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2 articles taggés Yves Pignot

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L'As des as

L'As des asL'As des as
Ce qui suit dévoile des moments clés de l'intrigue.
1916, durant la Première Guerre Mondiale, deux pilotes d'avion, le Français Jo Cavalier et l'Allemand Gunther von Beckman s'affrontent. Après s'être posés en catastrophe, les deux hommes se battent, mais se sauvent mutuellement la vie. Vingt ans plus tard, Jo est devenu l'entraîneur de l'équipe française de boxe pour les Jeux olympiques de Berlin en 1936, dans une Allemagne vivant sous le régime nazi d'Adolf Hitler.
Dans un restaurant, après un combat, l'équipe se retrouve dans un restaurant où débute un débat sur la question « Faut-il y'aller ou non? », Jo répond qu'il y va un peu à contre-c½ur. Cependant, Gabrielle Belcourt, une journaliste que Jo a malencontreusement bousculée et qu'il a provoqué, le piège en écrivant un article sur cette déclaration paru le lendemain. Cette dernière doit également partir pour Berlin où elle doit interviewer le Führer. Jo et la journaliste se retrouvent dans le train pour la capitale, sans qu'il sache que c'est cette dernière qui a écrit l'article alors qu'il tente de lui faire une cour assidue.
Dans le train, Cavalier rencontre un enfant juif de dix ans, Simon Rosenblum, qui lui demande un autographe. Alors qu'il se fait mener par le bout du nez par Gabrielle, il décide de ramener le gamin chez ses grands-parents, qui devait initialement venir le retrouver à la descente du train, qui dirigent une librairie. Mais des membres de la Gestapo s'y trouvent. Il décide de les affronter au cours d'une bagarre et parvient à les échapper en se faisant passer pour le porteur de flambeau. De retour à l'hôtel, il retrouve Simon, revenu avec toute sa famille, poursuivis par les autorités nazies. Il décide de le prendre sous sa protection et les fait dormir dans les chambres d'hôtels de la délégation française. Alors qu'il se rend dans la chambre de Gabrielle, il apprend que c'est elle la journaliste répondant aux initiales G.B. (l'article était signé de ces initiales).
Le lendemain, son ami von Beckmann, bien qu'officier, est farouchement anti-nazi, lui passe sa voiture pour éloigner les Rosenblum de Berlin. Mais toute la famille est arrêtée dans un restaurant, sauf Simon, obligeant Cavalier à venir le rechercher. Mais après avoir semé les Allemands à leurs trousses, les routes étant barrées, ils se font arrêter.
Ils retrouvent au commissariat les autres membres des Rosenblum, quant à Jo, bien que Von Beckmann s'est porté garant, s'échappe, emmenant la famille avec lui. Gunther emmène son ami et les Rosenblum, recherchés par les autorités nazies, près de la frontière autrichienne, mais suite à un quiproquo, ils prennent la route pour Berchtesgaden, exactement au « nid d'aigle » d'Hitler, où se trouve l'officier et la journaliste.
S'étant rendu compte qu'ils se trouvent dans la résidence du dictateur, Jo use de stratagèmes pour fuir, comme se déguiser en officier nazi et faire partir son ami avec la s½ur d'Hitler, Angela (qui déteste Eva Braun et menaçant son frère de partir), avec un faux mot doux, afin qu'il prenne la voiture du Führer pour partir avec les Rosenblum et Gabrielle.
Parvenant à fuir le « nid d'aigle », ils se retrouvent néanmoins poursuivis par Hitler, qui retrouve le grand-père Rosenblum, qui fut auparavant son chef durant la Première Guerre, accompagné de soldats. Cependant, il faut compter sur le côté aventurier de Cavalier, qui parvient à détruire la Jeep d'Hitler, qui tombe dans une mare, dans le décor, ridiculisant ainsi ce dernier, et a rejoindre l'Autriche, ayant sauvé toute une famille de la persécution.
Fin des révélations.
Fiche technique

