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8 articles taggés Lyon

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Juliette Récamier

 Juliette Récamier
 
 
 
 
Juliette Récamier par François Gérard 
 
 
Jeanne Françoise Julie Adélaïde Bernard, à la ville Madame Jacques Récamier dite Juliette ou Julie Récamier, née le 3 décembre 1777 à Lyon et morte le 11 mai 1849 à Paris, est une femme de lettres française dont le salon parisien réunit, à partir du Directoire et jusqu'à la monarchie de Juillet, les plus grandes célébrités du monde politique, littéraire et artistique.
 
Julie Bernard est née le 3 décembre 1777 à Lyon, précisément rue de la Cage où elle grandit, dans une famille de la bourgeoisie. Le père, Jean Bernard, est notaire royal. Nommé receveur des Finances par Calonne, il s'installe à Paris en 1786 puis devient administrateur des Postes. Il est arrêté et emprisonné sous le Consulat comme suspect de connivence avec les royalistes. Sur l'intervention de Julie, le général Bernadotte obtient sa libération mais Jean Bernard est destitué de son emploi. Sa mère, Marie-Julie Matton, issue d'un milieu aisé, également originaire de Lyon, est une femme coquette et intelligente.
Julie, mise en pension à Lyon au Couvent de la Déserte, ne rejoint ses parents à Paris qu'en 1787. Le 24 avril 1793 (5 floréal an I), à 15 ans et en pleine Terreur, elle est mariée dans la capitale à un ami de ses parents, Jacques-Rose Récamier, riche banquier d'origine lyonnaise et venu lui aussi à Paris peu avant la Révolution. Le contrat de mariage est signé chez Me Jean-François Cabal-Castel, notaire à Paris, le 11 avril précédent. Elle noue avec Jacques Récamier une relation affectueuse et platonique : elle en est vraisemblablement la fille naturelle
 
Vie mondaine et célébrité européenne
 
À partir de 1797, Juliette Récamier, 19 ans, commence sa vie mondaine, tenant un salon qui devient bientôt le rendez-vous d'une société choisie. La beauté et le charme de l'hôtesse, l'une des « Trois Grâces » du Directoire, avec Joséphine de Beauharnais et Madame Tallien, lui suscitent une foule d'admirateurs. Le cadre de l'hôtel particulier de la rue du Mont-Blanc (hôtel de Jacques Necker ancienne rue de la Chaussée-d'Antin), acquis en octobre 1798 et richement décoré par l'architecte Louis-Martin Berthault, ajoute à la réputation de ses réceptions. Elle est l'une des premières à se meubler en style « étrusque » et à s'habiller « à la grecque ». L'influence de Madame Récamier est notable dans la diffusion du goût pour l'Antique qui allait prévaloir sous l'Empire. L'hôtel Récamier acquiert une renommée telle qu'il devient rapidement une curiosité parisienne que tous les provinciaux et étrangers de marque se doivent de visiter. L'année 1800 marque l'apogée de la puissance financière de Jacques Récamier : il devient alors régent de la Banque de France.
Mais le pouvoir ne tarde pas à prendre ombrage de la position mondaine et sociale de Mme Récamier. Amie de Madame de Staël, Mme Récamier devient une figure clé de l'opposition au régime de Napoléon. Les réceptions de son salon, qui joue un rôle non négligeable dans la vie politique et intellectuelle de l'époque, sont interdites par un ordre officieux de Bonaparte. Madame de Staël, les deux cousins Adrien de Montmorency et Mathieu de Montmorency, tous trois proches de Juliette et assidus de son salon, sont exilés de Paris ; quand Napoléon devient empereur, Juliette refuse à quatre reprises une place de dame d'honneur à la cour. Les difficultés de la Banque Récamier, à partir de 1805, obligent le couple d'abord à réduire son train de vie puis à vendre l'hôtel particulier de la rue du Mont-Blanc. À ces revers de fortune s'ajoutent pour Juliette des chagrins personnels : le décès de sa mère en 1807, une histoire d'amour puis une rupture avec le prince Auguste de Prusse rencontré lors d'un séjour au château de Coppet près de Genève chez Madame de Staël. Défavorable à Napoléon, Madame Récamier ne tarde pas à subir le même sort que Germaine de Staël, et elle a l'obligation de s'éloigner de Paris par ordre de la police impériale.
 
