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Création : 01/10/2007 à 23:30 Mise à jour : 15/04/2022 à 14:13

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38 articles taggés 1927

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1927 : Les femmes conservent leur nationalité

Les femmes conservent leur nationalité quand elles se marient et peuvent la transmettre à leurs enfants.





Tags : femme en 1927, 1927
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#Posté le lundi 12 mars 2012 10:25

Modifié le samedi 07 juillet 2012 12:56

Monique Van Vooren : 1958

Monique van Vooren Jacobson (né le 25 Mars, 1927) est une belge -Born Amérique théâtre musical, cinématographique et télévisuelle actrice et danseuse, qui est arrivée aux États-Unis le 3 Novembre, 1949. Elle a écrit plusieurs livres, y compris Sanctuaire Nuit et La cuisinière heureux

Monique Van Vooren : 1958
Tags : Monique Van Vooren, Monique, 25 Mars, 1927, 25 Mars1927, 1958, Actrice
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#Posté le mercredi 15 mai 2013 07:58

Modifié le samedi 28 février 2015 22:12

Locomotive

Locomotive



Le train de la vie , c'est un petit train ,
qui va des montagnes de l'ennui aux collines de la joie ...

" Gilbert Bécaud "
Locomotive




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Locomotive
Tags : Locomotive, Train, Gilbert Bécaud, Citation ., 26 mai 2012, 2012, Dessin, dessinsagogo55, Eric Picard, 26 mai, François Silly, François, 24 octobre 1927, 24 octobre, 1927, Toulon, Décès, 18 décembre 2001, 18 décembre, 2001, Boulogne-Billancourt, Chanteur, Compositeur, Pianiste
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#Posté le dimanche 27 mai 2012 09:17

Modifié le samedi 18 décembre 2021 09:25

Eartha Kitt

Eartha Mae Kitt, (née le 17 janvier 1927, morte le 25 décembre 2008) surnommée « Miss Kitt », est une danseuse, chanteuse de variétés - fortement influencée par le jazz - actrice et artiste de cabaret américaine.

Elle fut qualifiée de « the most exciting woman in the world » (la femme la plus excitante du monde) par Orson Welles qui lui fit tenir sur scène le rôle d'Hélène de Troie.

Eartha KittEartha KittEartha KittEartha KittEartha KittEartha KittEartha KittEartha Kitt


Eartha Kitt par Gordon Parks, New York 1952


Eartha Kitt est née dans une plantation de coton à North (en) en Caroline du Sud, d'une mère noire et cherokee, et d'un père d'origine allemande ou néerlandaise. Kitt a été conçue lors d'un viol.

Elle est envoyée à l'âge de huit ans chez un oncle à Harlem. Elle travaille en 1943 avec la troupe de danse de Katherine Dunham et fait des tournées au Mexique, en Amérique du sud et en Europe. Elle quitte la troupe et s'installe à Paris pour être chanteuse de cabaret et commence à se faire un nom. La jeune créole, à l'enfance malheureuse, persévère et devient une vedette internationale d'élégance et de sensualité dès les années 1950. En 1950 elle est choisie par Orson Welles pour incarner Hélène de Troie dans une adaptation (Time runs) du Docteur Faustus de Christopher Marlowe. L'accueil critique est excellent et Eartha tourne en Allemagne et en Turquie. De retour en Amérique elle accède à la popularité en jouant dans une revue à Broadway New faces of 1952 et en sortant ses premiers disques c'est si bon, I want to be evil.

Artiste polyvalente à la voix rauque et suave, Eartha Kitt a chanté dans dix différentes langues et s'est produite dans une centaine de pays. Le 6 octobre 1953 à New York, elle enregistre « Santa Baby » avec Henri René et son orchestre, chanson qui deviendra un classique de Noël. En 1954-55, elle est applaudie dans la comédie musicale « Mrs. Patterson » à Broadway puis en 1957 elle joue au cinéma avec Sidney Poitier dans The Mark of the hawk. En 1967, elle personnifie le personnage de Catwoman dans la populaire série télévisée Batman.

En 1968, elle crée un malaise lors d'un déjeuner organisé à la Maison Blanche par la Première dame Lady Bird Johnson, en se prononçant contre la guerre du Viêt Nam1. Cet incident l'ayant mise à l'index aux États-Unis, elle est contrainte à poursuivre sa carrière à l'étranger jusqu'en 1974. Dans les années 1980 ses tubes font le tour de la planète : « Where Is My Man » (1983), « I Love Men » (1984), « This Is My Life » (1986) et « I Don't Care » (1986).


Eartha Kitt en 2006
En 1996, Eartha Kitt déclarait à l'Associated Press : « Les spectacles sont presque tous devenus fades. Leur réussite dépend des gadgets et des lumières. Aujourd'hui, vous n'avez pas besoin d'avoir du talent pour avoir du succès. Je pense que nous devions avoir quelque chose à offrir, si nous voulions que notre valeur soit reconnue et récompensée. ». Cette même année, elle apparaît dans l'épisode « Escapade à Paris » (A Pup in Paris) de la sitcom « Une nounou d'enfer » (The Nanny).

Sa dernière apparition sur les scènes de Broadway remonte à fin 2003.