Titre : L'As des as
Réalisation : Gérard Oury
Scénario : Gérard Oury et Danièle Thompson
Musique : Vladimir Cosma
Directeur de la photographie : Xaver Schwarzenberger
Montage : Albert Jurgenson
Distribution des rôles : Sabine Schroth
Création des décors : Rolf Zehetbauer
Décorateur de plateau : Marc Frédérix et Herbert Strabel
Création des costumes : Jacques Fonteray
Son : Alain Sempé
Producteurs : Alain Poiré et Horst Wendlant
Producteur exécutif : Thomas Schühly
Directeurs de production : Alain Belmondo, Rolf M. Degener et Marc Goldstaub
Sociétés de production : Cerito Films, Gaumont International • Rialto Film
Société de distribution : Gaumont et Éditions René Chateau (cinéma), StudioCanal (vidéo) • Tobis Filmkunst
Cascades réglées par : Rémy Julienne, Claude Carliez, Jean Salis, Jacques Dubourg - Exécutèes par : Jean
Paul Belmondo
Effets spéciaux : Jacques Martin
Bruitages : Daniel Couteau
Générique : Eurocitel
Pays d'origine : France, RFA
Format : Tourné en 1.66:1, 35mm et en Couleurs (Eastmancolor) - Son Mono
Genre : Aventure, comédie
Durée : 96 minutes
Dates de sortie en salles : France : 27 octobre 1982 RFA : 14 janvier 1983


Sa première semaine au box-office à Paris fut un record à l'époque avec 463 028 entrées, battant l'ancien record récemment établi par Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ, trois semaines plus tôt.

Distribution
Jean-Paul Belmondo : Jo Cavalier
Marie-France Pisier : Gaby Belcourt
Rachid Ferrache : Simon Rosenblum
Frank Hoffmann : Gunther von Beckman
Günter Meisner : Adolf Hitler/Angela Hitler
Benno Sterzenbach : Le commissaire
Florent Pagny : Un boxeur
Yves Pignot : Lucien
Jean-Roger Milo


Accueil public et critique

L'As des as est un très gros succès public, atteignant les cinq millions et demi de spectateurs en France, ce qui constituera un record pour Jean-Paul Belmondo. En revanche, l'accueil critique est moins enthousiaste, Belmondo n'ayant pas souhaité montrer le film aux journalistes avant sa sortie en salles. Le film suscite une forme de polémique du fait de sa sortie quasi-simultanée avec Une chambre en ville, de Jacques Demy, qui s'avère un échec commercial tandis que le film de Gérard Oury remporte un grand succès. Dans Télérama du 10 novembre 1982, vingt-trois critiques de cinéma publient un texte comparant les résultats des deux films et déplorant que le « public potentiel » du film de Demy soit détourné par « l'écrasement informatif et publicitaire des films préconçus pour le succès ». La polémique ne touche pas le grand public, mais suscite l'agacement de Jean-Paul Belmondo, qui répond par un texte intitulé Lettre ouverte aux coupeurs de têtes : « Gérard Oury doit rougir de honte d'avoir « préconçu son film pour le succès ». Jacques Demy a-t-il préconçu le sien pour l'échec ? Lorsqu'en 1974 j'ai produit Stavisky d'Alain Resnais et que le film n'a fait que 375 000 entrées, je n'ai pas pleurniché en accusant James Bond de m'avoir volé mes spectateurs. (..) Oublions donc cette agitation stérile et gardons seulement en mémoire cette phrase de Bernanos : « Attention, les ratés ne vous rateront pas ! » ». Jacques Demy est le premier surpris de cette polémique, et ne met pas l'échec de son propre film sur le compte du succès de celui de Gérard Oury.