Le temps de l'exil et le retour à Paris
 
Après avoir séjourné quelque temps de septembre 1811 à juin 1812 à Châlons-sur-Marne avec Marie Joséphine Cyvoct, petite-nièce de son mari récemment orpheline et devenue sa fille adoptive, Juliette séjourne à Lyon, où elle retrouve Camille Jordan, son vieil ami qu'elle connaît depuis 1797 et qui lui fait alors connaître Ballanche. Elle part en mars 1813 pour l'Italie. À Rome, elle reconstitue peu à peu sa « vie de société » ; c'est à ce moment-là que le sculpteur Canova fait deux bustes d'elle. Invitée à Naples en décembre 1813 par le roi Murat et la reine Caroline, elle apprend en avril 1814, l'abdication de Napoléon.
De retour à Paris le 1er juin 1814 après un exil de près de trois années, elle retrouve tous ses anciens amis, bannis comme elle, ainsi que Benjamin Constant, ex-amant de Madame de Staël. Juliette reprend ses réunions mondaines, reçoit des personnalités françaises ou étrangères de toutes opinions mais exige que ses invités observent chez elle, une stricte neutralité politique. Son salon prend de plus en plus une orientation littéraire. Sa rencontre avec Chateaubriand se fait en 1817. L'écrivain est l'un des hôtes les plus assidus de son domicile situé au no 31 rue d'Anjou-Saint-Honoré, revendu dès 1819 à la suite de nouveaux revers de fortune de son mari.
 
Le refuge de l'Abbaye-aux-Bois
 
Juliette s'installe alors à l'Abbaye-aux-Bois à Paris, couvent dont les religieuses louent des appartements à des dames de la haute société. Elle occupe d'abord un petit appartement au troisième étage, composé de deux pièces séparées par un couloir, avant d'en louer vers 1825, un plus vaste au premier étage.
Pendant plus de vingt années, ses réceptions rassemblent autour d'elle, accompagnée de Chateaubriand qui les préside souvent, les esprits les plus brillants de l'époque : Victor Cousin, Saint-Marc Girardin, Edgar Quinet, Tocqueville, de jeunes écrivains comme Lamartine, Sainte-Beuve, Balzac, des artistes comme François Gérard, Joseph Chinard, Antonio Canova, des acteurs, Talma et Rachel, etc.
De 1823 à 1824, un séjour en Italie, en compagnie de sa nièce Amélie Cyvoct, de Ballanche et de Jean-Jacques Ampère, lui permet de recréer à Rome un cercle regroupant artistes et hommes de lettres. Des évènements dans son entourage familial marquent cette période : l'éloignement de sa fille adoptive Amélie Cyvoct, devenue madame Charles Lenormant en 1826, la disparition de son père en 1829 puis celle de son mari Jacques Récamier en 1830.
 
Dernières années
 


 


À partir de 1840, la santé de Juliette Récamier décline et sa vue baisse notablement. Elle mène alors une vie de plus en plus retirée mais reçoit cependant, les fréquentes visites de Chateaubriand. Une des dernières grandes soirées qu'elle organise à l'Abbaye-aux-Bois avec l'aide de l'actrice Rachel est guidée par sa charité. Il s'agit de collecter des fonds pour aider les victimes des graves inondations de Lyon. Atteinte de cataracte, elle subit sans succès deux opérations et devient quasiment aveugle. Juliette a le chagrin d'apprendre les décès de ses plus chers amis : le prince Auguste de Prusse en 1843, Pierre-Simon Ballanche en 1847 et elle assiste le 4 juillet 1848 à la mort de Chateaubriand.
Quand l'épidémie de choléra sévit en 1849, le quartier de la rue de Sèvres est particulièrement touché. Madame Récamier quitte l'Abbaye-aux-Bois pour aller chez sa petite-nièce, Amélie Lenormant, qui habite avec son mari Charles Lenormant, à la Bibliothèque nationale, rue des Petits-Champs près du Palais-Royal. Frappée par la maladie, c'est en ce lieu qu'elle rend son dernier soupir le 11 mai 1849, à l'âge de 71 ans. Elle est inhumée au cimetière Montmartre à Paris dans la sépulture où sont ensevelis ses parents, son mari et son vieil ami, Pierre-Simon Ballanche.
Sa nièce et fille adoptive, Amélie Lenormant, est l'auteur d'une biographie parue en 1859 qui publie une partie des nombreuses lettres reçues de ses illustres correspondants. Celles-ci sont aujourd'hui conservées en partie au département des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France.
 
