N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.56.183) si quelqu'un porte plainte.
Commercy est une commune française, située dans le département de la Meuse, dont elle est une des sous-préfectures (avec Verdun). Elle fait partie de la région Lorraine. Les habitants de Commercy sont appelés les Commerciens.
Blason De gueules aux trois demoiselles d'argent rangées en fasce, au chef cousu d'azur semé de croix pommetées au pied fiché aussi d'argent.
Commercy se trouve dans la vallée de la Meuse, à mi-chemin entre Bar-le-Duc à l'ouest, et Nancy à l'est.
Les voies de communication desservant Commercy sont la RN 4 qui passe à Void, à 9 km au sud de la ville. La voie ferrée Paris-Strasbourg rejoint la vallée de la Meuse à Lérouville (où se trouvait la gare de triage) puis la remonte par Commercy jusqu'à Pagny-sur-Meuse. Depuis la mise en service de la LGV Est européenne, cette voie ferrée n'est plus empruntée que par les trains régionaux et les convois de marchandises. Commercy est desservie par la ligne 29 Nancy-Reims du TER Lorraine. Le 28 avril 2008, une liaison quotidienne en TGV vers Paris a été ouverte, puis supprimée le 12 décembre 2009 (cf. Gare de Commercy). Depuis le 5 avril 2010, a été mis en place un bus qui relie la Gare de Meuse TGV. La ville est desservie par les lignes d'autocars du Réseau Intermodal des Transports de la Meuse (RITM). La gare routière se trouve maintenant devant la gare ferroviaire. L'ancienne gare routière se trouvait en centre ville, au 22 Place Charles de Gaulle, jusqu'au début des années 2000. À l'étage de celle-ci se trouve une salle de réunion utilisée par de nombreuses associations qui est toujours connue sous le nom de « Salle de la gare routière ».
L'emplacement où est située Commercy a été occupé dès le paléolithique ancien (côte de Bussy). L'existence de la ville n'est pas attestée avant le ixe siècle. A une époque où la cour est itinérante, les palais sont nombreux. Centre de fisc impérial, Commercy dispose d'un palais où s'arrête le roi de France Louis le Pieux vers 830. Au ixe siècle, un castrum est édifié. À la même époque, Brunon de Cologne dépose les reliques de Saint Pantaléon dans l'église de Commercy. Le prieuré masculin Notre-Dame du Breuil aurait également été fondé à cette époque. Son existence est attestée en 1090. La ville connaît divers noms dont les principaux sont, Commarchia (qui signifie "sur la marche" c'est-à-dire la frontière, dans ce cas entre Barrois et Lorraine) et Commercium (pendant le Moyen Âge).. Le seigneur de Commercy est à la fois le vassal de l'évêque de Metz, et donc de l'empereur, et des comtes de Champagne. À la suite du mariage de l'une des filles du comte de Sarrebrück avec Simon II de Commercy, la seigneurie de Commercy est rattachée au comté de Sarrebrück en 1247. En 1324, Jean de Sarrebrück octroie à la ville sa charte d'affranchissement, long document dont est extraite la devise de Commercy : "Qui mesure, dure". Jean Ier choisit de diviser ses possessions à Commercy et en Sarre entre ses fils. À sa mort en 1341, son fils cadet Jean II reçoit la seigneurie de Commercy. Son frère Jean IV, devenu quant à lui comte de Sarrebrück, fait usage de son droit d'édifier un donjon à Commercy et bâtit en 1345 le Château-Bas à quelques centaines de mètres de celui de Jean II. Le Château-Bas reste possession des comtes de Sarrebrück jusqu'en 1444, date à laquelle il est revendu. Les seigneurs du Château-Haut, descendants en ligne directe de Jean II jusqu'en 1525, prennent le titre de damoiseau. La division entre Château-Bas et Château-Haut perdure jusqu'au xviiie siècle. En 1544, Charles Quint tente une incursion en France et s'empare de Verdun puis de Commercy après un long siège. En 1653, ce seront les français qui feront le siège de Commercy, après celui de Saint-Mihiel. En 1650, le cardinal de Retz reçoit en héritage la seigneurie du Château-Haut où il s'installe à partir de 1662. Endetté, il vend en 1665 ses droits de suzeraineté à Anne de Lorraine, princesse de Lillebonne et à son époux le duc de Lillebonne. À partir de 1670, la France, qui a mis la main sur les Trois-Évêchés, revendique la seigneurie de Commercy. Peu après la fin de l'invasion de la Lorraine par la France, en 1697, la princesse de Lillebonne fait don de ses droits sur Commercy à son fils Charles-François, qui, à son tour, les transmet au duc Léopold Ier en 1702. Cette passation, contestée par la France, est confirmée en 1707 par la chambre royale de Metz. Léopold Ier accorde l'usufruit de la seigneurie de Commercy à Charles Henri de Lorraine-Vaudémont. Ce dernier réalise d'importants travaux qui donnent à la ville son aspect actuel (avenue des Tilleuls, place du Fer à Cheval,...). Il fait notamment détruire le Château-Haut afin d'en construire un nouveau à sa place. En 1722, le duc de Lorraine Léopold Ier acquiert la seigneurie du Château-Bas au terme d'un échange. Les deux seigneuries de Commercy sont alors finalement réunies. Léopold en cède l'usufruit à Charles Henri de Lorraine-Vaudémont mais le prince de Vaudémont décède quelques mois plus tard. La seigneurie retourne au duc de Lorraine. La duchesse douairière Élisabeth-Charlotte, après la renonciation de son fils François III, reçoit la principauté de Commercy comme un demi-exil. À sa mort le 23 décembre 1744, le nouveau « duc », Stanislas, beau-père du roi de France Louis XV, ayant déjà reçu les duchés de Lorraine et de Bar, très impatient, prend possession de Commercy pour l'embellir, y créer d'extraordinaires jardins. En 1912, le général de Villaret commandant de la 79e brigade d'infanterie, stationnée à Commercy, fonde une filiale de la Société des sciences, lettres et arts de Bar-le-Duc.
