu'au cinéma. »
 
Dostoïevski (Crime et châtiment), Gorki (Les Bas-Fonds), Shakespeare (Roméo et Juliette) : Robert Hossein donne le ton dès ses premières mises en scène, qui attirent des cars entiers de gens peu ou jamais venus au théâtre. Dans la même journée, certains dimanches, ils visitent la cathédrale et le musée, puis assistent à une représentation. En 1973, ils peuvent voir Isabelle Adjani dans La Maison de Bernarda, de Lorca. Robert Hossein l'avait repérée dans un café proche du Conservatoire, à Paris. Il a convaincu ses parents de la laisser venir à Reims, où pour elle tout a commencé.
 
Isabelle Adjani n'est pas la seule que Robert Hossein engage : Isabelle Huppert (Pour qui sonne le glas, d'après Hemingway), Anémone (La Prison, d'après Simenon), Jacques Villeret (Les Fourberies de Scapin, de Molière) et Jacques Weber (Crime et châtiment et Les Bas-Fonds) comptent parmi les comédiens dirigés par le metteur en scène, qui ouvre une école et invite des spectacles de Roger Planchon, Marcel Maréchal ou la Comédie-Française.
 
Incurablement optimiste
 
Tout cela coûte cher, Robert Hossein ne lésine pas sur les dépenses. Il revendique le luxe : « Je suis né pauvre avec une cervelle de riche », dit-il pour justifier des sommes qu'il juge nécessaires à l'édification d'un théâtre populaire. Mais les pouvoirs publics ne le suivent pas. Faute d'argent, il quitte Reims en 1976.
 
Découragé, mais incurablement optimiste, Robert Hossein crée sa compagnie, et s'appuie sur des producteurs et des mécènes pour mener ses projets. A lui désormais les grandes salles parisiennes, qu'elles soient à l'italienne ou, ce qu'il préfère, anonymes comme le Palais des sports, où il crée La Prodigieuse Aventure du Cuirassé Potemkine, dès 1975. Ce n'est pas une pièce, mais ce que Robert Hossein lui-même appelle un « grand spectacle ». Soit une superproduction, avec un cuirassé sur l'immense plateau, des voix sonorisées, des comédiens inconnus, peu de texte, des images en technicolor et des musiques expressives, de Chostakovitch à Jean Ferrat.
 
Pour « Potem », comme l'appelle Hossein, qui coupe tous les mots, Alain Decaux et Georges Soria ont veillé sur la partie historique. Avec André Castelot, ils accompagneront Robert Hossein dans ses plus grandes productions Notre-Dame-de-Paris (1978), Danton et Robespierre (1978), Les Misérables (1980), Un homme nommé Jésus (1983), La Liberté ou la Mort (1988), Je m'appelais Marie-Antoinette (1993), 1940-1945 : de Gaulle, celui qui a dit non (1999).
 
Souvent dans les chroniques, ces spectacles sont résumés en chiffres : nombre de comédiens et figurants (en moyenne, pas loin de cent), puissance des projecteurs et de la sonorisation (960 kw et 20 000 watts pour Un homme nommé Jésus), coût du montage (44 millions de francs pour La Liberté ou la Mort), et évidemment, nombre de spectateurs (par centaines de milliers). Ce qui semble avant tout compter, c'est l'exploit. Le « trop » façon Hossein : gigantisme et émotion.
 
Sur le fond, les avis sont résolument partagés entre ceux qui pensent qu'il y a là du vrai théâtre populaire, et ceux qui, non sans raison, jugent démagogiques les tableaux vivants et l'imagerie de confiserie, les personnages linéaires et les propos simplistes. « Je travaille avec ma mythologie héritée de l'enfance, répond Robert Hossein, et je raconte l'histoire des humiliés, des offensés, des laissés-pour-compte de l'avidité humaine. » Il est vrai que l'homme enrage de ne pouvoir changer le cours du monde : croyant, il vit dans l'espoir de Dieu ; autodidacte, il veut se battre pour la connaissance ; citoyen, il rêve d'être « ministre de la Misère. L'Etat serait ruiné », dit-il, toujours avec son sens épuisant de la nuance, et son regard noir anxieux à la Raskolnikov, un de ses héros.
 