En 2007 et 2008, elle a remporté deux Emmy Award pour meilleure interprète dans un programme d'animation pour « The Emperor's New School ». Elle a obtenu le prix dans la même catégorie pour « The Wonder Pets » en 2010.(post mortem???)

Le jeudi 25 décembre 2008, à Weston dans le Connecticut, elle s'éteint à l'âge de 81 ans à la suite d'un cancer du côlon.







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Tags : Eartha Kitt, Eartha Mae Kitt, Eartha, 17 janvier 1927, 17 janvier, 1927, Chanteuse, Danseuse, Actrice, Décès, 25 décembre 2008, 25 décembre, 2008, Weston
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#Posté le lundi 17 janvier 2022 02:00

Gilbert Bécaud

Gilbert Bécaud


Gilbert Bécaud, né François Silly le 24 octobre 1927 à Toulon et mort le 18 décembre 2001 à Boulogne-Billancourt, est un chanteur, compositeur et pianiste français.
Au cours de sa carrière, il se produit trente et une fois sur la scène de l'Olympia, où il gagne son surnom de « Monsieur 100 000 volts » en raison de son sens du swing, du fait des passions qu'il soulevait dans son sillage et de ses fans qui, souvent, à ses débuts, cassaient par enthousiasme les fauteuils. Il laisse l'image d'un homme « électrique », toujours en mouvement. Sa cravate à pois, ses quelque quatre cents chansons et sa main sur l'oreille (pour être sûr de chanter juste) sont d'autres images spécifiques qui ont marqué les esprits.
Mes mains, Nathalie, Le Jour où la pluie viendra et Et maintenant s'inscrivent parmi les grandes chansons de l'artiste.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Gilbert_B%C3%A9caud

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Tags : Gilbert Bécaud, dessinsagogo55, François Silly, François, 24 octobre 1927, 24 octobre, 1927, Toulon, Décès, 18 décembre 2001, 18 décembre, 2001, Boulogne-Billancourt, Chanteur, Compositeur, Pianiste
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#Posté le samedi 18 décembre 2021 02:00

Mort du comédien Roger Carel

  Mort du comédien Roger Carel
 
 
 
Mort du comédien Roger Carel : il était une voix Véritable légende du doublage, notamment dans le dessin animé, Roger Carel s'est éteint à l'âge de 93 ans.
 
Par Yves Jaeglé (avec Ronan Tésorière)
Le 18 septembre 2020 à 11h25, modifié le 18 septembre 2020 à 11h50
Une voix pour raconter toute une vie. Probablement la vôtre. La nôtre. Celle de nos émotions d'enfant dans les dessins animés, puis d'adolescent ou d'adulte découvrant et revoyant des classiques américains, avec toujours sa voix. On ne la reconnaissait pas toujours d'un film à l'autre car il savait la modeler comme de la pâte à modeler verbale justement, montant très haut pour slalomer dans les aigus, mais une fois qu'on sait, c'est presque un choc : sa voix était là, tout le temps.
Roger Bancharel, dit Carel, est décédé le 11 septembre à l'âge de 93 ans. Une information confirmée par son fils joint par Le Parisien, et par la mairie d'Aigre (Charente), où le comédien nous a quittés. « Nous n'avons pas souhaité communiquer sur son décès, pour préserver son épouse, fortement bouleversée. Nous ne souhaitions pas qu'elle soit assaillie de messages par les gens de la profession, ou des journalistes », explique son fils. Les obsèques du célèbre comédien ont eu lieu ce jeudi dans la plus stricte intimité familiale. Il reposera dans le caveau familial de Villejésus (Charente).
 
De Mickey Mouse à C-3PO de «Star Wars»
 
Roger Carel a énormément joué au théâtre et cinéma, mais c'est une légende du doublage. Un original de la version française. Astérix, c'est lui. Mickey Mouse, lui pendant longtemps. Kaa le serpent dans « Le Livre de la jungle » qui chante « Aie confiance... », encore lui. Comme Pongo des « 101 dalmatiens », et à la fois Roquefort la souris craintive et le chien Lafayette des « Aristochats ». Vous le remettez, ou plutôt vous la remettez ?
 


Encore des indices, comme on remonte le temps. Le robot C-3PO de « Star Wars » à la voix de majordome anglais et au maintien très raide, formant un duo comique avec l'autre robot petit gros R2-D2, vous vous souvenez de ce timbre élégant, amusant à force de courtoisie appuyée dans les situations les plus désespérées ou comiques ? Alf l'extraterrestre. Winnie l'Ourson mais aussi Porcinet et Coco Lapin car c'était une troupe à lui seul.
 