Commercy, sous-préfecture de la Meuse, est aussi le chef-lieu de l'un des trois arrondissements de la Meuse, et le chef-lieu d'un canton.
L'économie est soutenue par la professionnalisation du 8e régiment d'artillerie, installé depuis 1963 dans la commune. La réforme de la carte militaire présentée en 2008 prévoit son remplacement ou sa suppression. La ville dispose également d'une industrie sidérurgique (tréfilerie), métallurgique (soudage à l'arc) et alimentaire comme la spécialité des madeleines de Commercy. Le 18 juillet 2011 a été signé un contrat de développement économique pour le bassin de Commercy afin de pallier au départ du régiment qui a déjà débuté, ainsi que pour les nombreuses difficultés rencontrées au cours de la décennie précédente concernant l'industrie de l'agglomération. Cette décision a permis notamment l'aménagement d'un terrain de 19 hectares pour réceptionner la société aéronautique Safran Aero Composite, qui permettra d'y fabriquer des pièces pour avions civils, et ainsi créer à Commercy plus de 200 emplois. L'usine devrait rentrer en production dès 2015.
Personnalités liées à la commune
Naissances Nicolas Durival (1723-1795), historien Henri Braconnot (1780-1855), chimiste Henri Brocard (1845-1922), mathématicien Maurice Cloche (1907-1990), réalisateur de cinéma Élisabeth de Miribel (1915-2005), Française libre Dominique Desseigne (1944), chef d'entreprise Pascal Vigneron (1963), trompettiste, organiste et chef d'orchestre
Autres Jean-François Paul de Gondi (1613-1679), cardinal de Retz, s'installa à Commercy de 1660 à 1678, où il écrivit ses célèbres mémoires. Il fit percer à travers la forêt la grande allée appelée encore "Tranchée cardinale". Élisabeth Charlotte d'Orléans (1676-1744), duchesse de Lorraine, vit la fin de sa vie de 1737 à 1744 au château de Commercy. Dom Calmet (1672-1757) a longtemps séjourné à Commercy. Une place porte son nom, près de l'église, dans le quartier le plus ancien de la ville. Voltaire (1694-1778) séjourna régulièrement au château de Commercy que lui ouvrait Stanislas; il y écrivit de nombreuses pièces. Colonel Adrien Henry, militaire, gendarme et résistant (1888 - 1963). Né à Lacroix-sur-Meuse, héros de 14/18 où il participe à de nombreuses batailles avec le 161ème régiment d'infanterie de Saint Mihiel, il active un réseau de résistance dans le département de l'Indre avec ses gendarmes (39/45)6. Entre les deux guerres, il se marie à Commercy avec Jeanne Florentin. Il meurt et est enterré à Commercy.
Présence juive
L'existence de la Rue des Juifs atteste d'une population juive installée de longue date dans la ville. Cette petite rue sinueuse est l'une des plus anciennes de la ville, située à l'ombre du clocher de l'église, et sous la protection du seigneur du château. Durant la Seconde Guerre mondiale sous l'occupation allemande, les juifs de Commercy dès juillet 1940 doivent porter un carré de tissu jaune cousu dans le dos (l'étoile jaune ne fait son apparition en France que le 7 juin 1942).
Dans la ville, neuf monuments sont répertoriés au monuments historiques, cinq sont classés et quatre sont inscrits à l'inventaire supplémentaire. Les monuments classés : Le château de Commercy fut la résidence de la duchesse douairière de Lorraine et de Bar, Élisabeth Charlotte d'Orléans, puis de Stanislas Leszczyński, roi déchu de Pologne mais beau-père de Louis XV.
Le prieuré de Breuil où a séjourné Dom Calmet a été récemment restauré. L'ancien hôtel de ville, place Charles de Gaulle La Pharmacie Malard, 23 place Charles de Gaulle Le Château Stanislas Le château de Wynter, construit avant 1766. Les monuments inscrits: L'hôpital Saint-Charles, 1 rue Henri-Garnier La maison 1 rue des Juifs La maison 6 rue des Moulins L'église Saint-Pantaléon
Le monument aux morts de la guerre 1914-1918 à Commercy. La sculpture de Gaston Broquet représente un groupe de mitrailleurs sortant d'une tranchée face à l'ennemi et transportant leur mitrailleuse.
