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La craie est une roche sédimentaire contenant presque exclusivement du carbonate de calcium CaCO3 et un peu d'argile. La craie est perméable, poreuse et friable. La craie est un calcaire un peu particulier. Généralement très pure, elle peut cependant être marneuse (lorsque le calcaire et l'argile sont en proportions à peu près égales), glauconieuse (si elle contient de la glauconie), dolomitique (si elle contient des recristallisations de dolomite comme dans la craie de Vernon), à silex, etc. La craie contient fréquemment des niveaux de silex interstratifiés. Le tuffeau est de la craie micacée ou sableuse à grain fin, de couleur blanche ou crème parfois jaunâtre, contenant quelques paillettes de mica blanc (muscovite).
Falaises de craie à Étretat
Falaises du Cap Blanc-Nez (Pas-de-Calais, France)
Falaises anglaises « White Cliff », près de Douvres, donnant sur le pas de Calais en face du Cap Blanc-Nez
Anciennes carrières souterraines de craie à Meudon (Hauts-de-Seine, France)
La craie s'est formée par accumulation de squelettes de microorganismes marins, coccolithes essentiellement, à l'époque géologique du Crétacé auquel elle a donné son nom. À ce titre, la craie fait partie des puits de carbone géologiques et elle joue un rôle important pour le cycle du calcium. Au cours du Crétacé supérieur (entre -100 et -65 millions d'années), d'importantes couches de craie se sont déposées sur l'actuel Bassin parisien. Les couches de craie sont souvent des aquifères. Il en est ainsi de la nappe phréatique de l'Artois ou de celle, gigantesque, de la Beauce qui couvre 9 000 km².
Dans le nord de la France les hommes préhistoriques ont creusé la craie pour en retirer de gros nodules de silex noir. La craie a ensuite été exploitée pour produire des pierres de taille, pour alimenter les fours à chaux ou fournir les moellons qui garnissaient l'intérieur des murailles de fortifications (Citadelle de Lille par exemple). C'est l'origine des catiches du Nord-Pas-de-Calais et de Picardie. La craie a aussi été utilisée comme amendement pour les champs. Et enfin, la craie en tant que roche a abrité la nappe de la craie, l'une des plus grandes nappes phréatiques (aquifère) d'Europe, qui alimente en eau des millions de personnes du nord du bassin parisien à la Belgique. La craie pure du crétacé est utilisée comme matériel de peinture. Plus ou moins grasse ou sèche, elle se présente en bâtonnets ou sous la forme de parallélépipèdes. Elle est généralement appliquée directement sur le papier. Les craies grises sont souvent utilisées pour des esquisses, tandis que les craies colorées permettent un travail assez proche des pastels à l'huile. La craie s'emploie aussi au billard pour empêcher le glissement de l'extrémité de la queue sur la boule frappée, permettant ainsi de lui donner des effets.
Craies d'école neuves, à base de craie rocheuse, mais aussi de plâtre
Craie d'école française
Craie d'école allemande
La craie a été utilisée sous forme de bâtons pour écrire sur les tableaux noirs des salles de classe dans les écoles. Aujourd'hui, les craies utilisées pour l'enseignement sont faites de plâtre, lui-même réalisé à partir du gypse qui est une roche saline, additionnée de pigments pour les craies de couleur. La craie des tailleurs est à base de talc.
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Dalida , de son vrai nom italien Iolanda Cristina Gigliotti , postérieurement francisé en « Yolanda » , née le 17 janvier 1933 au Caire et morte le 3 mai 1987 à Paris , est une chanteuse et actrice .
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L'époque était à la libération des m½urs, mais le film érotique cherchait encore sa place entre une production de plus en plus hard et un cinéma traditionnel qui jouait avec la séduction. Le producteur Yves Rousset-Rouard acquit les droits d'un roman à succès d'Emmanuelle Arsan, Emmanuelle, et en proposa l'adaptation à un jeune photographe de charme, Just Jaeckin. Celui-ci n'avait qu'une expérience de la photographie et de la publicité. Le casting réunit une jeune actrice inconnue (et pour cause puisqu'il s'agit d'un modèle néerlandais dont c'est le deuxième film : Sylvia Kristel) et un acteur de renom (Alain Cuny qui connut son heure de gloire avec Les Visiteurs du soir de Marcel Carné).