Dans ces années-là, rien ne semble devoir arrêter la frénésie d'entreprises de Robert-le-loup, comme l'appelait son grand ami Frédéric Dard. L'époque s'y prête : pas de crises majeures, pas encore de report massif de l'attention sur Internet, pas de débats religieux sévères. En 1987, une nouvelle étape est franchie avec L'Affaire du courrier de Lyon : cent spectateurs, les premiers à avoir levé le doigt, forment un jury populaire ; ils prennent place sur le plateau, et, le procès achevé, ils ont dix secondes pour voter en appuyant sur un bouton : vert, c'est l'innocence de Joseph Lesurques ; jaune, la complicité ; rouge, la culpabilité. Grâce à Hewlett-Packard, qui a mis à disposition un dispositif informatique, le vote s'affiche sur des écrans.
 
La bérézina
 
Six ans plus tard, il n'y a plus de jurés pour Je m'appelais Marie-Antoinette ; à l'entracte, tous les spectateurs sont invités à voter : liberté, exil, prison ou mort pour la reine. La plupart du temps, ils choisissent l'exil, mais c'est par la scène de la guillotine que s'achève le « show », pour bien montrer la réalité. Robert Hossein reprendra ce procédé en 2010 pour L'Affaire Seznec, un procès impitoyable, et c'est l'innocence qui sera votée.
 
Mais il ne faut pas croire que Robert Hossein gagne à tous les coups. Quand il met en scène Jules César, en 1985, les spectateurs ne le suivent pas sur le terrain de Shakespeare ; quand, en 1989, il aborde la Résistance, avec Dans la nuit, la liberté, de Frédéric Dard (son indéfectible ami depuis les années 1950, qu'il pleure tous les jours), une partie du public n'a pas envie d'entendre parler de cette période, l'autre pense que les maquisards ne sont pas assez glorifiés.
 
Et quand il porte à la scène Angélique marquise des anges, en 1995, c'est la bérézina : un fauteuil sur quatre est vide. Il faut dire que Robert Hossein, à quelques jours de la première, a fait recouvrir de noir tout le décor, et qu'il apparaît en personne en Joffrey de Peyrac tel qu'il est, à 68 ans. Et puis, il y a cet automne-là les attentats et la grande grève. Le siècle tourne, et avec lui les riches heures des superproductions. S'il continue sur sa voie dans les années 2000, avec Jésus, la résurrection (2000), C'était Bonaparte (2002), On achève bien les chevaux (2004), et un gigantesque Ben-Hur avec une course de sept chars tirés par vingt-huit chevaux au Stade de France (2004, 500 figurants, 13 millions d'euros), Robert Hossein n'est plus porté par le vent de l'époque.
 
L'ayant senti venir, il a bifurqué vers le Théâtre Marigny, à Paris, dont il est devenu directeur artistique, en 2000. L'industriel François Pinault, mécène de nombre de ses spectacles, lui ouvre les portes de la salle des Champs-Elysées, qui appartient à la Mairie de Paris, mais dont il détient la concession. Entièrement rénové, le Marigny devient le « Marigny-Robert Hossein ». Il rouvre en 2000 avec Isabelle Adjani dans La Dame aux camélias, mise en scène par Alfredo Arias.
 
Comme au Théâtre Mogador, où, au début des années 1980, l'avait invité Fernand Lumbroso, le producteur de ses premiers grands spectacles, Robert Hossein monte des pièces de facture classique. Il revient à ses premières amours (Huis clos de Sartre, et Crime et châtiment, d'après Dostoïevski), et retrouve le plateau où il avait dirigé Jean-Paul Belmondo dans Kean, d'après Dumas, et Cyrano de Bergerac, de Rostand (1987 et 1990).
 