Vie Militaire
Unités militaires ayant été en garnison à Commercy : Centre de sélection n° 6, jusqu'en 1978. 151e Régiment d'Infanterie, 1939 - 1940 155e Régiment d'Infanterie, (avant) 1906 - 1914 6e Régiment de Hussards, 1906 182e Régiment d'Artillerie Lourde Tractée, 1939 - 1940 402e régiment d'artillerie 01/09/1947-1955 8e régiment d'artillerie (8e RA)
Jumelages
Hockenheim (Allemagne) depuis le 18 avril 1970, célèbre pour son circuit de Formule 1 Communauté rurale de Ronkh (Sénégal)
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.56.183) si quelqu'un porte plainte.
Une madeleine est un petit gâteau traditionnel lorrain aux ½ufs, en forme de coquillage, allongée ou ronde, originaire de Commercy.
Les marchandes de madeleines sur le quai de la gare vers 1910
La madeleine de Commercy porterait le prénom d'une jeune soubrette de Commercy, Madeleine Paulmier, servante de la marquise Perrotin de Baumont, qui en 1755, fabriqua ces gâteaux pour le duc viager Stanislas Leszczyński. Cette tradition lorraine s'est prolongée jusqu'à nos jours. Selon d'autres sources incertaines, la madeleine remonterait à l'origine du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, où une jeune fille nommée « Madelaine », aurait offert aux pèlerins un gâteau aux ½ufs, moulé dans une coquille Saint-Jacques (qui est l'emblème du pèlerinage).
Depuis la fin du XIXe siècle, jusqu'à la veille de la Seconde Guerre mondiale, les voyageurs du chemin de fer qui passaient par Commercy se pressaient aux portières des wagons, afin de contempler le spectacle insolite des vendeuses de madeleines portant de grands paniers d'osier aux marques bien apparentes et qui circulaient au milieu de la foule en gare de Commercy, en criant aussi fort qu'elles pouvaient le nom de la fabrique qu'elles représentaient. Ce spectacle très attendu, coloré et bruyant était unique sur l'ensemble du réseau ferré français. Ce fut un dur métier pour ces femmes, tenues de vendre le maximum de boîtes dans un minimum de temps, mais cela contribua à la popularité de la madeleine.
En France, la madeleine est souvent présente durant le goûter des enfants ou la pause café en entreprise. Symbole de convivialité (le fait de « tremper sa madeleine » va de pair avec le fait de converser autour d'une boisson chaude), elle a fait la réputation de la ville de Commercy, en Meuse, où elles sont fabriquées depuis le XVIIIe siècle. Il existe en France plusieurs maisons spécialisées dans la production de madeleines : la madeleine Bijou, commercialisée à Saint-Yrieix-la-Perche (Haute-Vienne), Limoges (Haute-Vienne) et Brive (Corrèze). La maison Bijou a été créée en 1845. la madeleine Bébé, commercialisée à Saint-Yrieix-la-Perche, Limoges et Bellac (Haute-Vienne). La madeleine Bébé s'est implantée à Saint-Yrieix dans les années 1870. la madeleine de Liverdun, commercialisée à Liverdun (Meurthe-et-Moselle), par la famille Chenel depuis le début du XXe siècle.
Culture populaire Dans le film Le Transporteur (film d'action avec François Berléand), une scénographie présente la madeleine comme produit gastronomique vecteur de finesse d'esprit.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.56.183) si quelqu'un porte plainte.
Cousances-les-Forges est une commune française, située dans le département de la Meuse et la région Lorraine.
La briqueterie Benoit et les cité Champenois-Rambeaux et Cie vers 1910
En 1965, réunion de deux communes Cousances-aux-Forges et Cousancelles pour créer Cousances-les-Forges.
La gare vers 1920
Le 1er août 1914 la mobilisation générale est décrétée en France. Dès le début de septembre 1914, les Allemands occupent Revigny-sur-Ornain (voir aussi : Bataille de Lorraine) distant d'une trentaine de kilomètres et menacent Bar-le-Duc. Le canon gronde et fait trembler les vitres de l'église de Cousances. Cousances recueillit deux vagues de réfugiés venus des territoires envahis en 1914 puis 1916 (bataille de Verdun). « D'après une lettre du préfet (novembre 1914, n°255) chaque réfugié devait toucher, chaque jour, une livre de pain, et pour 10 jours : 1 kg de graisse, 1 kg de légumes et 0,50 Fr. d'épicerie. » Le front n'atteindra jamais le village qui servira de centre d'instruction pour les soldats qui monteront au front. Des stages de 3 semaines leur permettent de s'entraîner au maniement du fusil, de la mitrailleuse, grenade et torpille à ailettes (soldats des 11e, 15e, 128e (1916), et surtout 115e Régiment d'Infanterie (= 315e RI, voir 115e régiment d'infanterie de ligne).). Y cantonnèrent également, ce qui à partir de 1916 sera de moins en moins bien vécu par la population, une cinquantaine d'artilleurs, un train d'équipage chargé du ravitaillement (début de la guerre), un groupe d'assaut ou corps-franc qui effectuaient régulièrement des opérations éclairs sur quelque endroit du front, une cinquantaine d'artilleurs ; en 1915, durant 3 semaines, un régiment de dragons et un de cuirassiers qui partirent ensuite pour Tahure. Des voitures-ambulances stationnaient également. « ...A Cousances fut organisée l'½uvre de la Croix-Rouge. Un ouvroir était ouvert chez les S½urs (école Sainte-Geneviève) pour réparer ou utiliser tout le vieux linge recueilli, car il fallait des draps pour le hôpitaux militaires, de la charpie et des bandes pour le soin des blessés. Des matelas. Appel était fait aux bonnes volontés. (in Gaillemin p.184)». Un parc de réparation des camions qui servaient à rallier Verdun était installé à l'usine Champenois, des femmes y travaillaient. Les avions ennemis ne bombardèrent quasiment pas les usines de Cousances, lesquelles pourtant travaillaient pour l'armement, mais se dirigeaient plutôt sur Marnaval et Saint-Dizier (10 km vers l'ouest). A l'usine Champenois étaient fondus des obus et des grenades. Au haut-fourneau : des grenades et des chaudières pour les cuisines militaires. Cela permet à quelques mouleurs et ajusteurs de métier du village d'être affectés spéciaux dans leur usine tout en étant mobilisés. Comme une multitude de municipalités françaises, Cousances et Cousancelles perdirent de nombreux enfants lors de ce premier conflit mondial (« ...Soixante-deux des vôtres sont tombés pour la cause sainte... » extrait du discours d'André Maginot, ministre des pensions, pour l'inauguration du monument aux morts (commandé à M. Camus, statuaire à Toulouse), le 2 octobre 1921.).