Autour du film

• L'As des As est le deuxième plus gros succès de Jean-Paul Belmondo au cinéma français avec 5 452 000 entrées, juste derrière Le Cerveau avec 5 547 000 entrées. De plus, ces deux films sont réalisés par le même réalisateur. En effet, c'est la deuxième fois que Gérard Oury fait tourner Jean-Paul Belmondo, treize ans après Le Cerveau.
• Le scénario co-signé par Danièle Thompson s'inspire du véritable Georges Carpentier.
• C'est la deuxième fois que Gérard Oury fait tourner Benno Sterzenbach, seize ans après La grande vadrouille.
• Pour illustrer le fait que l'histoire se déroule au moment des Jeux olympiques d'été de 1936 à Berlin, un bref résumé du film documentaire Les Dieux du stade de Leni Riefenstahl est inséré dans le film.
• Il s'agit du premier film diffusé par Canal+, en 1984.
• C'est lors d'une scène où Belmondo dit merci à un Allemand que, sans le faire exprès, il donna une manchette à Rachid Ferrache. Cette scène n'a pas été coupée au montage.
Tags : L'as des as, Cinéma, Jean Paul Belmondo, Cinéma L, Film, Marie-France Pisier, Rachid Ferrache, Frank Hoffmann, Günter Meisner, Benno Sterzenbach, Florent Pagny, Yves Pignot, Jean-Roger Milo, 1982, Gérard Oury, Vladimir Cosma, Aventure, comédie, 27 octobre 1982, 27 octobre
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#Posté le lundi 31 décembre 2012 03:30

Modifié le mardi 27 octobre 2020 05:32

Garde à vue


Garde à vue


Garde à vue est un film français de Claude Miller, sorti en 1981.
Il obtient huit nominations lors de la 7e cérémonie des César et décroche quatre récompenses (dont celui du meilleur acteur pour Michel Serrault et pour le meilleur scénario).
Synopsis

Le corps d'une fillette violée et étranglée a été retrouvé dans les dunes. Huit jours plus tôt, on avait trouvé dans la même région une autre fillette ayant subi le même sort.
Cherbourg, six semaines plus tard, le soir de la Saint-Sylvestre : l'inspecteur Antoine Gallien (Lino Ventura), secondé par son adjoint Belmont (Guy Marchand), reçoit au commissariat le notaire Martinaud (Michel Serrault), notable local. Martinaud connaissait bien l'une des fillettes, et un certain mystère plane sur sa vie privée. Le huis clos oppressant et implacable commence...
L'inspecteur Gallien croit d'abord ne pas avoir affaire au meurtrier mais l'attitude ambiguë de Martinaud, dont la colère monte au fur et à mesure que des indices s'accumulent contre lui, le fait changer d'avis : de témoin, le notaire devient suspect et Gallien le met en garde à vue pour l'empêcher de quitter le commissariat. L'inspecteur demeure cependant gêné par l'absence de preuves, et en fait part à son supérieur. Il retrouve Martinaud passé à tabac par son adjoint mais refuse de dénoncer son collègue. L'arrivée de la femme de Martinaud (Romy Schneider) va semer le trouble : selon elle, son mari (envers lequel les rapports conjugaux sont au point mort) a fait preuve d'un penchant inconvenant vis-à-vis de sa nièce, une fillette nommée Camille. L'épouse du notaire fournit à l'inspecteur un indice accablant son mari pour un des meurtres. Informé, poussé à bout par l'interrogatoire et le témoignage à charge de sa femme, Martinaud craque et passe aux aveux.
Mais le cadavre d'une enfant est retrouvé fortuitement dans le coffre d'une voiture volée la veille et remorquée au commissariat durant la nuit. Gallien et Madame Martinaud assistent à la découverte de la petite victime. Venu récupérer son bien, le propriétaire du véhicule est arrêté et avoue être le meurtrier.
Libéré, Martinaud demande à Gallien s'il aurait éventuellement fini par solliciter le témoignage de la petite Camille. L'inspecteur fait mine de ne pas comprendre la question et le notaire s'en va rejoindre son épouse assise dans sa voiture. Il s'aperçoit alors qu'elle s'est suicidée en se tirant une balle dans la tête. Martinaud appelle Galien en hurlant. Le film se clôt sur le visage accablé de l'inspecteur.
 

