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#Posté le mercredi 20 juin 2012 22:07

Modifié le lundi 17 août 2020 10:48

Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais

Le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est un territoire marqué économiquement, socialement, paysagèrement, écologiquement et culturellement par l'exploitation intensive de la houille présente dans son sous-sol. Il s'agit de la partie occidentale d'un gisement qui se prolonge au-delà de la frontière franco-belge le long du sillon Sambre-et-Meuse.
Les premiers affleurements de houille ont été découverts dans le Boulonnais vers 1660, la première fosse datée est celle du Cavrel de Tagny, commencée en 1692, et abandonnée l'année suivante. Dès lors, une multitude de petites fosses relativement éphémères sont ouvertes sur ce bassin du Boulonnais, étendu de quelques kilomètres carrés seulement, elles se comptent sur les doigts de la main au xxe siècle. La houille a donc été premièrement exploitée dans l'actuel département du Pas-de-Calais. C'est à la fin des années 1710 que des recherches de houille débutent dans l'actuel département du Nord : en 1716, Nicolas Desaubois s'associe avec Jean-Jacques Desandrouin et son frère Jean-Pierre Desandrouin, Jacques Richard et Pierre Taffin. Ils ouvrent sans succès quelques fosses rapidement inondées, avant qu'une veine de houille d'environ quatre pieds d'épaisseur ne soit atteinte à la fosse Jeanne Colard le 3 février 1720, cette fosse est elle même inondée à la fin de l'année, et n'a pas pu être réparée, mais il est désormais acquis qu'il y a du charbon dans à Fresnes-sur-Escaut. Les ouvertures de puits se succèdent, mais le succès n'est présent qu'à partir du 24 juin 1734, date à laquelle la houille grasse est découverte à la fosse du Pavé à Anzin. Des procès se déroulent ensuite quant à la distribution des richesse, mais Emmanuel de Croÿ-Solre parvient à faire s'associer les différentes personnes le 19 novembre 1757, pour fonder la Compagnie des mines d'Anzin. Cette compagnie prend rapidement beaucoup d'ampleur. En parallèle, des sociétés de recherche naissent durant tout le xviiie siècle, mais les travaux les plus notables sont effectués par la Compagnie des mines d'Aniche, qui découvre la houille dans cette commune dans la nuit du 11 au 12 septembre 1778, à la fosse Sainte-Catherine - Saint-Mathias.

Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais
Le bassin minier présente une grande diversité architecturale et paysagère.


Le début du xixe siècle est surtout marqué par des avancées technologiques, dont la machine à vapeur, qui permettre de faciliter l'extraction. Des progrès sont également réalisés dans l'épuisement des eaux. La Compagnie des mines d'Anzin découvre à la fin des années 1820 un gisement à Denain. Les années 1830 et le début des années 1840 sont marqués par la révolution industrielle, les nouvelles industries ont un besoin énorme en charbon, ce qui créé dans le Nord une période de cherté des houilles, et la création d'un grand nombre de sociétés de recherches qui effectuent des sondages, voire des puits, à l'extérieur des concessions déjà attribuées, suite au succès de la Compagnie des mines de Douchy à Lourches, qui après avoir ouvert la fosse Saint-Mathieu et d'autres fosses, s'est retrouvée en quelques années déjà bénéficiaire. Parmi toutes ces petites sociétés, la quasi-intégralité d'entre elles a disparu, mais d'autres se sont développées, à l'instar de la Compagnie des mines de Vicoigne, de la Compagnie des mines de Thivencelle et de la Compagnie des mines d'Azincourt. Des actionnaires se sont rendus maîtres de la Compagnie des mines d'Aniche en janvier 1839, ils entreprennent plusieurs sondages, dont un à Somain révèle la présence de houille. Ils commencent alors immédiatement la fosse La Renaissance qui extrait avec succès en 1841. Cette fosse permet à la compagnie d'ouvrir d'autres fosses et de se développer considérablement jusqu'à devenir une des principales compagnies françaises.
Ces recherches ont également été menées vers le Pas-de-Calais. En 1841, Henriette de Clercq fait forer un puits artésien dans le parc de son château à Oignies, celui-ci est poussé plus profondément que prévu, et démontre ainsi la présence de houille, toutefois, les résultats restent confidentiels durant quelques années. Elle s'associe alors avec Louis-Georges Mulot, et fonde une société qui devient la Compagnie des mines de Dourges. D'autre part, Eugène Soyez effectue un sondage au hameau de l'Escarpelle, à Roost-Warendin, le 13 juin 1846, et y découvre la houille. Une première fosse est alors commencée en 1847 près de la Scarpe et mise en service trois ans plus tard. Très rapidement, d'autres société se mettent à faire des sondages, et un certain nombre se met également à foncer des puits. C'est ainsi qu'au début des années 1850 naissent les compagnies minières de Courrières, Lens, Béthune, N½ux, Bruay, Marles, Ferfay, Auchy-au-Bois et Fléchinelle. Ces compagnies se voient attribuer des concessions établies en bandes parallèles sur un axe nord-sud. À partir de la seconde moitié des années 1850, des sociétés viennent s'établir au nord et au sud de ces concessions, non pas sans quelques procès. Il s'agit des compagnies minières d'Ostricourt, Carvin, Meurchin, Douvrin, Liévin, Vendin, Cauchy-à-la-Tour...

Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais
Le bassin minier présente une grande diversité architecturale et paysagère.

Dès lors, le bassin minier se développe de manière exponentielle. Les ouvertures de fosses se succèdent, les terrils prennent de la hauteur. C'est également à cette période que les cités minières et les corons apparaissent, afin de loger un nombre toujours plus important d'ouvriers. Cette progression se déroule durant toute la seconde moitié du xixe siècle et dans les années 1900. Quelques compagnies, Drocourt, Marly, Flines... apparaissent durant cette période. L'année 1906 est marquée par la Catastrophe de Courrières qui a eu lieu le 10 mars et a tué 1 099 personnes. De longues grèves ont suivi, et la sécurité dans les mines a été améliorée.
Le bassin minier est touché de plein fouet par la Première Guerre mondiale, toute ce qui se trouve dans les environs de Lens et à l'est est littéralement rayé de la carte. De nombreuses batailles ont eu lieu dans le bassin minier, car le charbon est une ressource cruciale. La reconstruction dure jusqu'au milieu des années 1920. Les fosses et les cités sont reconstruites selon une architecture propre à chaque compagnie. Cette période est marquée par l'arrivée des Polonais et des Italiens, bien que d'autres nationalités soient également présentes. Le début des années 1930 est marqué par les effets du Krach de 1929, un certain ralentissement économique, et l'arrivée du Front populaire au pouvoir en 1936. La Seconde Guerre mondiale commence en 1939, et le bassin minier se retrouve très vite occupé. Les mineurs résistent alors à l'occupant, que ce soit par un ralentissement de la production que par des sabotages réguliers. Certains en ont même payé de leur vie. Plus des deux tiers des mineurs du bassin se mettent en grève en juin 1941.

Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais
Le bassin minier présente une grande diversité architecturale et paysagère.

Après le retrait de l'occupant, les compagnies sont nationalisées. Une procédure commencée en 1944 qui se terminé le 17 mai 1946 avec la création de Charbonnages de France. Les Houillères du bassin du Nord-Pas-de-Calais sont initialement subdivisées en huit groupes, certains fusionnent ensuite. Un vaste programme de construction de logements et de modernisation des installations est alors entrepris de la fin des années 1940 jusqu'à la fin des années 1950. L'extraction est alors regroupée sur des sièges de concentration, autour desquels sont conservées des fosses de service et d'aérage. La bataille du charbon a pour but de relever la France. La récession commence dès le début des années 1960, avec l'adoption du plan Jeanneney. Les fosses les moins rentables sont peu à peu fermées, ou arrêtée à l'extraction et concentrées sur d'autres sièges. De nombreuses grèves éclatent dans le bassin minier, les mineurs comprenant vite qu'ils vont se retrouver au chômage. Petit à petit, les industries et les fosses ferment les unes à la suite des autres. En 1980, il ne reste plus que huit sièges de concentration (accompagnés d'une pléiade de fosses de service et/ou d'aérage) : le 19 de Lens, le 3 de Courrières, le 10 d'Oignies, le 9 de l'Escarpelle, Barrois, Arenberg, Sabatier et Ledoux. Le Centre historique minier de Lewarde est ouvert au public en 1984. En 1990, ils ne subsiste plus que le 9 de l'Escarpelle et le 10 d'Oignies. Ces deux sièges ferment à la fin de l'année. La dernière gaillette est remontée dans ce second siège à la fosse de service no 9 - 9 bis le 21 décembre 1990. À peu d'exceptions près, les installations de surface sont systématiquement détruites, ainsi que de nombreuses cités. Un grand nombre de terrils a déjà été exploité depuis 1969.
Le bassin minier s'étend alors sur 1 200 km2, soit 9,5 % de la superficie de la région, et accueille à la fin des années 1980 un million deux-cent mille habitants, soit 31 % de la population régionale. Cent-mille kilomètres de galeries et huit-cent-quatre-vingt-cinq puits environ ont été entrepris en trois cent ans d'histoire. Si les années 1990 sont marquées par une volonté d'effacer toutes les traces du passé, les années 2000 sont quant à elles marquées par une prise de conscience sur l'intérêt du patrimoine bâti et naturel. Depuis 2003, Bassin Minier Uni, la Mission Bassin Minier et La Chaîne des Terrils préparent un dossier en vue de classer le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais au patrimoine mondial de l'Unesco. Ce dossier sera examiné du 24 juin au 6 juillet 2012 à Saint-Pétersbourg (en Russie). En ce sens, de nombreux vestiges avaient été classés ou inscrits aux monuments historiques en 2009 et 2010. Le samedi 30 juin 2012, 353 éléments répartis sur 109 sites sont classés au patrimoine mondial de l'Unesco.