 
 
 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Juliette_R%C3%A9camier



 



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Tags : Juliette Récamier, Juliette, 3 décembre 1777, 3 décembre, 1777, Lyon, 11 mai 1849, 11 mai, 1849, Paris, Femme de lettres, François Gérard
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#Posté le vendredi 03 décembre 2021 02:00

Abbé Pierre : dessinsagogo55

Abbé Pierre : dessinsagogo55
 


 

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Tags : Abbé Pierre, dessinsagogo55, 5 août 1912, 5 août, 1912, Lyon, 22 janvier 2007, 22 janvier, 2007, Paris, Député, Emmaûs, Henri Grouès, Henri, Décès, Prêtre
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#Posté le samedi 22 janvier 2022 01:30

Graziella de Michele : Le pull-over blanc


Graziella de Michele : Le pull-over blanc
 

 
Histoire et explication : Le Pull-over Blanc

 Composée par Marc Quattro (musique) et écrite par Graziella de Michele (paroles), Le Pull-over Blanc ne raconte pas, comme on peut le croire à la première écoute, d'une séparation amoureuse mais l'histoire tragique d'une amie intime de Graziella de Michele qui, après avoir accouché de son premier enfant, sombra dans un profond baby-blues et se suicida. Le Pull-over Blanc s'adresse au compagnon de cette femme. Elle fut le plus grand succès de Gaziella de Michele. Le clip du Pull-over Blanc fut réalisé par Cyril Collard (1957-1993), le réalisateur des Nuits Fauves (1992)
 
 
 
Titre : Le pull-over blanc
Année : 1986
Auteurs compositeurs : Marc Quatro, Graziella de Michele
Durée : 4 m 16 s Label : Virgin
Référence : 90275
 
 

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Paroles de la chanson
Le Pull Over Blanc par Graziella De Michèle
 
 
Il y a longtemps déjà qu'elle n'est plus là 
Je ne peux même plus compter les années sur mes doigts 
Elle avait des airs de petite fille 
Nous l'aimions tous presque autant que toi 

Et tu cherches à comprendre 
Ça sert à rien, tu perds ton temps 
Elle était belle et tendre 
Tu l'aimais dans son vieux pull-over blanc 

Sans rien t'expliquer, elle est partie 
Elle t'a laissé seul dans les draps salis 
Par amour elle t'avait dit 
Qu'elle trouvait qu' la dernière nuit 
C'était la plus jolie 
 

Et tu cherches à comprendre 
Ça sert à rien, tu perds ton temps 
Elle était belle et tendre 
Tu l'aimais dans son vieux pull-over blanc 

Dans la nuit d'un dernier hiver 
Le souvenir de ses yeux clairs 
... 
Il y a trop longtemps que c'est fini 
Et tu te bats contre l'oubli 

(x2) 
Et tu cherches à comprendre 
Ça sert à rien, tu perds ton temps 
Elle était belle et tendre 
Tu l'aimais dans son vieux pull-over blanc
 
 
https://youtu.be/l-64qB-ToxE
 



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Merci à mes ami(e)s pour vos références
 
https://youtu.be/IdYhOnUo2go






Tags : Graziella de Michele, Graziella, Musique, Chanteuse, Graziella de Michele : Le pull-over blanc, Parole, 28 décembre 1956, 28 décembre, 1956, Lyon
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#Posté le dimanche 02 janvier 2022 10:00

Modifié le dimanche 02 janvier 2022 21:02

Graziella de Michele

Graziella de Michele, née le 28 décembre 1956 à Lyon, est une chanteuse française.