les industries et les artisans : Le Haut Fourneau (usine André) Cette usine continua sa production. Le syndicat Saint-Joseph fut dissous le 16 février 1930. Il n'était plus qu'un économat (voir II 1. page 123). L'usine Champenois : Au moment de la guerre 1914, les établissements Champenois, avec leurs filiales (Noncourt, Châteauroux, Saint-Quentin, Cousances) fournissaient 80 % du matériel agricole français. Cette usine devint propriétaire de la « fonderie du château » qui avait été mise en liquidation. En 1916 les différentes usines s'étaient groupées en une société : « les établissements Champenois-Rambaux et Cie ». Une usine moderne fut construite à Saint-Dizier pour la fabrication en grande série de râteaux faneurs hippomobiles et machines de récolte. En 1939, cette usine devait être réquisitionnée. Après la guerre, la Cima s'installera sur ce terrain. Le syndicat des métallurgistes de Cousances et environs, fondé en 1903, cessa d'exister vers 1923 (voir II 1 p. 129). Le petit Creusot : Depuis 1913, c'était la société « Ch. Aubry, Borel et Cie ». Auguste Borel (mort en mai 1931), originaire d'Auvergne, était ingénieur des Arts et Métiers de l'Ecole nationale de Cluny. Il avait été contremaître de l'usine André (Haut Fourneau). Dans les productions de cette usine, relevons : des roues Bajac pour Liaucourt, fabricant de charrues, des roues Goujis pour Huard, fabricant de charrues à Châteaubriand, auquel étaient expédiés en moyenne 2 à 3 wagons par mois, ce qui représentait 50 à 60 tonnes. L'usine travaillait aussi pour l'exportation. Vers 1925-1930, des roues rosaces de 2,70 m de diamètre furent expédiées à des Pères Blancs à la Martinique. Autres exportations : au Chili, en Indochine, au Maroc, en Algérie, en Tunisie, à Madagascar, à Alexandrie... roues de charrettes « Impérissable » à double bandage, roues de 1,70 – 1,80 m de diamètre. En plus des roues, l'usine fabriquait des boîtes aux lettres en fonte, des carcasses de génératrices électriques, des poulies métalliques en 1 ou 2 pièces, à moyeu fonte, raies acier olive dont un important client était M. Dissoubray, spécialisé dans les organes de transmissions. Tuilerie Benoit : tuilerie ayant appartenu à un ancien maire de Cousances (Léon Benoit décédé en 1932), elle ferma aux environs de 1934. Tuilerie de Cousancelles : détruite par le feu le 30 janvier 1933. _ _ _ _ _ Durant ces années, d'autres établissements ou industries sont nés. Nous parlerons de leur début pour les retrouver après 1940. La Société des Forges : Usine fondée en 1935 par Henri Perrin. Indépendante du Haut Fourneau bien que l'atelier d'emboutissage soit dans les locaux et l'émaillerie commune. Alors que le Haut Fourneau utilise la fonte, cette usine prenait pour matière première de la tôle épaisse en feuilles. Ces feuilles étaient coupées et travaillées sur différentes presses variant de 25 à 250 tonnes, pour en faire des casseroles, des fait-tout, etc. La Maréchalerie Panard-Linard (ancienne famille de Cousances dont la présence est attestée dans les premiers actes paroissiaux datant de 1680) : Elle évoluera avec le charronage et la réparation des machines agricoles : lieuses, faucheuses, etc. Après 1940, nous trouverons les établissements Panard-Linard. On trouve également : un garage (Garage Maur – Brosse 1922) une société de transports (transports Voinot – Tissot 1930) spécialisée principalement dans le transport de produits métallurgiques vers Saint-Dizier, Commercy, surtout pour Paris. La société forestière Marsal et Cie datant d'avant 1914. Ainsi qu'une foule d'artisans et commerçants. 1924 : installation d'un distributeur automatique d'essence à Cousances. 1929 : la commune est désignée centre de secours. 1931 : création d'un syndicat de communes pour la réalisation d'une distribution de gaz. _ _ _ _ _ durant ces années, le Naix – Güe (train reliant Naix-aux-forges à Ancerville-Güe (cf. : Ancerville (Meuse)) passait régulièrement avec des trains de marchandises ou de voyageurs. Éducation, culture et loisirs : À la suite des lois de la Séparation, les s½urs de la Congrégation de la Doctrine chrétienne n'avaient plus le droit de tenir l'école Sainte-Geneviève. L'école fût rouverte en 1914. Les s½urs, quant à elles, tinrent l'école ménagère et la garderie. L'école ferma en 1942, les s½urs quittèrent Cousances. Au cours de ces années furent institués, à Cousances et à Cousancelles, des cours d'adultes pendant l'hiver. Ils étaient gratuits. En 1923, monsieur Bugnon, directeur de la Coopérative de la Meuse, permit d'installer à Cousances « un cinéma pour développer l'instruction des enfants, des adultes et du public. » Septembre 1936 : formation de la société de pêche « La Saumonée ».