Choisi par Charlie Chaplin
 
Son empreinte vocale revient comme la bande originale de mille souvenirs. Un fil que l'on ne cesse de remonter, une bobine qui file dans les entrailles de la télé et ses trésors familiaux : Kermit la grenouille du « Muppet Show », Wally Gator, Mister Magoo, Maestro... Ce magicien traverse « Harry Potter » à travers le timbre français du professeur de potions Horace Slughorn.
Et les classiques ? Ce ton de Jack Lemmon, notamment dans « Certains l'aiment chaud » – même si quand le personnage doit prendre une voix de femme, Roger Carel a quand même dû se faire aider d'un deuxième doubleur - Peter Sellers dans toutes ses comédies dont « La Panthère rose », et le meilleur pour la fin, « Le Dictateur », quand Charlie Chaplin a décidé de refaire le doublage, et l'a choisi personnellement.
C'est du moins ce que Roger Carel a raconté, dans ses interviews et ses mémoires, « J'avoue que j'ai bien ri ». Il les a publiées à même pas 60 ans, en 1986. C'est que la carrière était déjà immense. Quasiment l'intégrale Disney, « le pactole » comme il disait.
 
Une « gueule »
 
Le grand prêtre du dessin animé voulait devenir curé, sa première vocation de petit séminariste. Quitte à prêcher, autant jouer : il apprend l'art du comédien aux côtés de Michel Piccoli et d'Anouk Aimée, fait ses classes au cours Simon, et se produit à la fois au théâtre et au cabaret, comme la génération des Poiret et Serrault. « Presque toute ma vie, j'ai dormi quatre heures par nuit », souriait cette voix que personne ne voulait entendre se taire.
C'est au théâtre qu'il est repéré pour ses capacités de doubleur, cette modulation de caméléon, une technique aussi. Il en parlait comme un musicien décryptant chaque note sur une portée. Il s'attribue des personnages, comme Hercule Poirot, qu'il double au cinéma avec Peter Ustinov, mais aussi dans ses incarnations télévisées. Jerry dans les différents films de Jerry Lewis aussi, même quand le personnage change de patronyme.
 
 


 
Tags : Roger Carel, Roger, Roger Bancharel, 14 août 1927, 14 août, 1927, Paris, Décès, 18 septembre 2020, 18 septembre, 2020, Aigre, Cinéma, Acteur
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#Posté le vendredi 18 septembre 2020 09:26

Modifié le vendredi 18 septembre 2020 09:43

Juliette Gréco est morte


Juliette Gréco est morte

La chanteuse Juliette Gréco est morte
Chanteuse et actrice, Juliette Gréco est morte le 23 septembre, à Ramatuelle (Var), à 93 ans. Elle fut la muse du Saint-Germain-des-Prés de l'après-guerre et l'interprète inoubliable de Brel, Gainsbourg, Vian, Roda-Gil, Miossec ou Biolay...

Par Véronique Mortaigne Publié aujourd'hui à 19h32, mis à jour à 20h04




Qu'avons-nous donc tant aimé chez Gréco pour que sa disparition nous atteigne autant ? Sa voix, son élégance, sa force et ses mains, sûrement, qui volaient, virevoltaient ! Juliette enfant s'était-elle peut-être ainsi rêvée, longue et forte dans un fourreau noir, les mains aériennes, habillant J'arrive (Jacques Brel/Gérard Jouannest) d'une aura de peines lumineuses et de déclarations d'injustice – la mort, suprême incompréhension. S'était-elle vue badinant sur un texte hallucinatoire d'Etienne Roda-Gil mis en musique par le Brésilien Caetano Veloso, Mickey travaille, ou sur Jolie môme, de Léo Ferré ? Avait-elle imaginé incarner à ce point, dans le monde entier, une France résistante et cultivée ?

Nous aimions Gréco avec tous ses « défauts », ses trous de mémoire, son trac et son art : « Cette femme est faillible, et faillible par courage, alors qu'il serait si simple de figer pour toujours son interprétation de Paris Canaille et de repasser chaque soir sur ses marques », a écrit le critique Bertrand Dicale dans une biographie très justement intitulée Juliette Gréco, Les Vies d'une chanteuse (éd. Jean-Claude Lattès, 2001).



Les intenses appétits et la curiosité insondable de cette interprète identifiée à la liberté française lui ont à jamais laissé sa place de muse de Saint-Germain-des-Prés, mythe de la modernité, de la liberté de l'après-guerre toujours planétairement vivace. « Gréco rose noire des préaux. De l'école des enfants pas sages », selon le poète Raymond Queneau. « La Gréco », est morte le 23 septembre, à Ramatuelle (Var). Elle était âgée de 93 ans. Juliette Gréco disait, en 2008 : « Pour résister à l'approche de la fin, il faut aimer ce qu'on fait, à la folie, aimer son métier comme je l'aime moi, c'est-à-dire de façon démesurée, hors normes, en allant chanter aussi dans des petites salles de banlieue en matinée et savourer qu'un jeune homme ait dit à la fin du tour de chant : “Elle est bonne, hein, Gréco !” »





Rapports chaotiques avec sa mère

Les vies de Juliette Gréco avaient commencé le 7 février 1927 à Montpellier (Hérault). Enfant solitaire et taciturne, elle vit des rapports chaotiques avec sa mère. Le père, Corse et commissaire de police, est parti. Leur première fille s'appelle Charlotte, comme la grand-mère maternelle, la seconde, Juliette, comme sa mère. « Quelle imagination ! », commente Juliette (la fille) à propos de Juliette (la mère). Femme de gauche, anticonformiste viscérale, elle est l'« amie de c½ur » du critique d'art Elie Faure, puis la compagne d'Antoinette Soulas, elle-même mère de deux enfants.