Alain Cuny accepta d'endosser le rôle de Mario à condition que son nom ne soit pas au générique. Le succès du film venu, il se révolta à propos de son nom qui n'était pas assez visible sur l'affiche.
Musique La bande originale est due au chanteur Pierre Bachelet. Une des mélodies utilisées dans le film s'avéra cependant un plagiat de Larks' Tongues in Aspic du groupe britannique King Crimson. Le guitariste du groupe, Robert Fripp, poursuivit les producteurs d'Emmanuelle en justice l'année suivant sa sortie et obtint gain de cause.
Emmanuelle, entouré d'un parfum de scandale, provoqua un vaste débat en France sur la censure des ½uvres érotiques. Le film aurait dû, selon la première commission de censure en avril 1974, subir de nombreuses coupes. Cependant, la mort la même année du président de la République française, Georges Pompidou, changea la donne. Un nouveau secrétaire d'État à la Culture, Michel Guy, fut nommé en remplacement de Maurice Druon. Alors que ce dernier était pour la répression, allant jusqu'à l'interdiction et la censure, le nouveau ministre est plus modéré et affirmera : « Tous les films doivent pouvoir sortir sans distinction. Je ne me reconnais pas le droit d'interdire à des spectateurs adultes la possibilité de voir les films qu'ils désirent. En 1975, les gens choisissent ce qu'ils veulent voir et je dois les laisser libres ». Suivant la promesse du candidat Valéry Giscard d'Estaing d'abolir la censure, il décide alors de ne plus systématiquement suivre la commission, permettant ainsi au film de sortir en salles au prix de quelques coupes, mineures selon le producteur. Il sera simplement interdit aux moins de 16 ans. La même aventure arrivera à sa suite, Emmanuelle .
Le film sort le 1er juin 1974 dans une combinaison importante (pour l'époque) de 18 salles, soit une capacité de 8 000 fauteuils sur la première semaine (à peu près l'équivalent de L'Arnaque ou du Retour du grand blond qui sortent la même année). Après une première journée à 15 100 spectateurs à Paris-périphérie, le film réalisa la deuxième meilleure semaine de l'année avec 126 530 entrées. La baisse des semaines suivantes fut minime (105 671, 110 199 et 104 501 entrées). Au bout de huit semaines, le score était de 745 000 spectateurs Paris-périphérie. À partir de fin 1975, la loi instituant le classement X va relancer le succès de la production des films érotiques de luxe. En effet, privée de l'accès aux films X marqués d'infamie, une partie du public se retourne vers le film de charme. Emmanuelle devient le symbole du cinéma érotique acceptable.
Précurseur, le film de Just Jaeckin devint l'objet d'un culte à travers le monde. Aux États-Unis, Emmanuelle fut classé X, puis ressortit dans une version expurgée la même année. En 1978, c'était le plus gros succès d'un film francophone sur le sol américain. Le Japon fut également conquis ($ 16 000 000 de recette). En France, le succès se transforma en triomphe historique. Au bout de quatre ans, le score était de 2 500 000 d'entrées à Paris et de 7 350 000 sur la France. Emmanuelle fut projeté pendant 553 semaines sur les Champs-Élysées (UGC Triomphe) ; les cars de Japonais s'y succédaient et les mineurs Français y accouraient dès qu'ils atteignaient leur majorité. Finalement, le film fut retiré en 1985 en ayant attiré 8 894 000 spectateurs en France. Le score sur Paris intra-muros est éloquent : 2 788 000 spectateurs alors que la population parisienne tourne autour de 2 000 000.
Des suites furent tournées avec toujours Sylvia Kristel en femme qui se libère (d'autres films essayèrent également de surfer sur la vague). Le succès était toujours là, du moins jusqu'au 4e épisode (en 1984) qui marque la dernière apparition de l'actrice hollandaise dans le rôle qui la rendit célèbre : Emmanuelle 2 (557 000 spectateurs sur Paris-périphérie) Good-bye, Emmanuelle (341 000 spectateurs) Emmanuelle 4 (378 000 spectateurs). Sylvia Kristel s'essaya au cinéma traditionnel (comme Alice ou la Dernière Fugue de Claude Chabrol en 1976) puis disparut. Elle revint dans les années 1990 en guest-star dans une série TV qui évoquait à nouveau les aventures érotiques de l'héroïne d'Emmanuelle Arsan. Quant à Just Jaeckin, il connut encore le succès dans la même ligne avec Histoire d'O ou Madame Claude. Il ne résista pas à la disparition du genre et abandonna le cinéma après l'échec de Gwendoline en 1984. Depuis la carrière d'Emmanuelle appartient à la télévision qui le diffuse régulièrement en deuxième partie de soirée.