Graziella de Michele


Principalement connue pour son hit Le Pull-over blanc en 1986, repris par Arno en 1990 puis par la Star Academy française no 2.

Auteur des textes de ses chansons, à l'exception de certaines faces B, ses deux premiers albums ont été écrits en collaboration avec le compositeur Marc Quattro. Plusieurs de ses vidéos ont été réalisées par Cyril Collard.

Elle a été une des premières artistes françaises à participer activement à la lutte contre le SIDA.

En 2010, elle enregistre un titre sur l'album EmilyandIwe d'Emmanuel Tugny : "Les Transhumances".


Graziella de Michele



Discographie
Albums

1989 - Le Clown d'Alicante - Virgin
1993 - Les terres mouillées - WEA/Kondo Music
Simples

1985 - Let's Fall In Love - Virgin
1986 - Le pull-over blanc - Virgin
1987 - Cathy prend le train - Virgin
1989 - La lettre de Jersey - Virgin
1989 - Barcelone - Virgin
1993 - Vision d'Amsterdam - WEA/Kondo Music
1994 - 17 ans - WEA/Kondo Music
1994? - Le jeune homme de Berlin - WEA/Kondo Music
Autres collaborations

1985 : reprise de Sweet Jane du Velvet Underground sur Les enfants du Velvet (compilation Virgin)
1990 : Pull-over Blanc repris par Arno (album Diversion pour les 10 ans de Virgin France)
1990 : reprise de New York avec toi de Téléphone (album Diversion pour les 10 ans de Virgin France)
1995 : Ce garçon qui s'en va dédié à Cleews Vellay (paroles de Lionel Florence, musique de Guy Delacroix) - Album des chansons pour la lutte contre le sida Entre sourire et larmes (Squatt / Sony Music)
1997 : une dizaine de reprises sur une série de compilations Atlas "Les Plus Belles Chansons Françaises", dont Message Personnel de Françoise Hardy
2010 : "Les Transhumances" sur l'album EmilyandIwe d'Emmanuel Tugny.





15 11 2004 : courrier de Graziella De MICHELE > à l'Académie Gay & Lesbienne
.
Juste merci,

Merci pour la page en mémoire de Clews Vellay ...

Je le porte en moi depuis ce jour là,
le cortège, le Père Lachaise,
tous ceux avant, tous ceux après...

Grâce à lui, j'ai appris la résistance, absolue, sans limites...

« Et nous serons j'en suis sûre
Des anges magnifiques
Pour peu que l'on soit forts au combat »

Graziella De MICHELE


 

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Tags : Graziella de Michele, Graziella, 28 décembre 1956, 28 décembre, 1956, Lyon, Chanteuse, Musique
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#Posté le mardi 01 mars 2022 08:00

Auguste Lumière


 
 Auguste Lumière
 
Auguste Lumière, né le 19 octobre 1862 à Besançon et mort le 10 avril 1954 à Lyon, est un ingénieur, industriel, biologiste français, pionnier de la médecine humorale et illusionniste. Au cours des années 1894-1895, il participa avec son frère Louis à l'invention d'un appareil de prise de vues photographiques animées et de projection, le Cinématographe, qui rencontra un succès mondial.

Jeunesse

Auguste Marie Louis Nicolas Lumière est fils de l'industriel, peintre et photographe Antoine Lumière, né le 13 mars 1840 à Ormoy (Haute-Saône), et de Jeanne Joséphine Costille, née le 29 septembre 1841 à Paris. Il eut deux frères et trois s½urs : Louis (1864-1948), Jeanne (1870-1926), Juliette (1874-1924), France (1883-1924) et Édouard (1884-1917).
 