Un temps installées rue de Seine à Paris avec leur mère, les deux enfants sont ensuite confiées à leur grand-père. « J'ai un vieux fond révolutionnaire solide, constant, confiait la chanteuse. Mon grand-père Jules était compagnon, donc sans doute franc-maçon. Il portait des bottines, et j'adorais les lui délacer le soir. Il mettait sa main sur ma tête, comme cela [elle fait le geste], légèrement. C'était un homme de bien, architecte à Bordeaux. Il pensait encore qu'un ouvrier était une personne d'importance, ce que l'on apprend dans la magnifique école du compagnonnage... J'ai toujours entendu des propos républicains dans mon enfance. Mais, à l'âge de 3 ans, j'ai assisté à une scène terrible, ahurissante : ma grand-mère a mis à la porte une domestique, et avant qu'elle quitte son service, déjà avec sa robe de voyage, sa valise, elle lui a fait laver les marches du perron, et j'ai été complètement révoltée. »

Revenues dans la capitale à la mort de Jules, les deux filles sont placées dans une pension catholique rigoureuse. Juliette voudrait devenir danseuse. Elle est petit rat à l'Opéra de Paris quand éclate la seconde guerre mondiale. La famille Gréco se réfugie en Dordogne, où la mère entre en résistance. Elle est arrêtée en 1943, ses deux filles s'enfuient avant d'être reprises par la police française à Paris. La mère et Charlotte sont déportées. Juliette est emmenée à la prison de Fresnes où elle passe trois semaines avant d'être relâchée, sauvée par son jeune âge (16 ans).

« Ma mère et ma s½ur étaient en route vers Ravensbrück. Je suis sortie de prison et je me suis retrouvée à Saint-Germain-des-Prés, sur la petite place, à côté de la pension de famille où j'étais installée – il y avait l'actrice Hélène Duc, Pierre Riche, un comédien masqué, une dame spécialiste de la lèpre, un monsieur toujours en costume et cravate qui habitait dans un réduit sous l'escalier. Alors je me suis mise à chanter Over the Rainbow, parce que la musique américaine était alors interdite », confiait-elle au Monde lors de la parution de son album de reprises, enregistré à New York après la mort de l'un de ses principaux arrangeurs, François Rauber en 2003.

La jeune Juliette veut devenir actrice. Béatrix Dussane, puis Solange Sicard, lui enseigne les rudiments de l'art dramatique. Elle joue pour la première fois au Théâtre français, un rôle de figuration dans Le Soulier de satin, de Paul Claudel. Sans le sou, elle commence son exploration de la vie de bohème du quartier Rive gauche de Saint-Germain-des-Prés, flirte un moment avec les jeunesses communistes. En mai 1945, Juliette retrouve sa mère et sa s½ur rescapées de Ravensbrück, puis du camp de Holleischen, près de la frontière tchécoslovaque. « Sans paraître la voir, sa mère lui demande : “Où est Antoinette ?” », se souvient Juliette Gréco dans Jujube (Stock), son autobiographie écrite à la troisième personne en 1982 : « Elle ne veut que la personne qu'elle aime. Elle ne pense qu'à elle. Pas un mot pour la petite idiote. Jujube [son surnom] commence à mourir. » La mère de Juliette Gréco s'engage illico dans la marine, part pour l'Indochine, laissant ses filles derrière elle.



Refaire son éducation



Gréco entreprend de refaire son éducation dans les bistrots de Saint-Germain. C'est au bar du Montana qu'elle croise pour la première fois Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, à la Rhumerie martiniquaise qu'elle discute avec Albert Camus, et au bar du Pont-Royal, avec Maurice Merleau-Ponty. Elle partage une chambre d'hôtel avec Charlotte, vivant des mandats expédiés par sa mère, qui cesseront de lui parvenir quand sa s½ur se marie. Elle collabore avec Jean Tardieu, qui présente une émission de radio consacrée à la poésie, tard dans la nuit. Elle s'essaie aux petits boulots, on lui refuse les travaux de ménage, elle s'installe dans un hôtel de la rue de Seine, La Louisiane, et rencontre le metteur en scène Michel de Ré, qui lui offre un rôle dans la pièce de Roger Vitrac, Victor ou les enfants au pouvoir (âgée de 19 ans, elle tient le rôle d'une mère de 30 ans).





Le pianiste et compositeur de jazz américain Duke Ellington est félicité par, de gauche à droite, Boris Vian, Juliette Gréco et Anne-Marie Cazalis au Club Saint-Germain-des-Prés, à Paris, à l'occasion d'un gala organisé en son honneur, le 19 juillet 1948. Derrière eux, le pianiste J



Il y a cette très jolie photo, un peu floue, prise au Vieux-Colombier, à Saint-Germain-des-Prés. Nous sommes en 1948. Le Duke (Ellington) fait son entrée dans la cave voûtée ; Boris Vian est dans l'encoignure de la porte ; l'égérie du cabaret le Tabou, Anne-Marie Cazalis, l'amie, « la s½ur jumelle, blonde et rieuse », rencontrée au Bal nègre de la rue Blomet, épaule nue, ose un geste de salut. Entre les deux, une jeunesse au sourire fin pose la main sur le bras du prince du jazz. C'est Gréco, costume croisé, cravate à carreaux, cheveux plaqués en arrière, avec son « pantalon chéri », dessiné par Christian Bérard, un tissu écossais avec le bas bordé de fourrure. « A l'époque, je ne connaissais pas le vison, Bébé m'a dit : “Tu apprendras vite.” »