En 2008, Robert Hossein quitte la direction artistique du Marigny. Il a 80 ans, ses préoccupations le portent plus que jamais vers la foi, comme en témoignent ses deux derniers spectacles : N'ayez pas peur ! Jean Paul II, en 2007 au Palais des sports, et Une femme nommée Marie, créé pour un seul soir d'août de 2011, et joué devant 25 000 spectateurs et 1 500 malades, à Lourdes. Lui qui avait écrit plusieurs livres de souvenirs (La Sentinelle aveugle, La Nostalgie...) signe un dernier ouvrage avec François Vayne, en 2016 : Je crois en l'homme parce que je crois en Dieu (Presses de la Renaissance). Mais le loup de la steppe disait que, « au moment de crever », son dernier mot serait sûrement : « Ah, marquise... » « La Marquise des anges, c'est mon Rosebud. »
 
Robert Hossein en quelques dates

30 décembre 1927 Naissance à Paris
1964 « Angélique marquise des anges », de Bernard Borderie
1973 Dirige Isabelle Adjani dans « La Maison de Bernarda », à Reims
1987 Met en scène « L'Affaire du courrier de Lyon », au Palais des sports
1990 Dirige Jean-Paul Belmondo dans « Cyrano de Bergerac »
1993 Met en scène « Je m'appelais Marie-Antoinette », au Palais des sports
2020 Mort à 93 ans

 
 
 
 
 
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#Posté le jeudi 31 décembre 2020 09:02

Robert Hossein

Robert Hossein
Robert Hossein, de son vrai nom Abraham Hosseinoff, né le 30 décembre 1927 à Paris 12e, (Seine) et mort le 31 décembre 2020 à Essey-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle)., est un réalisateur, acteur, scénariste, dialoguiste et metteur en scène français.
 
Fils d'un compositeur d'origine perse natif de Samarcande, André Hossein, et d'Anna Mincovschi, une comédienne juive native de Kiev (Ukraine), Robert Hossein suit très tôt des cours de théâtre, auprès notamment de René Simon et de Tania Balachova. Il obtient son premier succès d'estime à 19 ans, avec un rôle dans la pièce Les voyous. Il se dirige un temps vers la mise en scène, avec notamment Docteur Jekyll et Mister Hyde, La Chair de l'orchidée d'après James Hadley Chase, ou bien encore L'Homme traqué, d'après Francis Carco.
Il prend en charge en 1970 le théâtre populaire de Reims, expérimentant un théâtre traité comme un véritable spectacle cinématographique. En 1972, Isabelle Adjani joue avec sa troupe La Maison de Bernarda Alba de Federico García Lorca, qui la consacre (elle entre aussitôt après à la Comédie-Française). À son retour à Paris, Hossein se lance dans une série de grands spectacles au Palais des Sports et du Palais des congrès de Paris, où le public est invité à prendre parti : Le Cuirassé Potemkine, Notre-Dame de Paris, ou bien encore Danton et Robespierre. La comédie musicale Les Misérables connaît un grand succès, et est reprise dans le West End puis à Broadway. De 2000 à 2008, il dirige le théâtre Marigny.
 