Tags : Mine, Nord-Pas-de-Calais
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#Posté le vendredi 14 septembre 2012 09:00

Cheval dans les mines

L'utilisation du cheval dans les mines est indissociable de l'ère industrielle, et en particulier de la seconde moitié du XIXe aux années 1950, dans tous les pays qui pratiquèrent l'extraction du charbon. Aux XVIe et XVIIe, les chevaux n'étaient utilisés qu'en surface par les compagnies minières, ils actionnaient alors plusieurs mécanismes. Dès le XIXe, ils furent descendus aux fond des mines, chevaux et poneys devinrent alors les auxiliaires des mineurs en tirant des wagonnets. Ces animaux n'étaient remontés des galeries souterraines qu'après être devenus trop vieux ou trop faibles pour y travailler. Ils étaient généralement bien traités par les mineurs, mais les rudes conditions de travail les exposaient, tout comme les hommes, à des blessures et à de nombreux dangers.

Cheval dans les mines
Hommes transportant le charbon de leurs mines avec l'aide d'un équidé.


Les derniers chevaux des mines furent remplacés par des locomotives électriques durant les années 1960 en France, et les derniers poneys de mine disparurent d'Angleterre dans les années 1980.

Cheval dans les mines
Dans une exploitation minière espagnole en 1984.
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#Posté le samedi 18 août 2012 12:00

Cheval dans les mines

Cheval dans les mines

Les chevaux (et poneys) de fond furent essentiellement utilisés dans les pays qui exploitèrent le charbon, tels que la France, la Belgique, l'Allemagne, la Grande-Bretagne et les États-Unis. En effet, l'utilisation de la machine à vapeur était impossible dans un environnement confiné, et la présence du grisou rendait les machines à vapeur et le moteur à explosion très dangereux dans les galeries. Dans les pays anglo-saxons, les poneys étaient préférés et portaient alors le nom de « pit-ponies ».
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#Posté le lundi 24 septembre 2012 05:00

Cheval dans les mines : France


Durant toute l'ère pré-industrielle, notamment au XVIe siècle, les chevaux n'étaient utilisés qu'en surface, en particulier dans les gisements de sel et de fer. Au XVIIe, ils sont employés dans les mines de charbon du Nord de la France, où on les attelait à un manège, lui-même relié à un tambour sur lequel étaient enroulées des cordes de chanvre qui remontaient les tonneaux de charbon. Au fond des galeries, seule la force musculaire de l'homme était mise à profits, à travers le portage à dos, le traînage, et le roulage à bras. La machine à vapeur est importée d'Angleterre vers 1800 et parallèlement, la demande en charbon s'accentue. Les compagnies minières décident alors du recours à la traction animale dans les puits, à partir de 1820, et le premier cheval de fond français est descendu dans les galeries en 1821, dans la Loire.

