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Don Salluste (Louis de Funès) est ministre du roi d'Espagne. C'est un être fourbe, hypocrite et cupide qui collecte lui-même les impôts, qu'il détourne en partie à son profit. Il est détesté par la population qu'il opprime. Accusé par la reine, une belle princesse bavaroise, d'avoir fait un enfant illégitime à une de ses dames d'honneur, il est déchu de ses fonctions et condamné à se retirer dans un monastère. Décidé à se venger, il entre en contact avec son séduisant neveu, César, devenu brigand, mais ce dernier refusant d'entrer dans sa machination, il le fait capturer par ses sbires et l'envoie comme esclave aux Barbaresques. Il décide alors d'utiliser pour sa vengeance Blaze, son valet récemment congédié (Yves Montand) et dont il a découvert les sentiments pour la reine : il le fera passer pour César et l'aidera à séduire la reine.
Le jour même de sa présentation à la cour, Blaze déjoue un attentat ourdi contre le roi par les Grands d'Espagne. Il s'attire ainsi les faveurs du couple royal et devient rapidement ministre. Suivant de loin l'évolution de la situation, Salluste découvre que les Grands ont décidé de se venger de Blaze, ce qui risque de faire capoter sa machination. De son côté, Blaze, à la suite d'une méprise, déclare sa flamme non pas à la reine mais à son acariâtre duègne (Alice Sapritch) dont l'appétence sexuelle est ainsi attisée. La situation se complique encore avec le retour du vrai César, échappé des Barbaresques...
Fiche technique Réalisation : Gérard Oury Réalisation de la seconde équipe : Jacques Besnard Scénario : Libre inspiration et parodie de Ruy Blas drame romantique de Victor Hugo Adaptation et dialogue : Gérard Oury, Danièle Thompson, Marcel Jullian Assistants réalisateurs : Roberto Bodegas, Jacques Bourdon, Jean-Claude Sussfeld, Miguel-Angel Rivas Producteur délégué: Alain Poiré Production : Gaumont (Paris), Coral Films (Madrid), Mars Films (Rome) & Orion Filmproduktion (Munich) Chef de production : Ricardo Bonilla, Jean Pieuchot Directeur de production : Robert Sussfeld, Henri Baum Administrateur de production : Robert Demollière, Guy Azzi Distribution : Gaumont International Musique : Michel Polnareff (Éditions musicales Hortensia Méridian) Arrangements musicaux : Hervé Roy Images : Henri Decae et Wladimir Ivanov, pour la seconde équipe Opérateurs : Alain Douarinou, Franck Delahaye Son : Antoine Bonfanti, assisté de André Louis Mixage : Jacques Maumont à Paris-Studio-Cinéma de Billancourt Script-girl : Colette Crochot Décors : Georges Wakhevitch, assisté de Pierre-Louis Thévenet, José-Maria Alarcon, Jean Taillandier, Jean Forestier Costumes : Jacques Fonteray, Humberto Cornejo, Pierre Nourry, Jeanne Renucci, provenant des maisons Monty Berman (Londres) et Cornejo (Madrid) Robes : Marie Gromtseff Montage : Albert Jurgenson, assisté de Jean-Pierre Besnard, Martine Fleury, Catherine Kelber, Dominique Landmann Effets spéciaux : Pierre Durin, Jacques Martin, Gérard Guenier, Claude Carliez (combats), Daniel Braunschweig Conseiller équestre : François Nadal Régisseur général : Jean Pieuchot Régisseur extérieur : Jean Nassereau Générique : Jean Fouchet (Eurocitel) Carrosses : Manfred de Diepold Chapeaux : Jean Barthet - Perruques : Bertrand Chaussures : Galvin - Mobilier : Pierre Charron Caméra : Samuelson-Alga - 105 minutes Genre : Comédie, Historique, Aventure Format : Couleur, procédé Eastmancolor Tirage : Laboratoire G.T.C Date de sortie : 8 décembre 1971 (France)
Distribution Louis de Funès : Don Salluste de Bazan Yves Montand : Blaze Alice Sapritch : Doña Juana, la duègne (dite "la Vieille") Karin Schubert : Marie-Anne de Neubourg, reine d'Espagne (non nommée) Alberto de Mendoza : le Roi d'Espagne, Charles II (non nommé et sans rapport avec le personnage historique) Gabriele Tinti : Don Cesar (voix doublée par Dominique Paturel) Venantino Venantini : Del Basto (voix doublée par Jean-Pierre Duclos) Don Jaime de Mora y Aragón : Priego, un Grand d'Espagne Antonio Pica : De los Montès, un Grand d'Espagne (voix doublée par Jean Martinelli) Eduardo Fajardo : Cortega, un Grand d'Espagne Joaquín Solís : Sandoval, un Grand d'Espagne Paul Préboist : le muet Frédéric Norbert : le page Salvatore Borgese : le borgne Léopoldo Triestre : Giuseppe Robert Le Béal : le chambellan Astrid Franck : une dame d'honneur de la reine La Polaca : la danseuse Fernando Bilbao : le colosse (non crédité) Clément Michu : le valet bègue de Salluste Angel Alvarez : un notable Claude Carliez : cascadeur Sophia Palladium : doublure d'Alice Sapritch dans la scène de strip-tease (non crédité)