Mais c'est une autre photographie qui la rend célèbre, publiée le 3 mai 1947 en une de l'hebdomadaire Samedi-Soir : on voit la nouvelle égérie du Tabou discutant avec Roger Vadim à l'entrée du cabaret. L'article explique comment vivent les « troglodytes » de Saint-Germain et développe le concept d'existentialisme : « Le mot est lâché, et comme un animal sauvage commence sa course folle à la recherche de sa véritable identité », écrit-elle dans Jujube. Puis, c'est au tour de l'hebdomadaire Dimanche-Soir de livrer aux lecteurs une photo, où Gréco apparaît allongée aux côtés Annabel Buffet. Petit parfum de scandale, magnétisme personnel, amitiés solides : l'idée de la rébellion et de la liberté des m½urs selon Gréco est lancée.

Après les années travail-famille-patrie, après les horreurs de la guerre, la jeune génération veut désobéir. « Je me demandais ce qu'était un existentialiste, raconte le compositeur brésilien Caetano Veloso. Un ami m'a dit : un philosophe parisien qui fait tout, mais absolument tout ce qu'il veut. J'étais fasciné. »

« J'ai connu Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, j'étais jeune et conne, mais terriblement attentive et comblée. Ils me voyaient comme un enfant intéressant, une jeune fille bizarre, fort peu sociable »

« J'ai passé ma vie à poser des questions. Ma mère n'y répondait pas. Comme elle vivait dans la différence, elle n'assumait rien, surtout pas ses enfants, surtout pas moi. J'ai commencé à vivre le jour où, dans un café du pont Royal, un homme, un client comme moi, qui sans doute me trouvait jolie, intéressante, désirable peut-être, m'a répondu. La porte du paradis s'est entrouverte tout à coup... J'avais trouvé une sorte de père, en tout cas un être humain à réponse. [L'homme était le philosophe Maurice Merleau-Ponty. La question était : “Qu'est-ce que l'existentialisme ?”] Ma s½ur m'avait parlé de Sartre, et j'étais intriguée. “L'homme doit faire et faisant ce faire n'être que ce qu'il se fait”. Ça, ça m'intéressait, puisque j'en étais là : il fallait que je me fasse... Puis j'ai connu Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, j'étais jeune et conne, mais terriblement attentive et comblée. Ils me voyaient comme un enfant intéressant, une jeune fille bizarre, fort peu sociable. »



Personnages mythiques



Dans la vie de Juliette Gréco croisent tant de personnages mythiques qu'il est impossible d'en faire le tri : Maurice Merleau-Ponty, Jean-Paul Sartre, Françoise Sagan ; Jean-Pierre Wimille, pilote de course, premier amour fou de Juliette, mort sur le circuit de Palermo en Argentine en 1949 ; Miles Davis, rencontré à Paris – il a 23 ans, elle en a 22, ils s'aimeront longtemps ; Philippe Lemaire, le bel acteur, mari de Juliette pour un temps et père de son unique fille, Laurence-Marie, née en mars 1954 ; Darryl Zanuck, le producteur de cinéma qui voulait la séduire ; Irmeli Jung, photographe d'origine finnoise, la fidèle, l'admiratrice passionnée ; Michel Piccoli, le deuxième mari ; le compositeur et pianiste Gérard Jouannest, qui, dès la fin de la carrière de Jacques Brel, dont il était l'accompagnateur, et le compositeur, travaille avec elle, puis l'épouse.

Mais Gréco ne se contentera jamais de n'être qu'une personnalité. En 1949, un de ses amis, Marc Doelnitz, décide de rouvrir le célèbre cabaret Le B½uf sur le toit, créé en 1921 et repaire de Jean Cocteau. Anne-Marie Cazalis et Marc Doelnitz parviennent à la convaincre d'y chanter. Mais elle ne sait pas quoi. Sartre lui soumet plusieurs poèmes, parmi lesquels elle choisit Si tu t'imagines, de Raymond Queneau, et L'Eternel féminin, de Jules Laforgue. Sartre lui offre La Rue des Blancs-Manteaux, écrit pour Huis clos, mais jamais utilisé. Il lui présente son ami le compositeur Joseph Kosma.

Cinq jours plus tard, Juliette Gréco fait ses débuts officiels devant un public de choix (Sartre, Beauvoir, Cocteau, Camus, Marlon Brando). Elle ajoute ensuite à son jeune répertoire La Fourmi, de Robert Desnos, et Les Feuilles mortes, de Prévert (musiques de Kosma). Après un été passé à peaufiner son image sur la Côte d'Azur, elle est invitée à chanter à la Rose rouge, cabaret célèbre tenu par Nico Papatakis et où se produisent les Frères Jacques ou Marcel Marceau.