Durant la « drôle de guerre », pendant quelques mois, un parc d'artillerie était installé à l'usine du château (plus tard AMSU), il fut ensuite transféré à Mogneville. Pour la défense anti-aérienne, un poste d'écoute et d'observation était installé à gauche du chemin de la côte des Folies. 5 ou 6 soldats sans matériel devaient repérer et signaler le vol d'avions ennemis. Un autre poste, équipé d'écouteurs amplificateurs à alvéoles, était installé aux Coufins, territoire de La Houpette. Au haut-fourneau et à l'usine Aubry étaient fabriquées des grenades V.B. , une commande de 4000 ches Aubry, peut – être autant au haut fourneau... dont environ la moitié fut livrée, car au mois de mai... Un dimanche de mai, à midi, un combat aérien eut lieu au – dessus de Cousancelles. L'avion français fut touché et tomba sur le plateau entre Cousancelles et Ancerville, dans les prés Peschau. La lisière de Cousances est bombardée le 12 juin (bois Simon, vers la cité Jeanne d'Arc..). le Panzergruppe du général Guderian est à Saint-Dizier le 14 juin à 5h30 du matin. Bar-le-Duc est occupé le samedi 15. La débâcle suit. De la fin juin jusqu'en octobre 1940 cantonna à Cousances et Cousancelles un bataillon d'artillerie commandé par un capitaine. Ensuite, ce furent différentes unités. Les dernières troupes allemandes quittèrent Cousances et Cousancelles en février 1942 pour se porter sur le front russe. Une Ortskommandantur fut installée le 13 juillet 1940 dans un foyer abandonné lors de la débâcle. Elle était commandée par le capitaine Dechner qui fut remplacé, le 13 août par le capitaine Assmann. Il avait sous sa juridiction, Cousances, Cousancelles et Narcy. D'après les conventions d'armistice, la France était divisée en zone libre et en zone occupée. Ces zones comportaient elles-mêmes des espaces aux statuts particuliers. Ainsi, Cousances et Cousancelles se trouvaient ils en « zone occupée réservée » (prévue pour devenir une colonie de peuplement allemand cf : http://fr.wikipedia.org/wiki/Armistice_du_22_juin_1940 ). Il en fut ainsi jusqu'en 1942, lorsqu'à la suite du débarquement des Alliés en Algérie, les Allemands occuperont toute la France. La limite de la zone occupée réservée, pour ce secteur, était le canal ou le chemin de fer Joinville - Saint-Dizier. Ainsi, pour aller à Saint-Dizier, il fallait un ausweiss (laissez-passer) que l'on devait présenter au poste allemand, situé au pont du canal. En juillet 1940, l'activité commerciale était faible par suite de la disparition complète des stocks et les difficultés de ravitaillement. La reprise agricole avait été rapide, son activité normale. Malgré l'absence des patrons, le Haut Fourneau et l'usine Champenois furent remis en marche. Marcel Aubry était revenu presque aussitôt d'exil (il sera nommé, le 10 novembre 1943, chef du Mouvement « Ceux de la Résistance » pour la région de Cousances et le canton d'Ancerville, par Alain de Lambilly, chef régional du Mouvement pour la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, les Vosges, les Ardennes). Mi-juillet l'usine André fut remise en activité. Le stock de matières premières, fonte et charbon était important. Le Haut Fourneau, avec 40 ouvriers, peut – être plus, reprit sa production de casseroles, de cuves pour produits chimiques et de plates-formes pour chemin de fer. M. Chatel rentra d'exil vers le 17 août. Vers 1943, l'usine fabriqua des pièces mécaniques pour la marine allemande. Chez Champenois, l'usine fut remise en route vers la fin de juillet et continua sa fabrication de machines agricoles. Les Allemands en achetèrent pour leurs exploitations. Chez Aubry, avec une vingtaine d'ouvriers, on continua à fabriquer des roues métalliques, des pièces diverses de fonderie. Un des principaux clients était Dickoff, de Bar. L'usine ne travailla pas pour les Allemands. Les usines avaient besoin de matières premières : fonte, charbon, acier. Le comité d'organisation des diverses industries fournissait des bons matière à la commande. C'est vers mars 1943 que l'organisation Todt s'installa dans ce secteur pour des travaux souterrains dans les carrières de Savonnières. Le bureau était situé rue Mme Robert (maison Charoy). Quel était le but de ces travaux ? Ceux qui y ont travaillé n'ont pu le deviner : pour lancer des V1 et V2 ? Une usine souterraine ? La ligne Naïx – Güe fut aménagée pour un plus fort trafic car les allemands allaient l'utiliser beaucoup. Pour alimenter en matériaux les travaux de l'entreprise (gravier, sable, ciment), il fallut renforcer le pont du chemin de fer. une piscine, et une station de pompage électrique furent construites, l'eau ainsi collectée était acheminée à Savonnières en camions citernes. L'organisation Todt, dans ce secteur, employait environ 4000 ouvriers, dont au moins une cinquantaine originaires de Cousances, environ 7 à 800 d'entre eux logeaient à Cousances. Des membres de l'organisation Todt (Belges flamands, Luxembourgeois, Rhénans) logeaient à Cousancelles. Ils faisaient presque tous partie d'une fanfare. L'organisation Todt avait requis, pour le théâtre aux armées, un groupe de musiciens du Lido de Paris, dirigé par Ben Horris, qui donnait des concerts à la salle des fêtes de l'usine, pour les chefs de l'organisation Todt... ces derniers quittèrent Cousances le 27 août 1944. A Cousances vivaient quelques familles juives qui avaient évacué au moment de l'exode. Les membres de la famille Gougenheim, qui était revenue et avait tant bien que mal rouvert la boucherie familiale, furent déportés puis considérés comme morts selon un document du 13 avril 1944. Bar-le-Duc est libéré le 31 août 1944 au soir.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.56.183) si quelqu'un porte plainte.
Didier Gustin (de son vrai nom Didier Gueusquin), né le 26 avril 1966 à Bar-le-Duc (Meuse), est un imitateur et acteur français
Il naît à Bar-le-Duc dans la Meuse et passe une partie de sa petite enfance à Combles en Barrois. Il part ensuite pour le petit village de Coussey dans les Vosges Il a une s½ur (Cathy) et deux frères (Jean-Claude et Patrick). Après un BEP de comptabilité, en 1987 : il monte à Paris pour se lancer dans la profession d'imitateur qu'il rêve de faire depuis toujours. Son premier spectacle « Profession imitateur » se produit en 1987 ; 1988 : un an plus tard il passe 3 jours au théâtre de la ville à Paris ; 1990 : il passe au café de la gare, dans un nouveau spectacle ; 1991 : le Splendid Saint Martin ; 1992 : il joue dans le film d'Yves Robert Le Bal des casse-pieds ; 1993 : Comédie Caumartin avec encore un nouveau spectacle, une pièce de théâtre où il joue tous les rôles Meutres au music-hall ; 1994 : il revient à la Comédie Caumartin pour un nouveau spectacle, il partage alors l'affiche avec l'imitatrice de talent Sandrine Alexi ; 1996 : il goûte au théâtre dans une pièce de Peter Shaffer "court circuit" mise en scène par Stephan Meldegg ; 1997 : il retourne chez Sotha au Café de la Gare pour son Best off ; 2000 : avec son ami Jean-Marie Bigard il écrit Cent pour sans Gustin qui deviendra En attendant Gustin spectacle drôle et poétique ; 2001 : en première partie de Jean-Marie Bigard au Zenith puis le Palais des Glaces et le théâtre Déjazet ; la même année il prête sa voix à Walt Disney pour incarner Kuzco ; il enregistrera également plus de 100 épisodes pour la télévision Kuzco empereur New School ; à la radio cette année-là il rejoint l'équipe de Laurent Ruquier sur France Inter ; 2003 : il joue dans un épisode de la série Louis la Brocante, Louis et le Violon noir ; 2003 : Palais des Congrès de Paris (salle bordeaux) pour son nouveau show musical Ça manque pas d'airs entouré de 4 musiciens ; De 2004 à 2005 il est tous les soirs sur Canal+ dans le grand journal de Michel Denisot, où il interprète les voix de Fogiel et Ardisson pour des personnages 3D. En même temps il est sur Europe 1 tous les dimanches dans l'émission d'Ariane Massenet, les Peopl'ettes, où il dresse le portrait des invités en chansons ; 2005 : son premier Olympia ; 2006 : il imite la voix de Jacques Chirac dans le film Dans la peau de Jacques Chirac de Karl Zéro et Michel Royer, qui est récompensé par un César ; 2008 : retour au théâtre de la gaité Montparnasse dans "Adam et Eve" une comédie ; 2010 : nouveau spectacle "ajouter comme ami" un show musical où il est accompagné du guitariste Laurent Roubach ; 2012 : il animera la tournée Âge tendre et Têtes de bois saison 7.