Cheval dans les mines : France

Les chevaux de fond furent utilisés plus longtemps que pour le transport en surface, et restèrent un élément moteur important du travail minier ainsi que le seul moyen d'augmenter le rendement jusqu'aux années 1920, où l'usage des locomotives électriques se développe et où le recours au cheval commence à se limiter aux galeries moins accessibles tandis que les convoyeurs à bande se développent1. En 1920, en France, chaque compagnie minière possédait environ 500 chevaux et en 1926, il y avait environ 10 000 chevaux dans les mines au total. En 1936, les premiers congés payés furent étendus à ces animaux qui bénéficièrent d'une semaine de vacances par an, où ils étaient remis au pré. Après la Seconde Guerre mondiale, la locomotive électrique remplaça encore davantage le cheval et en 1960, les compagnies minières françaises n'employaient plus que 130 de ces animaux.

En 1969, le dernier d'entre eux fut remonté des galeries, et le cheval cessa définitivement d'être employé.
Dans la région du Nord-Pas-de-Calais, l'homme chargé de conduire les chevaux dans les galeries se faisait appeler l'meneux d'quéviaux ou l'meneux d'bidets.

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#Posté le mardi 25 septembre 2012 08:00

Cheval dans les mines : Belgique


Cheval dans les mines : Belgique
La houillère Léonard de France, à Liège


L'exploitation houillère Léonard de France, dans la ville de Liège, possédait aussi des chevaux pour les travaux de fond. Une chronique datée de 1836 décrit des chevaux vivant à mille pieds de profondeur, dont certains n'ont plus vu la lumière du jour depuis 1823 :

« Ce qu'il y a de particulier, c'est que non-seulement ils ne souffrent point dans ce séjour ténébreux, mais encore la température chaude et constamment égale dans laquelle ils vivent, leur a donné un poil qui ressemble à la fourrure veloutée de la taupe, et qui surpasse en éclat, en douceur, en beauté, celui des chevaux de course les mieux entretenus. La manière dont on descend ces animaux dans la mine est tout-à-fait singulière; comme ils ne pourraient avoir assez de place, la bouche du puits formant une sorte de parallélogramme inégal, on est obligé de les placer de travers sur l'ouverture ; et pour les maintenir dans la position convenable, on les selle, on les bride, et un cavalier les monte afin de les diriger dans l'étroit passage, en même temps que les cordes auxquelles ces animaux sont suspendus les descendent lentement dans la mine; voilà très certainement la plus étrange cavalcade qu'on puisse imaginer, et si j'en avais eu le temps je crois que j'aurais voulu l'essayer. »
— Hermann Ludwig Heinrich Pückler-Muskau, Chroniques, lettres et journal de voyage, extraits des papiers d'un défunt : Première partie; Europe, Paris, 1836.
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#Posté le vendredi 24 août 2012 10:00

Modifié le vendredi 24 août 2012 10:43

Cheval dans les mines : Royaume-un



Cheval dans les mines : Royaume-un
Des poneys (pit ponies) commencèrent à être utilisé sous terre, souvent en remplacement des enfants ou des femmes, lorsque les distances entre la mine de charbon et la surface devinrent plus grandes. La première utilisation connue d'un poney de fond en Grande-Bretagne eut lieu dans le bassin de Durham en 1750. Des années plus tard, le transport mécanique fut introduit sur les allées minières principales en remplacement des poneys, et ces derniers eurent tendance à se limiter aux trajets courts dans des veines de charbon liées à l'allée principale, qui étaient plus difficiles à mécaniser. En 1984, 55 poneys étaient encore utilisés en Grande-Bretagne, principalement par le National Coal Board dans la fosse moderne d'Ellington, au Northumberland. En 1913, à l'apogée de l'activité minière, il y avait 70 000 poneys de fond en Grande-Bretagne. Le dernier cheval des mines de charbon britannique supposé, Robbie, fut mit à la retraite à Pant y Gasseg, près de Pontypool, en mai 1999

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#Posté le samedi 29 septembre 2012 13:00

Cheval dans les mines : États-Unis


Cheval dans les mines : États-Unis
Cohabitation du cheval et d'une locomotive à traction à air comprimé
Pennsylvanie USA 1911