Son succès l'amène au Brésil pour trois mois, invitée par l'Office culturel français. Gréco se bâtit une stature d'artiste culte. En 1951, elle enregistre son premier album, où figure Je suis comme je suis, une de ses chansons fétiches (Prévert/Kosma). En 1954, elle reçoit le Grand prix de la Sacem pour Je hais les dimanches, une chanson de Charles Aznavour. A cette époque, l'existentialisme est en train de perdre son aura sulfureuse. En 1952, elle a débuté à New York dans la revue April in Paris donnée au Waldorf Astoria. Puis commence une longue tournée en France, en vedette américaine de Robert Lamoureux. En 1954, elle est à l'Olympia.



Vrai rôle au cinéma



Tandis qu'elle chante, Juliette Gréco fait aussi du cinéma. On la voit en 1949 dans Orphée, de Jean Cocteau, dans Au royaume des cieux, de Julien Duvivier, dans Sans laisser d'adresse, de Jean-Paul Le Chanois. Mais elle obtient son premier vrai rôle dans un film de Jean-Pierre Melville, Quand tu liras cette lettre, en 1954, aux côtés de l'acteur Philippe Lemaire, qu'elle épouse quelque temps plus tard avant d'en divorcer en 1956. Elle tourne Elena et les hommes, de Jean Renoir, avec Ingrid Bergman et Jean Marais (1955), puis La Châtelaine du Liban, de Richard Pottier (1956), et L'Homme et l'enfant, de Raoul André (1956), fait du théâtre (Anastasia, de Marcelle Maurette, 1955), chante à la Villa d'Este.

Repartie à New York pour une nouvelle saison d'April in Paris, elle y triomphe en interprétant Prévert et Kosma, mais aussi Françoise Sagan (Le Jour, Sans vous aimer), Francis Blanche, Charles Trenet. Alors que Guy Béart lui compose des chansons, elle tourne aux côtés d'Ava Gardner Le Soleil se lève aussi, d'Henry King (1957), produit par Darryl Zanuck, pilier du cinéma hollywoodien, qui veut en faire une star en lui offrant des rôles dans des films de qualité très inégales, dont Les Racines du ciel, de John Huston, en 1958, et Drame dans un miroir, de Richard Fleischer, avec Orson Welles (1960). L'aspect commercial des ambitions de celui qui est devenu son compagnon ne saurait satisfaire Juliette Gréco. La rupture est inévitable. Si on la revoit ensuite fréquemment au cinéma, notamment dans La Nuit des généraux, d'Anatole Litvak (1966), ou Lily aime-moi, de Maurice Dugowson (1975), c'est son rôle de schizophrène mystérieuse dans Belphégor, l'un des feuilletons les plus célèbres de la télévision, diffusé à partir de 1965, qui fera d'elle une vedette populaire.

Un an après une tentative de suicide, en septembre 1965, elle épouse l'acteur Michel Piccoli. Elle renouvelle son répertoire de chansons. Guy Béart (Il n'y a plus d'après), Gainsbourg (Accordéon, La Javanaise), Pierre Mc Orlan (Le Pont du Nord, Tendres promesses). En 1961, elle chante à Bobino, l'année suivante à l'Olympia, et triomphe en 1966 avec Brassens au TNP. En 1968, alors que la France veut faire sa révolution, elle continue la sienne en chantant Déshabillez-moi (Nyel/Verlor). Elle bâtit alors son répertoire sur des chansons qui deviendront des classiques, signés d'auteurs-compositeurs comme Léo Ferré (Jolie Môme) ou Jacques Brel (J'arrive), et de poètes, Aragon, Desnos, Allais, Seghers, Eluard : théâtrale et somptueusement sobre, jouant des mains et du rideau rouge, silhouette pâle, frondeuse et têtue, affirmant la liberté du féminin. Juliette Gréco se trouvait moche et s'est fait rectifier le nez, trois opérations symptomatiques, selon Bertrand Dicale « du goût ou de l'absence de goût qu'elle éprouve pour son apparence physique ».





Après avoir passé plus de trente ans chez Philips, Juliette Gréco rejoint le label Barclay en 1972, alors que, cinq ans après un concert mémorable donné à Berlin avec l'Orchestre philharmonique où 60 000 fans se pressent, et d'innombrables tournées mondiales, sa carrière semble s'étouffer en France. Après un passage chez RCA Victor, puis chez Meys en 1982, elle intègre le label Phonogram (aujourd'hui Universal Music). Revenue à la scène à l'Espace Cardin en 1983, ces années 1980, branchées, sont des années noires pour Gréco en France, tandis qu'à l'étranger on l'érige en monument de la culture française. Juliette Gréco prend du champ. En 1988, elle achète une maison à Ramatuelle, se marie avec Gérard Jouannest. Trois ans plus tard, elle revient à l'Olympia.



Itinéraire d'icône



En 1993, elle confie la réalisation de son nouvel album au parolier Etienne Roda-Gil. Gérard Jouannest, les Brésiliens Caetano Veloso et Joao Bosco, Julien Clerc, lui offrent des musiques soyeuses et perverses. Complice de la jeune génération (on l'a vue photographiée aux côtés du rappeur M.C. Solaar en couverture d'Actuel), comme en 2008 avec le slameur Abd al Malik, Juliette Gréco reprend son itinéraire d'icône. En grande comédienne, elle triomphe en 1999 à l'Odéon, un théâtre où elle avait toujours rêvé d'entrer par la petite porte, celle du côté, celle des artistes.