La bande originale du film La Folie des grandeurs a été composée par Michel Polnareff. 1. La folie des grandeurs 02:38 2. Flamenco Blaze (interprété par Yves Montand) 04:39 3. Thème d'amour 02:09 4. Strip-tease de la duègne 01:21 5. Les barbaresques 01:10 6. La noria 02:37 7. L'arrivée du roi à l'escurial 01:23 8. La capture de César 01:25 9. Doña Salluste 03:08 10. Strip-tease de la duègne 01:23 11. Tango de l'arène 00:46 12. Thème myosotis et valse des courtisans 01:52 13. La fuite de Blaze / L'arrivée du taureau 02:19 L'édition remasterisée parue en CD en 2000 contient trois titres bonus et une interview du réalisateur Gérard Oury
Autour du film
La Folie des grandeurs a été tournée en Espagne (Barcelone, Grenade, Madrid, Ségovie, Séville, Tolède) et au studio Franstudio, à Saint-Maurice dans le Val-de-Marne (France). Les scènes dans le désert ont été tournées dans le Désert de Tabernas, dans la province d'Alméria. Gérard Oury a confié la bande originale du film à Michel Polnareff. Le style musical est donc en décalage total avec l'époque à laquelle se situe l'intrigue. Bourvil était initialement prévu pour le personnage de Blaze, mais son décès a contraint la production à lui trouver un remplaçant. Gérard Oury et Danièle Thompson rapportent, dans le film documentaire La Folle Heure des grandis, que l'idée de faire jouer le rôle de Blaze par Yves Montand fut soufflée à Gérard Oury lors d'une soirée mondaine par Simone Signoret, épouse de l'acteur, et que les adaptateurs (Oury, Thompson et Jullian), d'abord circonspects, entreprirent alors de réécrire complètement l'adaptation en fonction de la différence de personnalités des deux acteurs successivement prévus pour incarner le personnage de Blaze. Pour la célèbre scène d'effeuillage d'Alice Sapritch, celle-ci est doublée dans certains plans par la strip-teaseuse professionnelle Sophia Palladium, Gérard Oury signale d'ailleurs, dans le film documentaire La Folle Heure des grandis, le moment précis où l'on peut remarquer l'amincissement subit de la taille de la strip-teaseuse, dont on n'aperçoit plus le visage, mais seulement la « croupe » (selon les termes du réalisateur lui-même). Les auteurs du film paient avec humour leur tribut à Victor Hugo en précisant dans le générique que même si « Toute ressemblance avec les personnages d'un célèbre drame ne serait que l'effet d'une fâcheuse coïncidence », ils le remercient pour sa « précieuse collaboration ». Gérard Oury et Danièle Thompson reviennent, dans le film documentaire La Folle Heure des grandis, sur l'inspiration puisée chez Hugo, et l'on aperçoit des images tirées du Ruy Blas adapté au Théâtre-Français par Raymond Rouleau (de 1960 à 1962), adaptation dans laquelle Gérard Oury, pensionnaire de la Comédie-Française, incarnait le personnage de Don Salluste. Deux acteurs jouant les Grands d'Espagne en sont véritablement : Don Jaime de Mora y Aragón, qui incarne Priego, et est l'authentique marquis de Casa Riera, le frère de Fabiola, reine des Belges, et Louis de Funès lui-même (de son vrai nom Luis de Funes de Galarza) qui descend des marquis de Galarza, de noblesse sévillane. À l'origine, le film devait s'intituler Les Sombres Héros. Le chien du Roi, qui fait de nombreuses apparitions tout au long du film est un chien de Saint Hubert.
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Paul Préboist, né le 21 février 1927 à Marseille et mort le 4 mars 1997 à Paris 7e, est un acteur français.
À quatorze ans, Paul Préboist est jockey d'obstacles ; par la suite, il travaille comme guichetier aux Assurances sociales. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il se produit dans les brasseries marseillaises et les hôpitaux en pastichant les chansons de Fernandel et de Noël-Noël. Il côtoie à l'époque les artistes de cabaret marseillais, tels que Fransined, le frère de Fernandel, ou Bréols. À l'invitation d'Henri Crémieux et Fransined, il s'installe à Paris où il suit les cours de la rue Blanche, puis se produit au théâtre et au cabaret.
Il est apparu dans plus de 120 films entre 1948 et 1992, généralement dans des rôles comiques de second plan. Il a également tourné dans une dizaine de téléfilms, dont 7 épisodes de la série policière Les Cinq Dernières Minutes. Sa meilleure performance d'acteur (pour la critique) est sans doute dans le film de Gérard Brach de 1970, la Maison, où aux côtés de Michel Simon, il joue le rôle de Pascal, un personnage sensible, où il n'était pas attendu, même si à l'époque, le film, assez original, fut très discret à sa sortie.
Dans les années 1950-1960, il travaille à la radio aux côtés de Pierre Dac et Francis Blanche.
Dans les années 1990, et jusqu'à sa mort, il apparaît très souvent dans les émissions de Patrick Sébastien qui lui rend aussi plusieurs hommages dans ses programmes après son décès. Lors de l'émission Le Grand Bluff, il affirme être toujours vierge.
Il est enterré dans le cimetière de Couilly-Pont-aux-Dames, où il a vécu jusqu'à sa mort. Son frère Jacques Préboist apparaît à ses côtés dans de nombreux films.
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