N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.239.192.241) si quelqu'un porte plainte.
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Jean Castex fait grincer les dents des députés LREM
Le groupe majoritaire fait pour l'instant contre mauvaise fortune bon c½ur. Mais l'enthousiasme des débuts a disparu. Gare à une rentrée chahutée. Par Valérie PeifferModifié le 09/07/2020 à 10:27 - Publié le 09/07/2020 à 08:31 | Le Point.fr
C'est dans un brouhaha intense que le Premier ministre Jean Castex et ses ministres ont fait leur entrée dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale. Pour leurs premières questions au gouvernement, qui devancent d'une semaine la déclaration de politique générale, l'ambiance était – sans surprise – survoltée, tandis que le jeu restait classique. Chacun a tenu son rôle sur le devant de la scène : les oppositions en championnes de la contestation et des mises en garde tonitruantes, la majorité à l'écoute bienveillante et aux applaudissements nourris. Reste que, dans les coulisses, beaucoup de députés de la majorité s'interrogent. L'acte III du quinquennat tiendra-t-il ses promesses d'un nouveau chemin ? Et ce dernier respectera-t-il la promesse originelle du macronisme ?
Nicolas Sarkoy de retour au pouvoir ?
« Main dans la main avec le gouvernement et Jean Castex », a tweeté Gilles Le Gendre, le (encore) président du groupe LREM à l'Assemblée nationale. C'est loin d'être l'avis des 280 députés qui restent dans le parti majoritaire. Il y a évidemment ceux de l'aile gauche qui s'inquiètent de voir la droite en majesté dans ce gouvernement. « Nicolas Sarkozy ne serait-il pas de nouveau au pouvoir ? » s'interroge, grinçant, un ancien député socialiste. Tandis que d'autres notent qu'il y a eu beaucoup de ministres sortants issus de la gauche. Dans ce camp, même si l'on affirme toujours croire en Emmanuel Macron, on se sent « trahi » : la ligne politique n'est plus celle du début.
Certains parlementaires sont cependant plus nuancés. « Le signal est inquiétant au regard du message lancé par les électeurs aux municipales », analyse Claire Pitollat, députée des Bouches-du-Rhône, qui se sent « orpheline de sa ligne politique » avec LREM qui se conforte dans le centre droit et une gauche qui penche vers les Insoumis. Ce qui ne l'empêche pas de penser que rien n'est perdu : « Si on regarde dans le détail, Jean Castex est aussi celui qui a géré la crise d'une manière très sociale. Et la nomination de son directeur de cabinet [un homme de gauche] pourrait permettre des arbitrages plus équilibrés à Matignon qu'avant. » Et de souligner que « la création d'un ministère de l'Insertion est aussi une nouvelle prometteuse ».
Les déçus : de futurs frondeurs en puissance
Il y a aussi celles et ceux qui pensaient entrer au gouvernement et qui doivent définitivement se faire une raison et s'en tenir à leur place dans l'hémicycle. Déçus, ils accusent le coup en silence, pour l'instant. Certains espèrent encore un poste de secrétaire d'État... Mais que feront-ils à la rentrée ? « C'est a priori le dernier remaniement, leurs espoirs sont douchés et si, pour l'instant, ils se taisent pour ne pas apparaître comme de mauvais joueurs, ils pourraient vite devenir bruyants et frondeurs. La culture du hold-up façon 2017 est dans les gènes des Marcheurs », explique un député.
Pour les autres, qui n'espéraient rien, la palette des positionnements est aussi vaste que le groupe est nombreux. « Ce n'est pas une question de personne, mais ce gouvernement et Jean Castex n'incarnent pas ce pour quoi les Marcheurs issus de la société civile se sont engagés », observe une députée « ni de gauche ni de droite ». « L'image que cela renvoie ne me parle pas. » Sans préjuger de la capacité du Premier ministre et de son gouvernement à faire leurs preuves, un certain nombre de députés regrettent aussi le manque d'audace de cette nomination. Jean Castex n'incarne pas le changement annoncé par le président de la République et attendu par les députés. « C'est vrai que certains se disent tout ça pour ça ! et déplorent le manque de profondeur du changement », note Éric Pouillat, député de Gironde. Lui-même le reconnaît : « Jean Castex n'était pas le Premier ministre que j'attendais, mais il a envoyé des signaux corrects lorsqu'il nous [les députés de la majorité, NDLR] a reçus à Matignon et quand il est venu à notre réunion de groupe. Plusieurs fois, le Premier ministre a répété qu'il serait le chef de la majorité et qu'il entendait valoriser les députés et le travail parlementaire. »
Un discours de politique générale très attendu
Des paroles qui ont fait du bien aux troupes, qui en ont marre des leçons qui leur sont données et surtout d'être sur le banc des accusés. Notamment en ce qui concerne les résultats des municipales. « S'entendre répéter en boucle qu'il faut faire du terrain est insupportable, souligne un député. Le terrain, nous en faisons tout le temps, cela fait partie du job. Les ministres feraient bien d'en faire autant... » Aussi, une majorité de députés assure préférer juger sur pièces le nouveau Premier ministre et le gouvernement. Prévu le 15 juillet à 15 heures, le discours de politique générale que livrera Jean Castex dans l'hémicycle est ainsi très attendu.