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Fiche technique
 
Réalisation : Claude Miller
Scénario : Claude Miller et Jean Herman, d'après le roman Brainwash (À table !) de John Wainwright
Dialogues : Michel Audiard
Production : Alexandre Mnouchkine et Georges Dancigers
Photographie : Bruno Nuytten
Cadreur : Gilbert Duhalde
Scripte : Martine Revert
Régisseur général : Michel Bernede
Musique : Georges Delerue
Montage : Albert Jurgenson
Premier assistant réalisateur : Jean-Pierre Vergne
Casting : Margot Capelier
Cascadeur : Claude Carliez
Storyboard : Lam Lê
Sociétés de production : Les Films Ariane et TF1 Productions
Visa de contrôle cinématographique : no 53.711
Studio et Laboratoires Éclair, Auditorium Paris Studios Cinéma, pellicule Kodak Eastmancolor, pellicule son Pyral
Format : 35 mm - Ratio : 1,66:1 - Mono
Durée : 84 minutes
Pays d'origine : France
Langue originale : français
Genre : policier
Dates de sortie :
France : 23 septembre 1981
États-Unis : 16 avril 1982 (sortie limitée : New York)
 
 
Distribution
 
Lino Ventura : inspecteur Antoine Gallien
Michel Serrault : Jérôme Martinaud
Romy Schneider : Chantal Martinaud
Guy Marchand : inspecteur Marcel Belmont
Pierre Maguelon : inspecteur Adami
Jean-Claude Penchenat : commissaire divisionnaire
Elsa Lunghini : Camille
Annie Miller : la mère de Camille
Michel Such : Jean-Marie Jabelain
Didier Agostini : jeune policier
Patrick Depeyrrat : policier
Yves Pignot : policier
Mathieu Schiffman : le fils Berthier
Serge Malik : le mécanicien
 
Production
Genèse et développement

Claude Miller a tourné peu avant deux longs-métrages de première importance, La Meilleure Façon de marcher et Dites-lui que je l'aime. Si le premier est bien reçu par la critique et le public1, le second connaît un échec commercial1. De plus, son nouveau et ambitieux projet, La Java, qui aurait mis en vedette Patrick Dewaere et Miou-Miou, n'aboutit pas en raison du financement. D'autres perspectives, dont une collaboration avec Jean-Paul Belmondo, avortent également. Miller se tourne alors vers la publicité. Un jour, le réalisateur reçoit un appel de la société de production indépendante Les Films Ariane, qui lui propose de mettre en scène l'adaptation du roman À table ! de John Wainwright, publié dans la collection Série noire1.
Miller découvre le livre, qu'il apprécie et trouve des similitudes avec La Meilleure Façon de marcher notamment la question de l'intolérance vis-à-vis des pratiques sexuelles « déviantes »1. Le scénario doit être écrit par Michel Audiard, qui a présenté le livre à la société productrice, bien que Miller n'a pas d'affinités culturelles avec le cinéma d'Audiard. Depuis quelques années, Audiard n'écrit quasiment plus de scénarios, commandant des trames narratives à d'autres auteurs, puis réécrivant intégralement les dialogues à sa manière. Yves Montand fut le premier choix pour incarner l'inspecteur Gallien, qui décline la proposition. Lino Ventura rencontre Miller et, séduit par le réalisateur et le scénario, accepte le rôle. Sur France Inter, en juin 1981, l'acteur dira que « c'est une gageure, ce film, un pari, en quelque sorte ».
Pour le rôle de l'ambigu maître Martinaud, c'est Michel Serrault qui est pris pour l'incarner. Depuis L'Ibis rouge, Serrault réussit à casser son image de comique pour incarner des personnages troubles, bien qu'ayant du mal à se défaire de cette image de trublion. L'autre rôle central, celui de l'épouse de Martinaud, est confié à Romy Schneider par le réalisateur.
Avec Jean Herman, Miller envoie pendant plusieurs mois des pages de scénario à Audiard, tout en sachant qu'il va les remanier. Toutefois, Miller se permet de refuser certaines tirades du célèbre dialoguiste, qu'il juge sur-écrites, ce qui provoque une certaine tension entre Miller et Audiard1. Mais Miller tient bon et reçoit le soutien de Ventura. Odette Ventura, l'épouse de l'acteur, révèle que son mari poussa Audiard, alors engagé sur un autre film - Le professionnel - et tardant à terminer les dialogues de Garde à vue, à finir le travail. La ténacité de Miller inspirera le respect d'Audiard, qui va finalement se lier d'amitié avec le réalisateur.
À la lecture du roman, Serrault avait eu le sentiment que le personnage accusé, un quidam un peu quelconque, manquait de superbe. Il suggère que son face-à-face avec l'inspecteur de police chargé de l'interroger serait plus marquant s'il avait d'emblée une position à défendre. Son personnage devint alors un notaire arrogant, vêtu d'un élégant smoking, ce qui allait conférer au film une perspective sociale singulière.
Une autre différence notable entre le roman et l'adaptation est que le film a recours à cette spécificité policière française qu'est la garde à vue. Des dispositifs similaires existent dans d'autres pays, mais aux États-Unis, la présence continue d'un avocat est autorisée lors des confrontations — à tel point que le suspect y est encouragé à se taire.
 