« En grande comédienne, elle triomphe en 1999 à l'Odéon, un théâtre où elle avait toujours rêvé d'entrer par la petite porte, celle du côté, celle des artistes »

En 1998, Jean-Claude Carrière lui habille Un jour d'été et quelques nuits, qui contient Une Nuit, un train, en référence au fascisme « toujours aux aguets », une chanson devenue pilier de son récital, avec Le Temps des Cerises et J'arrive. En 2003, elle est servie par la jeune génération – Miossec, Benjamin Biolay – et des antimodèles (Gérard Manset) pour un album d'une très grande qualité, Aimez-vous les uns les autres... ou bien disparaissez. Elle est en grande forme artistique, mais sa santé est faible : elle est cardiaque, est opérée d'un cancer, s'évanouit sur un quai de gare, manque de mourir dans une chambre de l'Hôtel Lutetia à Paris, et donne des récitals d'une fabuleuse énergie dans des salles de prestige (Théâtre du Châtelet, Théâtre des Champs-Elysées), comme en rase campagne. Infatigable.

Après un album enregistré à New York (Le Temps d'une chanson), elle publie, en 2009, Je me souviens de tout, entourée d'une poignée de jeunes talents (Orly Chap, Olivia Ruiz, Adrienne Pauly, Miossec et Abd al Malik) pour l'écriture, et de Gérard Jouannest au piano et Jean-Louis Matinier, à l'accordéon ; une formule en trio qu'elle a inaugurée dans une série de concerts menés d'une voix intacte, du Théâtre du Châtelet à celui des Champs-Elysées.

En 2012, paraît Ça se traverse et C'est beau, hymne aux ponts de Paris, ceux des poètes et des jeunes gens pressés, les ponts des amoureux et des suicidés, une collection de chansons écrites par des auteurs de prestige, de Marie Nimier à Philippe Sollers, qu'elle chante aussi en duo avec Melody Gardot, Marc Lavoine ou Féfé.



Hommage à son ami Jacques Brel



En 2013, Juliette Gréco consacre un album à son ami Jacques Brel (1929-1978), douze titres drôlement arrangés par le pianiste Bruno Fontaine avec Gérard Jouannest. De Brel, elle disait alors avec son effronterie habituelle : « Le salaud ! C'est épouvantable ce qu'il dit. D'une logique, d'une lucidité, d'un dépouillement, d'une mise à nu, d'une cruauté ! J'ai compris pourquoi je l'aimais tant : à cause de cette vision sans fioriture aucune. Curieusement, Amsterdam est l'une des chansons les plus tendres – “Ils ouvrent leurs braguettes”, tant pis, youpi ! ; “Ça sent la morue jusque dans le c½ur des frites”, ça va ; mais dans Ces gens-là, Le Tango funèbre, tout est abominable ! »

En 2015, elle initie, en lâcheuse sublime, une tournée intitulée « Merci », dont elle disait qu'elle serait la dernière sans qu'on la croie vraiment. Au Printemps de Bourges, où elle avait lancé « Merci », la chaleur intense régnant sur la scène l'avait mise K.-O. avant qu'elle ne puisse chanter J'arrive, une chanson de Brel qu'elle avait créée en scène en 1971, interpellation effrontée de la mort. En coulisses, après coup, elle était fumasse. Ce qui ne l'empêcha en rien de poursuivre sa route.

Le 7 février 2016, elle fêtait triomphalement son 89e anniversaire au Théâtre de la Ville à Paris, après un concert d'exception donné au Musée du Louvre devant la Victoire de Samothrace. Le 24 mars, elle est victime d'un AVC dans un hôtel à Lyon. Privée de la parole, atteinte par le décès de sa fille Laurence, et celui en mai 2018 de son époux Gérard Jouannest, Juliette Gréco lutta pour récupérer l'intense appétit de vie qui l'a animée dès l'enfance.

Qui était Gréco ? Une sorte d'animal, écrivait François Mauriac dans son Bloc-notes : « Gréco, ce beau poisson maigre et noir, n'a pas besoin de sauce pour passer. Gréco fournit elle-même les câpres ! Noire et blanche, c'est la reine de la nuit. Son personnage est composé avec une science qui ne doit rien au hasard. Qu'elle est belle ! Et peut-être était-elle laide au départ. C'est une statue d'ivoire et de jais. Même les pommettes, on dirait qu'elle les a elle-même modelées. Beaucoup de chanteuses sont interchangeables. Gréco est le chef-d'½uvre unique de Gréco. Elle ne sera jamais prise pour une autre et aucune ne pourra jamais l'imiter. »
 
 
 
 
 
Tags : Juliette Gréco, 7 février 1927, 7 février, 1927, Montpellier, Décès, 23 septembre 2020, 23 septembre, 2020, Ramatuelle, Musique, Chanteuse, Cinéma, Actrice, Juliette
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#Posté le mercredi 23 septembre 2020 15:28

Французская песня по-русски:"Разденьте меня" - "Déshabillez-moi" en russe

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#Posté le mercredi 23 septembre 2020 16:33

Juliette Gréco : Déshabillez-moi (chanson)


Juliette Gréco : Déshabillez-moi (chanson)




Déshabillez-moi est une chanson écrite par Robert Nyel et composée par Gaby Verlor, interprétée par Juliette Gréco en 1967.
 