Voxographie Didier Gustin imite plus de 200 voix. Des chanteurs : Bénabar, Cali, Calogero, Vincent Delerm, K-Maro, Kyo, Louise Attaque, -M-, Mickey 3D, Sanseverino, Raphael, Grand Corps Malade, Christophe Mae, Alain Bashung, Patrick Bruel, Etienne Daho, Gérald de Palmas, Stéphane Eicher, Garou, Marc Lavoine, Johnny Hallyday, Julio Iglesias, Michel Jonasz, Maxime Le Forestier, Enrico Macias, Eddy Mitchell, Michel Polnareff, Renaud, Michel Sardou, Pierre Bachelet, Georges Brassens, Jacques Brel, Serge Gainsbourg, Yves Montand, Claude Nougaro, Dany Brillant. Des gens de télévision : Thierry Ardisson, Marc-Olivier Fogiel, Pascal Sevran. Des politiques : Nicolas Sarkozy, Jacques Chirac, Philippe de Villiers, Bertrand Delanoe, Jean-Marie Le Pen. Des comiques : Guy Bedos, Jean-Marie Bigard, Dany Boon, Régis Laspalès, Pierre Palmade, Popeck, Coluche, Raymond Devos.
Des personnalités : Jean-Pierre Coffe, Maïté, Hubert Reeves.
Des acteurs : Jean Gabin, Christian Clavier, Gérard Depardieu, Albert Dupontel, Fabrice Luchini, Jean-Pierre Marielle, François Morel, Bourvil, Henri Salvador, Jacques Villeret, Philippe Noiret, Michel Serrault.
Films 1991 : L'Opération Corned-Beef : Voix du président de la République François Mitterrand 2009 : Envoyés très spéciaux : Voix du président de la République Nicolas Sarkozy 2005 : Dans la peau de Jacques Chirac 2005 : l'illusionniste", de Sylvain Chomet
Films d'animation 2001 : Kuzco, l'empereur mégalo : Kuzco 2005 : Kuzco 2 : King Kronk : Kuzco 2006 : Kuzco, un empereur à l'école : Kuzco 2006 : The Wild : Nigel, le koala
Emissions Les Minikeums
Émissions
Télévision 1987 – 1994 : La Classe 1998 – 2000 : Le Kadox en tant que célébrité. 2006 – 2007 : Les Grands du rire (8 émissions) 2007 : Pour le meilleur et pour le rire : La croisière du rire (6 émissions) depuis 2009 : Mot de passe en tant que célébrité jouant avec les candidats.
Radio France Inter dans l'équipe de “L'Oreille en coin” RMC son émission “Les Caméléons” Europe 1 son émissions “Mécéki” RMC son émission “Tout le monde déguste”, puis “Trois bien frappés” France Inter dans l'équipe de “Dans tous les sens” animée par Laurent Ruquier RTL avec Christophe Dechavanne RTL dans l'équipe de l'émission “Les tontons fouteux” animée par Pierre Sled France Inter dans l'équipe de l'émission “Le Fou du roi”
Filmographie
Cinéma 1992 : Le Bal des casse-pieds d'Yves Robert : le gominé 2005 : Dans la peau de Jacques Chirac 2010 : "Didier Gustin a prêté sa voix au film de Sylvain Chomet "l'illusionniste"
Télévision 1997 : Les Midis d'RTL9 2003 : Louis la brocante dans l'épisode Louis et le violon noir : Jean-Do 2005 : La famille Zappon : Lucas Quinton 2005 : Alice Nevers, le juge est une femme dans l'épisode Mince à mourir : Le directeur artistique 2005 : L'homme qui voulait passer à la télé 2007 : Pourquoi les manchots n'ont-ils pas froid aux pieds ? 2011 : Section de recherches dans l'épisode Crève-c½ur : Christian Cheron 2011 : Gustin et la machine à rêves pour la chaîne comédie : Jean-Pierre Huguet 2012 : Chirac rebat la campagne, suite de Dans la peau de Jacques Chirac diffusée exclusivement sur Canal +, le 23 mai à 22h40.
Théâtre
1996 : Court circuit 2009 : Adam et Eve, ce n'est pas du tout ce que vous croyez 2010 : le siècle sera féminin
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.56.183) si quelqu'un porte plainte.
Douaumont est une commune française, située dans le département de la Meuse et la région Lorraine. Elle abrite moins d'une dizaine d'habitants, mais elle est célèbre pour son ossuaire militaire de la Première Guerre mondiale.
Fort de Douaumont
Le 21 février 1916, le tonnerre des canons marque le début de la bataille de Verdun. Situé sur le secteur de Verdun, le village perdu par les troupes Française le 6 mars 1916 et repris le 24 octobre 1916 disparaitra totalement sous l'acharnement des pilonnages des obus français et allemands.
Ordre du jour du général Nivelle le 25 octobre 1916, remerciant les troupes qui ont repris le fort de Douaumont : « Officiers, sous-officiers et soldats du groupement Mangin, en quatre heures, dans un assaut magnifique, vous avez enlevé d'un seul coup, à notre puissant ennemi, tout le terrain, hérissé d'obstacles et de forteresses, du Nord-est de Verdun, qu'il avait mis huit mois à vous arracher par lambeaux, au prix d'efforts acharnés et de sacrifices considérables. Vous avez ajouté de nouvelles et éclatantes gloires à celles qui couvrent les drapeaux de Verdun. Au nom de cette armée, je vous remercie. Vous avez bien mérité de la Patrie. »
Le peintre officiel de l'armée: François Flameng réalisa de nombreux croquis et dessins de ces cruels événements qui furent publiés dans la revue : L'Illustration
Le cimetière et l'ossuaire de Douaumont.