Tournage

Le tournage de Garde à vue sur près de deux mois, du 27 janvier au 13 mars 19816. Selon Miller, le tournage fut très difficile, comme il le dira dans le livre Serrer sa chance en 2007, il avait « l'impression de monter sur un ring chaque matin, d'enjamber des cordes pour arbitrer un match de boxe entre Lino Ventura et Serrault », mais ajoute qu'il pouvait compter sur « la bienveillance et l'affection de Lino et Romy Schneider ».
Serrault précisera que ses relations avec Ventura, pourtant réputé aussi pour sa chaleur et sa cordialité, étaient restées assez froides tout au long du tournage, comme si la distance maintenue entre eux servait l'opposition entre leurs personnages. Odette Ventura notera dans son livre Lino, que les deux acteurs ne se parlaient pas en dehors des prises, car Ventura « tenait à éviter toute forme de complicité, qui, à son avis, eût pu altérer la violence de leur tête à tête ».
 
Sortie et accueil

Garde à vue sort dans les salles françaises le 23 septembre 1981. Salué par la critique, notamment par Jean de Baroncelli du journal Le Monde, qui écrit que le long-métrage est « une réussite, une gageure brillamment tenue, dont le succès prévisible sera dû à l'intérêt du sujet et à la qualité de la mise en scène tout autant qu'à la réputation des interprètes et à la verve du dialoguiste », Garde à vue rencontre également un succès public grâce à un bon bouche-à-oreille, puisqu'il prend la deuxième place du box-office parisien pendant trois semaines avec plus de 388 000 entrées derrière Les Aventuriers de l'arche perdue8,. Dans Paris et sa banlieue, le film réunit 726 359 entrées en fin d'exploitation. Le succès se confirme en province, qui lui permet d'enregistrer un total de 2 098 038 entrées sur le territoire français.
Le succès de Garde à vue permet à Claude Miller d'obtenir son meilleur résultat au box-office et son premier film millionnaire (La Meilleure façon de marcher avait frôlé les 600 000 entrées en 1976 et Dites-lui que je l'aime seulement plus de 531 000 entrées l'année suivante) avant d'être dépassé par L'Effrontée en 1985 (près de 2,8 millions d'entrées). De plus, le bon accueil public permet à Lino Ventura de renouer avec le succès, qui n'avait plus connu de film ayant atteint le seuil du million d'entrées depuis le milieu des années 1970 avec Adieu poulet (1,9 million d'entrées en 1975) et Cadavres exquis (1 million d'entrées en 1976).
 