La version française à succès n'était cependant pas complète. La longue scène d'amour entre Emmanuelle et Bee avait été coupée. Elle est aujourd'hui généralement rétablie à la télévision.
Just Jaeckin se vit confier l'année suivante l'adaptation d'un autre roman érotique célèbre, Histoire d'O, et se spécialisa sur le créneau des films érotiques « haut de gamme », retrouvant Sylvia Kristel en 1981 pour une adaptation de L'Amant de Lady Chatterley. Les fauteuils asiatiques en rotin à dossier plus ou moins larges vus dans le film, ont donné lieu à une gamme de produits commercialisés sous le nom de "fauteuil Emmanuelle". Si la première affiche du film représentait une pomme, les suivantes montrent Emmanuelle dans "le" célèbre fauteuil en rotin, en fait des fauteuils du même type mais différents.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.114.32) si quelqu'un porte plainte.
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Son père est Robert Gall (1918-1990), ancien élève du conservatoire, chanteur et auteur, entre autres, de La Mamma pour Charles Aznavour. Sa mère, Cécile Berthier, est la fille de Paul Berthier (1884-1953), cofondateur de la Manécanterie des Petits Chanteurs à la croix de bois. Elle est la nièce de Jacques Berthier (1923-1994), compositeur et organiste, cousine du guitariste Denys Lable et de Vincent Berthier de Lioncourt (fils de Jacques), fondateur, en 1987, du Centre de musique baroque de Versailles (CMBV). Elle voit défiler chez ses parents de nombreux artistes comme Hugues Aufray, Marie Laforêt ou Claude Nougaro. Enfant, elle accompagne parfois son père dans les coulisses de l'Olympia. Quelquefois, il lui fait même manquer l'école pour l'emmener voir Piaf, Bécaud ou Aznavour en concert à Bruxelles. Elle commence le piano à cinq ans puis gratte la guitare vers onze ans. À treize-quatorze ans, elle fait de la musique avec ses deux frères, les jumeaux Patrice et Philippe : ils avaient fondé un petit orchestre et jouaient l'été sur les plages et l'hiver à Paris. La petite Isabelle est surnommée « Babou » par sa famille, surnom qu'elle porte encore aujourd'hui. Son père, devant son caractère déjà affirmé, lui octroie le titre de « petit caporal. » Ses violons d'Ingres sont la peinture et les jeux de société.
Pendant les vacances de Pâques 1963, son père l'incite à enregistrer quelques chansons et remet les bandes à un éditeur musical, Denis Bourgeois. Le 11 juillet suivant, l'éditeur lui fait passer une audition au théâtre des Champs-Élysées puis tout s'enchaîne très vite. Comme France est mineure, c'est son père qui signe le contrat chez Philips où Denis Bourgeois est déjà directeur artistique de Serge Gainsbourg. Bourgeois devient donc celui de France et elle enregistre quatre titres avec l'arrangeur Alain Goraguer, jazzman et compositeur qui a notamment travaillé avec Boris Vian. Première contrainte de sa direction artistique : pour ne pas interférer avec Isabelle Aubret, alors grande vedette, elle doit abandonner à regret son prénom d'Isabelle. Elle devient « France » à la scène : « J'ai toujours été contre « France », je trouvais que c'était trop dur. « Isabelle », ça me correspondait, ça me plaisait. Je ne sais pas ce qui s'est passé pour que je me mette à aimer mon nom. Et maintenant c'est « France Gall ». C'est exactement moi. »