Lieux et monuments Chapelle Ossuaire Fort de Douaumont Tranchée des baïonnettes
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.56.183) si quelqu'un porte plainte.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.56.183) si quelqu'un porte plainte.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.56.183) si quelqu'un porte plainte.
Fleury-devant-Douaumont est une commune française, située dans le département de la Meuse et la région Lorraine. Le village fut entièrement détruit en 1916 pendant la bataille de Verdun et ne fut pas reconstruit. Depuis, le site de la commune est devenu un lieu de souvenir inhabité.
Fleury-devant-Douaumont
La commune se trouve dans la forêt de Verdun, à quelques kilomètres au nord-ouest de la ville éponyme.
Avant la Première Guerre mondiale, Fleury-devant-Douaumont est un village dont les 422 habitants, en 1913, vivent principalement de l'agriculture céréalière et du travail du bois. Les principaux conflits qui se sont déroulés dans la région, guerres révolutionnaires et d'empire, guerre de 1870 n'ont pas atteint le village, situé sur des hauteurs boisées. Après 1870, une voie ferrée est construite entre Verdun et Douaumont qui passe par Fleury. Un certain nombre d'ouvrages défensifs voient le jour dans le secteur (l'Empire allemand depuis 1871 s'étend alors sur une partie de la Lorraine, la frontière se situant désormais à une quarantaine de kilomètres à l'est de Fleury) : la redoute de Souville, les forts de Tavane et de Froideterre et plusieurs ouvrages annexes. La commune voit alors passer nombre de soldats et d'ouvriers. En août 1914, les régiments de Verdun passent par Fleury pour se rendre dans la plaine de la Woëvre. Avec la bataille de la Marne, en septembre 1914, le front se fixe à quelques kilomètres au nord-est du village. Durant l'année 1915, il fait partie de la zone fortifiée de Verdun et de nombreux soldats y cantonnent. Le 21 février 1916 débute la bataille de Verdun. Le village est réveillé par les tirs d'artillerie préparatoires à l'assaut allemand. L'ordre est donné d'évacuer le village, sous la neige. Le 25 février le fort de Douaumont tombe aux mains des Allemands, qui ont désormais une vue sur le village bombardé. Le 7 juin, le fort de Vaux tombe à son tour. La ligne de front passe désormais par la commune et Fleury, entre Souville et Froideterre, devient une position clé qui peut permettre aux Allemands de percer en direction de Verdun. De juin à août, le commandement allemand lance plusieurs offensives sur cette partie du front. En deux mois, le village est pris et repris 16 fois par Français et Allemands. Le 23 juin, les Allemands lancent plusieurs milliers d'obus sur le village, dont certains au gaz, bombardement suivi par une offensive des meilleures troupes impériales, la Garde bavaroise et l'Alpenkorps. Pour tenir la position, le 121e bataillon de chasseurs à pied se sacrifient. Les Français tentent également de contenir l'attaque en engageant leur aviation qui procède à des mitraillages au sol. La 260e brigade a pris la relève et d'âpres combats se déroulent pendant plusieurs jours sur quelques hectares seulement. Le village est pris le 23 par les Allemands, repris le lendemain par les Français et de nouveau le surlendemain par les Allemands. Le 11 juillet, les Allemands réussissent à prendre la Poudrière, un dépôt de munitions avancé enterré qui était destiné à alimenter les forts environnants. Certains soldats allemands parviennent jusqu'au Centre D, un petit ouvrage de défense terrassée. Ce point marque l'avancée allemande maximale en direction de Verdun. Du 13 juillet au 5 août, d'intenses combats se déroulent autour du village en ruines. Dans la nuit du 17 au 18 août 1916, le régiment d'infanterie coloniale du Maroc lance un assaut et reprend définitivement le village. Avec les zouaves et les tirailleurs de la 38e division d'infanterie, ils combattaient depuis 10 jours sur le territoire de la commune . Situé sur le secteur de Verdun, le village disparaît totalement sous l'acharnement des pilonnages des obus français et allemands. En 1918, le village est déclaré « mort pour la France ». C'est l'un des neuf villages détruits lors de la bataille de Verdun. Le relief tourmenté du sol de la commune témoigne encore de l'énorme quantité d'obus reçue. En 1916, la commune normande appelée Allemagne change son nom en Fleury-sur-Orne en l'honneur du village détruit. Plusieurs villages de Bavière ont une rue nommée Fleury, nom donné en l'honneur des soldats de la Garde bavaroise tombés lors des assauts sur le village.
Bien que détruit et sans habitant, comme les huit autres villages détruits autour de Verdun, la « Nation reconnaissante » a conservé son statut de commune à Fleury après la guerre. Il a donc un maire, nommé par le préfet de la Meuse.
Démographie
En 2010, la commune comptait 0 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.56.183) si quelqu'un porte plainte.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.56.183) si quelqu'un porte plainte.