Carrière au cinéma
Il commence sa carrière cinématographique en 1948 dans Le Diable boiteux, de Sacha Guitry, où il tient un petit rôle de figuration. Sa carrière s'accélère avec le film de Jules Dassin, Du rififi chez les hommes. Plus tard, il affrontera Jean Gabin, deviendra un des acteurs favoris de son ami Roger Vadim, travaillera avec Yves Allégret, Alexandre Astruc, Édouard Molinaro, Mauro Bolognini, Nadine Trintignant, Christian-Jaque, Claude Autant-Lara et Julien Duvivier.
En 1955, il réalise son premier film, Les salauds vont en enfer, adaptation de la pièce de théâtre de son ami Frédéric Dard, dans lequel il est également acteur. Après Pardonnez nos offenses, qu'il réalise en 1956, et Toi le venin (avec Marina Vlady et la s½ur de celle-ci Odile Versois), le voilà, en 1964, en héros romantique, incarnant Joffrey de Peyrac, dans Angélique Marquise des Anges, puis dans un registre plus intimiste interprète de La musica, de Marguerite Duras, en 1967. En 1968, il retrouve Michèle Mercier, sa partenaire d'Angélique, pour Une corde, un colt, western français qu'il réalise et interprète. De sa filmographie, on retiendra surtout — c'est l'avis de Robert Hossein — Le Vampire de Düsseldorf, film sobre et prégnant, qu'il réalise et interprète avec Marie-France Pisier, qui est alors sa compagne.
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Il multiplie les apparitions comme acteur, notamment dans Le Casse, d'Henri Verneuil. En 1973 il jouait un prêtre et amant de Claude Jade dans l'émouvant Prêtres interdits de Denys de La Patellière ; L'Aurore écrit : « remarquablement interprété par Robert Hossein dont c'est un des meilleurs rôles. » Il a joué avec Johnny Hallyday dans Point de chute, qu'il réalise. En 1981, il fait un retour remarqué dans Les Uns et les Autres de Claude Lelouch. Toujours au cinéma : l'année suivante, Hossein dirige une version monumentale du roman de Hugo Les Misérables, où il n'apparaît pas, et en 1986 il se met scène avec sa femme Candice Patou dans Le Caviar rouge, adaptation par son ami et complice des débuts, Frédéric Dard, de sa propre ½uvre ; l'acteur, lui, a pour partenaire Emmanuelle Béart dans Les Enfants du désordre de Yannick Bellon (1989), et dans Vénus beauté (institut), de Tonie Marshall, en 1999, il joue un ancien aviateur.
En 2009, on a pu le voir aux côtés de Jean-Paul Belmondo dans le film Un homme et son chien réalisé par Francis Huster.
 
Famille
Il s'est marié avec Marina Vlady le 23 décembre 1955 avec qui il a deux fils, Pierre et Igor.
À 34 ans, il épouse ensuite le 7 juin 1962 Caroline Eliacheff alors âgée de 15 ans et deux jours, fille de Françoise Giroud, dont il a un fils, Nicolas, devenu Aaron Eliacheff, rabbin à Strasbourg et qui donne des cours de religion.
En 1973, il partage la vie d'une jeune comédienne, Michèle Watrin (qui incarnait la cousine de Claude Jade dans Prêtres interdits) avant que celle-ci ne trouve la mort l'année suivante dans un accident de voiture.
En 1976, il rencontre Candice Patou, avec qui il se marie ; ils ont un fils prénommé Julien.
 
Religion
Dans les années 1970, il se lie d'amitié avec l'aumônier du théâtre populaire de Reims dont il a la charge. Fils d'une Russe orthodoxe et d'un Azéri de confession zoroastrienne, il se fait baptiser dans la religion catholique, en même temps que son fils Julien. Il est alors au seuil de la cinquantaine.
En 2007, il présente une pièce intitulée N'ayez pas peur sur la vie de Jean-Paul II. Il voue une dévotion toute particulière à sainte Thérèse de Lisieux.
En avril 2016, il est reçu par le pape François, sur la place Saint-Pierre à Rome. Il confie alors à Radio Vatican sa motivation pour la défense d'un théâtre populaire « qui permette aux jeunes de trouver des perspectives de culture, de sens et de foi »
 
 
 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Hossein
 

 
 


A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y, Z, 0-9,
Tags : Robert Hossein, Abraham Hosseinoff, Abraham, 30 décembre, 1927, Paris, 31 décembre 2020, 31 décembre, 2020, Essey-lès-Nancy, Cinéma, Acteur, Réalisateur, Metteur en scène
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#Posté le vendredi 31 décembre 2021 03:00

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