Aux États-Unis, les premiers chevaux auraient été descendus dès 1805. Contrairement aux mines européennes, certaines mines américaines possèdent des voies d'accès en pente douce. L'utilisation du cheval dura jusqu'en 1970, dans les mines de charbon de Pennsylvanie, époque où est rapportée l'anecdote du « cheval à la lanterne », un animal nommé Voyageur, qui guida plusieurs mineurs vers la sortie après un effondrement avant de mourir d'épuisement. Sa lanterne est accrochée au tableau d'honneur des mineurs tombés et des compagnons morts dans la mine
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#Posté le dimanche 30 septembre 2012 09:00

Cheval dans les mines : Choix des chevaux


Cheval dans les mines : Choix des chevaux
Cheval de fond tractant des berlines dans la région du Nord-Pas-de-Calais


Le travail dans les mines était extrêmement éprouvant pour les chevaux de trait, dont seuls les plus puissants et les plus résistants étaient retenus. En France, ces chevaux étaient généralement choisis âgés de 6 ans en fonction de leur ossature, de leur musculature et de la qualité de leurs sabots, qui était d'une importance primordiale pour pouvoir allonger leur durée d'exploitation au maximum. Les pieds étaient en effet soumis à des chocs permanents contre des rails métalliques et des rochers, et la progression s'effectuait parfois dans la boue. Les maréchaux-ferrant avaient beaucoup de travail à effectuer. L'esthétique ou la race de l'animal n'avaient aucune importance. La plupart des chevaux choisis étaient de puissants chevaux de trait, notamment de la race trait du Nord élevée dans la région du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, mais aussi des ardennais1. Ces grands chevaux ne pouvant pas passer dans les galeries étroites, des mulets et des poneys de petite taille comme le shetland et le Pottok complétaient la cavalerie de fond, leur petite taille leur permettait de passer dans des galeries plus étroites, et leur grande force comparativement à leur taille était appréciée pour déplacer les charges qu'un homme n'aurait pu tracter. Le poney Pottok du Pays basque est réputé pour avoir travaillé dans les mines de sa région et du Nord de la France.
En Angleterre, des chevaux de trait, comme les variétés du Cleveland Bay, pouvaient être utilisés sur plus voies souterraines, mais sur les passages plus étroits, de nombreux petits poneys ne dépassant pas 1,20 m de haut étaient nécessaires. Le Shetland était ainsi l'une des races les plus couramment utilisées en raison de sa petite taille. Dans l'entre-deux-guerres, les poneys ont été importés en Grande-Bretagne à partir des îles Féroé, de l'Islande et des États-Unis. Des hongre et étalons étaient utilisés. Les ânes aussi, à la fin du xixe siècle. Les poneys étaient choisis vigoureux, avec de l'os et de la masse musculaire, et le pied sûr. En vertu de la Loi sur les mines de charbon britanniques de 1911, les poneys devaient être âgés de quatre ans avant d'être mis au travail, ils pouvaient travailler ainsi jusqu'à une vingtaine d'années.

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#Posté le samedi 25 août 2012 08:00

Cheval dans les mines : Dressage et utilisation du cheval dans les mines



Cheval dans les mines : Dressage et utilisation du cheval dans les mines


Les chevaux destinés au travail dans les galeries devaient être descendus dans les puits. Pour cela, ils étaient entravés des quatre membres, sanglés à un harnais solide en position verticale ou suspendus dans un filet, et descendus dans les galeries grâce à un câble d'acier. Un bandeau était placé sur leurs yeux pour éviter qu'ils n'aient peur, et leur quatre jambes étaient solidement entravées pour éviter qu'ils ne se blessent. La paille qui était placée entre les jambes semble avoir eu pour fonction de les protéger. La descente s'effectuait toujours en position verticale pour éviter que le cheval ne s'asphyxie. À l'instar de nombreux animaux domestiques, le cheval ne supporte pas de ne plus sentir le sol sous ses pieds, ce qui rendait l'opération plus facile car il s'immobilise et n'ose plus bouger dès qu'il quitte le sol. Cette technique de descente par câbles resta le seul et unique choix possible jusqu'en 1935, où les premiers ascenseurs furent construits

Certains chevaux restaient traumatisés par le stress provoqué par ce type de descente, très inconfortable. L'opération étant délicate et difficile, lorsqu'un cheval était descendu par câbles, c'était quasiment pour toute sa vie, qui pouvait durer de 10 à 20 ans dans les galeries. Dans les rares cas où les chevaux étaient remontés, il fallait les réhabituer progressivement à la lumière du jour.

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#Posté le dimanche 09 septembre 2012 06:00

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