Le jour de ses seize ans, le 9 octobre 1963, le cadeau le plus inattendu que France reçoit est sûrement la première diffusion de ses chansons à la radio. C'est le titre phare, Ne sois pas si bête, qui obtient un succès fulgurant. France se place à la 44e place du hit-parade de Salut les copains du mois de novembre (derrière Tu n'y crois pas de Michel Berger et devant La Mamma de Charles Aznavour). Denis Bourgeois a alors une idée géniale. La carrière de son poulain Serge Gainsbourg piétine malgré plusieurs albums à son actif, ainsi que des compositions estimées pour des chanteurs rive gauche comme Michèle Arnaud ou Juliette Gréco. Il propose à Gainsbourg d'écrire pour France. Le compositeur signe N'écoute pas les idoles sur le 2e 45 tours de France, titre qui se place en tête du hit-parade du mois de mars 1964. À son propos, France Gall dira : « C'est quelqu'un que j'avais du plaisir à voir parce que je l'admirais et j'aimais ce qu'il écrivait. Et j'aimais bien sa timidité, son élégance et son éducation. C'était très agréable comme relation. [...] J'étais très impressionnée que cet homme travaille pour moi et s'intéresse à moi... » Avec le succès, elle quitte le lycée Paul-Valéry où elle redoublait sa troisième. Paris Match du 21 mars 1964 lui consacre un article pour la première fois. Elle fait ses premiers pas sur scène le 14 avril en première partie de Sacha Distel à l'Ancienne Belgique de Bruxelles. Elle hérite de l'impresario de ce dernier, Maurice Tézé, qui est également parolier. Sous la houlette de cette équipe composée de vieux loups du métier, France aura énormément de difficultés à défendre le choix de son répertoire (la seule chanson qu'elle a coécrite, avec son père, est Pense à moi sur une musique jazzy de Jacques Datin, un des quatre titres de son premier 45 tours).
Néanmoins, cette équipe va lui permettre de créer un répertoire original, alors que la plupart de ses collègues yéyés recourent systématiquement aux adaptations de succès anglo-saxons. Formée à cette école, elle confiera plus tard : « Une interprète, déjà qu'elle n'écrit pas les paroles et la musique, si en plus elle pique les chansons des autres, si elle ne crée pas la chanson, cela n'a pas un grand intérêt. »
Outre son père et son frère Patrice, elle devra ses succès des années 1960 à la plume des plus grands auteurs et compositeurs français, dont beaucoup d'½uvres s'inscrivent au patrimoine de la chanson populaire : Gérard Bourgeois, Jean-Pierre Bourtayre, Vline Buggy, Pierre Cour, Joe Dassin, Jacques Datin, Pierre Delanoë, Jean Dréjac, Alain Goraguer, Hubert Giraud, Georges Liferman, Guy Magenta, Eddy Marnay, André Popp, Jean-Michel Rivat, Jean-Max Rivière, Gilles Thibaut, Frank Thomas, Maurice Vidalin et Jean Wiener. S'ils donnent à la première femme-enfant de la chanson francophone des textes souvent stéréotypés d'une adolescente vue par des adultes, c'est Serge Gainsbourg qui va apporter la note insolite en la promouvant « Lolita française ». De plus, les orchestrations hautement élaborées du jazzman Alain Goraguer vont harmoniser et unifier le style de celle qui va ainsi indifféremment naviguer entre jazz, chansons enfantines et équivoques. À la scène, elle sera successivement accompagnée par les groupes « Patrick Samson et les Phéniciens » et par « Les Français. »
Cette période voit sortir Jazz à gogo (paroles de Robert Gall et musique de Goraguer), ainsi que Mes premières vraies vacances, ½uvre du tandem Datin-Vidalin. L'association Gainsbourg-Gall se démarque durant l'été 1964 avec le tube Laisse tomber les filles renforcé par Christiansen des duettistes Datin-Vidalin. Entre temps, Gainsbourg a capté son rire pour le coller sur Pauvre Lola, l'une des chansons de son album Gainsbourg Percussions qui paraît la même année. Fin 1964, France se plie aux demandes de ses managers en enregistrant un 45 tours destiné aux enfants. Son père lui écrit, sur une musique du compositeur Georges Liferman, le titre qu'elle enregistre à regret, Sacré Charlemagne : « Sacré Charlemagne, j'en étais malade, je me souviens, je n'aimais pas du tout ça. Je ne l'aimais pas et pourtant je l'ai laissé sortir. C'est vous dire à quel point je ne maîtrisais pas la situation. »
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