Fiche technique
 
Album : La Femme
Interprète d'origine : Juliette Gréco
Parolier : Robert Nyel
Compositrice : Gaby Verlor
Orchestre, direction : Bernard Gérard
Producteur : Paul Guiot
Ingénieur du son : Georges Giboni
Technicien : Henri Arcens
Photo pochette : Just Jaeckin
Date enregistrement : 26 juin 1967
Lieu : studio Blanqui (13e arrondissement de Paris)
Date de sortie : octobre 1967
Format : album 33 tours 30 cm mono-stéréo (gravure universelle)
Label : Philips 844 702 BY
Durée : 3:45 (vinyle d'origine)
 
Genèse
 
Déshabillez-moi est une chanson d'amour et de séduction écrite par Robert Nyel et destinée, à l'origine, à une strip-teaseuse d'un cabaret dont Nyel est amoureux. Mais leur séparation met fin à ce projet, si bien que la chanson est proposée à Juliette Gréco qui, séduite par le thème audacieux et sensuel, accepte de l'interpréter1. La chanteuse a l'idée d'ajouter la réplique finale ironique « Et vous... Déshabillez-vous ! » lors de l'enregistrement, rendant selon ses propres termes « la chanson moins salace ». C'est la première chanson de la face B de son album studio 33 tours La Femme paru en octobre 1967.
Le titre est au départ boycotté par les trois grandes radios françaises (RTL, Europe 1 et France Inter) mais devient début 1968 un grand succès, surtout après qu'on a interdit à Gréco de le chanter dans l'émission Télé Dimanche et qu'a été médiatisé le refus des radios de le diffuser. Il devient l'unique tube radiophonique de la carrière de Gréco
 
Reprises
 
Patti Layne (1987 - 45 tours Bandit 888 886-7)
Mylène Farmer (1987 - Maxi 45 tours Sans contrefaçon Polydor 887 195-1). Elle l'a également interprétée lors de ses 13 concerts à Bercy en 2006, donnant lieu à la sortie d'un single en mars 2007.
Philippe Katerine, associé au groupe Francis et ses peintres (2012 - triple CD 52 reprises dans l'espace).
Opium du peuple en 2013 dans leur album La Révolte des Opiumettes
 
Adaptations étrangères
 
Enregistrées par Juliette Gréco
 
Plusieurs versions en langue étrangère ont été enregistrées par Gréco, dont:
Io mi spoglierò, version italienne enregistrée par Juliette Gréco le 16 avril 1968 (inédit)
Lösch die lampe aus, version allemande enregistrée par Juliette Gréco le 17 avril 1968 (inédit)
Jean Remove My Coat, version anglaise enregistrée par Juliette Gréco le 29 avril 1968 (inédit)
 
Enregistrées par d'autres interprètes
 
Undress Me, adaptation anglaise par Paul Anthony Buck et interprétée par Marc Almond (album Absinthe: The French Album, octobre 1993)
 
https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9shabillez-moi_(chanson)
 

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Paroles
 
Déshabillez-moi, déshabillez-moi
Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite
Sachez me convoiter, me désirer, me captiver
Déshabillez-moi, déshabillez-moi
Mais ne soyez pas comme tous les hommes, trop pressés
Et d'abord, le regard
Tout le temps du prélude
Ne doit pas être rude, ni hagard
Dévorez-moi des yeux
Mais avec retenue
Pour que je m'habitue, peu à peu
 
Déshabillez-moi, déshabillez-moi
Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite
Sachez m'hypnotiser, m'envelopper, me capturer
Déshabillez-moi, déshabillez-moi
Avec délicatesse, en souplesse, et doigté
Choisissez bien les mots
Dirigez bien vos gestes
Ni trop lents, ni trop lestes, sur ma peau
Voilà, ça y est, je suis
Frémissante et offerte
De votre main experte, allez-y
 
Déshabillez-moi, déshabillez-moi
Maintenant tout de suite, allez vite
Sachez me posséder, me consommer, me consumer
Déshabillez-moi, déshabillez-moi
Conduisez-vous en homme
Soyez l'homme, agissez!
Déshabillez-moi, déshabillez-moi
Et vous, déshabillez-vous!
 
 
 
 
Tags : 3, Juliette Gréco, 7 février 1927, 7 février, 1927, Montpellier, Décès, 23 septembre 2020, 23 septembre, 2020, Ramatuelle, Musique, Chanteuse, Cinéma, Actrice, Juliette, Juliette Gréco : Déshabillez-moi, Parole
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#Posté le mercredi 23 septembre 2020 16:43

Roger Moore : dessinsagogo55

Roger Moore : dessinsagogo55
Tags : Roger Moore, Roger, 14 octobre 1927, 14 octobre, 1927, Stockwell, Décès, 23 mai 2017, 23 mai, 2017, Crans-Montana, Acteur, Cinéma
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