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Sibeth Ndiaye nommée à la "Commission nationale des talents", une instance de LREM
Par SudOuest.fr
Publié le 25/07/2020 à 14h59
L'ex-porte-parole du gouvernement sera chargée de désigner les nouveaux "talents" et référents de La République en marche dans les territoires
À peine a-t-elle quitté le gouvernement qu'elle reprend déjà du service au sein de la République en Marche. L'ex-porte-parole Sibeth Ndiaye a été nommée pour faire partie de la "Commission nationale des talents" (CNT), une nouvelle instance du mouvement présidentiel, affirme Le Figaro.
Le rôle de la CNT est de choisir les futurs référents du mouvement présidentiel dans les territoires. L'objectif est "d'améliorer la parité, la représentation de la diversité et l'émergence de nouveaux talents dans le mouvement" précise Jean-Marc Borello, membre du bureau exécutif de LREM et co-président de cette commission. Elle sera composée de 11 membres titulaires et de 8 suppléants.
Binômes paritaires
Une soixantaine de référents seront nommés d'ici la fin de l'année, sous forme de binômes paritaires. Avec cette instance, LREM souhaite corriger son manque d'implantation dans les territoires et préparer ainsi les prochaines élections départementales et régionales de 2021, après l'échec des municipales. La participation de Sibeth Ndiaye à cette mission "témoigne de son attachement au mouvement et de sa volonté de rester présente aux côtés des marcheurs", indique l'entourage de Stanislas Guerini.
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Le numéro deux de LREM claque la porte et invite toute la direction du mouvement à l'imiter
Pierre Person a annoncé sa démission dans une interview au Monde. Il estime que le mouvement n'est pas «en mesure d'affronter» la «nouvelle étape du quinquennat». Il reste cependant «membre du groupe» LREM à l'Assemblée nationale.
Par Arthur Berdah
Publié il y a 7 heures, mis à jour il y a 6 heures
Le dernier étage de la fusée. Avec un changement de visages à Matignon, au gouvernement, et au groupe LREM à l'Assemblée, la majorité a connu un vaste remaniement ces dernières semaines. Seul le parti avait jusqu'à présent résisté à cette «réinvention» prônée par Emmanuel Macron, pour sortir de la double-crise sanitaire et économique, et affronter les 18 derniers mois de son mandat. Ça n'est désormais plus le cas.
Dans une interview au Monde , le numéro deux de La République en marche, Pierre Person, a annoncé qu'il allait «démissionner de (ses) fonctions à la direction» du mouvement, «pour donner un nouveau souffle au parti». «Le mouvement est resté dans sa logique de 2017, qui était de porter le projet présidentiel. Mais il ne produit plus d'idées nouvelles. Le travail dans ce domaine est insuffisant», assène-t-il, estimant que LREM n'est, «en l'état actuel», pas «en mesure d'affronter (la) nouvelle étape du quinquennat».
«Le sujet n'est pas personnel mais politique»
Issu des rangs de la gauche, le député de Paris digère mal, même s'il ne l'avoue qu'à demi-mot, la récente droitisation de l'écosystème macroniste. «Le dépassement, ce n'est pas l'effacement. La promesse originelle était de dépasser les clivages, pas d'effacer nos différences. En ce sens, notre unité ne doit pas se résumer à l'unanimité ou à une synthèse molle», déplore-t-il. Il affirme cependant que son départ «n'est en aucune façon un caprice personnel», car il «avait la garantie de pouvoir rester numéro deux».
Marcheur de la première heure, Pierre Person avait envisagé, en novembre 2018, de briguer la tête de LREM contre Stanislas Guerini. En pleine crise des «gilets jaunes», il avait à l'époque retiré sa candidature «dans l'intérêt» du mouvement. Résultat, même si son ex-concurrent - devenu patron du parti - présente certes «de grandes qualités humaines et managériales», il considère aujourd'hui que «le sujet n'est pas personnel mais politique». «Je me suis heurté à une organisation trop repliée sur elle-même et qui ne tient pas assez compte de ses 'marcheurs', de ses élus locaux ou de ses parlementaires», lâche-t-il.
Une rupture mais pas un divorce
En conséquence, Pierre Person «invite tous ceux qui veulent bâtir les succès de demain à quitter eux aussi leurs fonctions à la tête du parti pour écrire une nouvelle page». En clair, il les appelle à démissionner. «Une simple réorganisation de la direction est prévue, lundi soir, lors d'une réunion du bureau exécutif. Cela montre bien que le parti n'a pas pris la mesure de la situation», déplore-t-il, confirmant ainsi une information révélée par L'Obs la semaine dernière.
Avant de redevenir «un militant parmi les militants», Pierre Person siégera une dernière fois au Bureau exécutif du mouvement prévu ce lundi soir. L'occasion pour lui d'adresser un dernier message à ses collègues. Cet au revoir ne sera toutefois pas un adieu : l'élu de la capitale affirme qu'il «reste évidemment membre du groupe parlementaire» LREM à l'Assemblée nationale. Et il certifie qu'il fera campagne pour Emmanuel Macron en 2022 : «La raison de mon engagement dans ce mouvement, c'est la vision qu'il porte depuis 2017. Je serai à ses côtés pour tous ses combats». Une rupture mais pas un divorce.
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