 
Autour du film

afficherCette section ne cite pas suffisamment ses sources (juillet 2017).
Le film, très bien accueilli par la critique au moment de sa sortie, a également séduit le public puisqu'il totalise un peu plus de 2,1 millions d'entrées en salles.
C'est le célèbre dialoguiste Michel Audiard qui a découvert le livre de John Wainwright, À table ! (Brainwash), sur lequel est basé le scénario. Il en parle alors au producteur Georges Dancigers.
Les réalisateurs Yves Boisset et Costa-Gavras furent le premier choix du producteur, mais ils refusèrent le projet. Georges Dancigers proposa alors le projet à Claude Miller qui, à ce moment-là, ne tournait plus que des publicités, à la suite du cuisant échec de son précédent film Dites-lui que je l'aime, sorti quatre ans plus tôt. Claude Miller, au tout début de sa carrière de réalisateur, avait été l'assistant de Robert Bresson, Jean-Luc Godard et Jacques Demy, puis le directeur de production de François Truffaut, tous figures emblématiques de la Nouvelle Vague. Le succès de Garde à vue relance complètement la carrière du réalisateur, et reste son second meilleur score au Box-office français de sa carrière derrière L'Effrontée.
La future chanteuse Elsa Lunghini apparaît brièvement ici pour la première fois au cinéma, dans le rôle de Camille, la petite fille sous le charme de laquelle tombe Jérôme Martinaud, déclenchant ainsi l'ire de son épouse.
Ici, Michel Audiard, réputé pour ses dialogues comiques et son sens détonant de la formule, abandonne quelque peu sa verve habituelle pour privilégier une approche plus profonde et plus subtile des personnages, ce qui lui vaudra le seul et unique César venu récompenser sa pléthorique filmographie.
Réminiscence fortuite, certaines scènes de la garde à vue rappellent Quai des Orfèvres... y compris l'homonymie du nom Martinaud (Maurice Martineau interprété par Bernard Blier)
Garde à vue est l'avant-dernier film de la carrière de Romy Schneider. Elle mourra soudainement huit mois après la sortie de Garde à vue.
Le film est sorti en salles le 23 septembre 1981, jour des 43 ans de Romy Schneider, mais également le jour de son dernier anniversaire : elle meurt le 29 mai 1982.
Adaptations
 
Une nouvelle adaptation – américaine – du roman Brainwash a été réalisé en 2000 par Stephen Hopkins sous le titre Suspicion, avec Gene Hackman, Morgan Freeman et Monica Bellucci, reprenant les rôles respectifs de Michel Serrault, Lino Ventura et Romy Schneider.


Récompenses
 
1981 :
Grand prix du cinéma français Louis Lumière
Prix Méliès
Prix du meilleur scénario au Festival de Montréal : Claude Miller, Jean Herman et Michel Audiard
1982 :
César du meilleur scénario : Claude Miller, Jean Herman et Michel Audiard
César du meilleur acteur : Michel Serrault
César du meilleur second rôle masculin : Guy Marchand
César du meilleur montage : Albert Jurgenson

Nominations
 
1982 :
César du meilleur film
César du meilleur réalisateur : Claude Miller
César de la meilleure photographie : Bruno Nuytten
César du meilleur son : Paul Lainé
 
 
 



A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y, Z, 0-9,
 
 
 
Tags : Garde à vue, Cinéma, Film, Claude Miller, 23 septembre 1981, 23 septembre, 1981, Policier, Lino Ventura, Michel Serrault, Romy Schneider, Guy Marchand, Pierre Maguelon, Jean-Claude Penchenat, Elsa Lunghini, Annie Miller, Michel Such, Didier Agostini, Patrick Depeyrrat, Yves Pignot, Mathieu Schiffman, Serge Malik
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