Formation

Après huit années passées à Besançon, Auguste déménage avec toute sa famille à Lyon. Il commence sa scolarité comme interne à l'institution Franklin puis entre en 1876 à La Martinière, école hautement réputée à l'époque pour former des scientifiques. Au sortir de La Martinière, Auguste envisagea très sérieusement d'entrer à l'École polytechnique mais la formation qu'il avait reçue ne comportait pas certaines matières dont la connaissance était obligatoire pour passer son baccalauréat et y postuler, telles le latin, la philosophie ou la littérature. Il prépara donc son baccalauréat tout seul, qu'il obtint en juillet 1879, grâce à un précepteur, un certain Perronet, étudiant en médecine. Il suivit ensuite un cycle de mathématiques spéciales au Lycée de Lyon (sic).
Des problèmes de santé obligèrent Auguste à interrompre ses études en 1881.
 
L'armée

Ainsi libéré de ses études supérieures, Auguste Lumière devance son appel au service militaire et fut incorporé le 11 novembre 1881 au 97e régiment d'infanterie de Chambéry, qu'il quitta un an plus tard, le 12 novembre 1882 avec le grade de sergent. Année sous les drapeaux pendant laquelle il faisait - dit-il - des croquis au crayon entre deux exercices. Ayant accepté de suivre une formation pour devenir officier de réserve, il fut nommé sous-lieutenant, affecté au 22e bataillon de chasseurs alpins, puis gravit quelques échelons pour devenir capitaine honoraire dans l'armée territoriale en 1912. Au titre de la réserve, le capitaine Auguste Lumière eut l'occasion d'organiser pour l'état-major de Lyon un service photographique, ancêtre du service cinématographique des armées (SCA, aujourd'hui ECPAD).
Dès l'entrée en guerre de la France en juillet 1914, Auguste Lumière demande aussitôt à reprendre du service. À la suite de son expérience de clinicien et de chercheur, et en tant qu'ancien administrateur des Hospices Civils de Lyon, il est affecté au Service de Santé de l'Hôtel-Dieu, chargé de la gestion du service radiographique, car il en connaissait déjà les équipements. De 1914 à 1918 plus de dix-huit mille radios de malades ont été effectuées, et leurs développements et tirages furent offerts par la Société Lumière. C'est pendant ces années passées à l'Hôtel-Dieu qu'Auguste Lumière énonça les lois de la cicatrisation, qui le conduisirent à inventer un pansement pour le traitement des brûlures qui eut un succès mondial considérable, le Tulle gras Lumière, encore commercialisé aujourd'hui. A partir de 1932, il apporta son aide aux différentes recherches menées par son confrère le docteur Jos Jullien de Joyeuse en Ardèche.
 
Mariage et descendance

Auguste Lumière épousa Marguerite Winckler (1874-1963) le 31 août 1893, dont la s½ur Rose (1868-1925) avait épousé son frère Louis en février de la même année. Ils eurent deux enfants, Andrée (1894-1918), décédée de la Grippe espagnole lors de la célèbre pandémie qui fit trente millions de morts de par le monde selon l'Institut Pasteur, et Henri (1897-1971), aviateur et industriel, qui prit la succession de son père et de son oncle peu avant la Deuxième Guerre mondiale.
 
Carrière

Loi des développateurs

1883, c'est l'année de l'entrée dans la vie active, et Auguste Lumière commence tout naturellement à travailler dans la boutique de photographe de son père, avec son frère Louis. De son expérience et de ses recherches, il tirera en 1892 un énoncé de la Loi des développateurs (révélateur photo) :
« Pour qu'une substance de la série aromatique soit un développateur, il faut qu'il y ait, dans un même noyau, deux groupements hydroxylés {\displaystyle OH}OH ou deux groupements aminés {\displaystyle NH^{2}}NH^2, ou un hydroxylé et un aminé, en position ortho ou para. »
 
L'invention du Cinématographe
 

« C'est à la fin de l'été 1894, sur la demande de leur père émerveillé par le Kinétoscope d'Edison9 », qu'Auguste et Louis se lancent dans la recherche d'un mécanisme permettant de projeter des images photographiques animées devant un public. Lors d'un voyage à Paris en 1894, leur père Antoine avait assisté sur les grands boulevards à une démonstration de l'appareil de visionnement inventé par William Kennedy Laurie Dickson, l'assistant de Thomas Edison pour voir individuellement les premiers films réalisés par Dickson avec la première caméra de cinéma, le kinétographe, utilisant un support souple et résistant inventé par John Carbutt et commercialisée par George Eastman, qu'Edison avait eu l'idée de débiter en bobineaux de 35 mm de large, perforés sur les bords pour assurer l'entraînement intermittent par des rouleaux dentés. « Le cinéma, tel que nous le connaissons aujourd'hui, a commencé avec l'invention du kinétographe et du kinétoscope. Ces deux appareils représentent la première méthode viable de la cinématographie. » Antoine Lumière avait aussi eu l'occasion d'assister à une projection des premiers dessins animés du cinéma, peints directement par Émile Reynaud sur une pellicule de 70 mm de large. Les Lumière étaient persuadés qu'il leur fallait inventer une machine qui couplerait la pellicule photographique perforée du type Edison avec une projection sur grand écran devant un public assemblé, à la manière de Reynaud. Le 26 décembre 1894, un article du Lyon républicain rapporte que « les frères Lumière [...] travaillent actuellement à la construction d'un nouveau kinétographe, non moins remarquable que celui d'Edison et dont les Lyonnais auront sous peu, croyons-nous, la primeur. » Comme on le constate, le kinétographe Edison est encore la référence, puisque, d'un point de vue historique, il est le premier appareil de prise de vues cinématographiques. Mais l'invention des frères lyonnais va le supplanter. Auguste est le premier à développer leur projet avec un mécanicien des usines Lumière, Charles Moisson, et cet essai aboutit à un échec.
Son frère Louis reprend alors les recherches et, avec l'aide de l'ingénieur parisien Jules Carpentier, qui apporte de nombreuses transformations, il produit une première machine qu'Antoine Lumière veut baptiser « Domitor », mais qui sera finalement désignée sous l'appellation déposée de Cinématographe. Le choix de Jules Carpentier et des deux frères a été de réunir en une seule machine plusieurs fonctions, moyennant quelques accessoires : la prise de vues, la projection sur écran, le tirage des copies. Un triple dispositif que toute personne aisée peut acheter, contrairement au kinétographe, utilisé en exclusivité par Dickson et les opérateurs d'Edison, dont seuls les films déjà tournés sont à vendre avec une machine spécifique pour les visionner individuellement, le kinétoscope (l'utilisation du mot anglais film, qui signifie couche, voile, pour désigner les bobineaux de pellicule impressionnés est due à Edison). Louis va mettre son talent de photographe, hérité de son père, pour réaliser les premiers films Lumière qu'il baptise vues photographiques animées. Auguste apparaît dans plusieurs d'entre elles comme comédien amateur, ou plutôt comme sujet de ces petits reportages en un seul plan d'une cinquantaine de secondes chacun.
Au cours de l'année 1895, des projections privées sont organisées par la famille Lumière pour consulter le monde scientifique, puis c'est la célèbre première projection publique du 28 décembre au Salon indien du Grand Café à Paris, qui ne réunit qu'une poignée de spectateurs, et ensuite c'est le succès phénoménal du cinématographe qui provoque dans le monde l'émergence de nombreuses autres caméras déjà en gestation.

La vocation de biologiste

Comme il le dit lui-même dans son autobiographie, Auguste se désintéresse alors du cinéma ("j'abandonnais le problème à mon frère") et continue à se poser des questions sur les caractéristiques chimiques des développateurs, ce qui l'amena à créer un laboratoire de physiologie expérimentale et de pharmacodynamique pour orienter ses découvertes vers la médecine expérimentale. Ce seront les Laboratoires Lumière, construits 45 rue Villon à Lyon, dirigés par lui-même jusqu'au 25 octobre 1940, date à laquelle il passe la présidence de son entreprise à son fils Henri.
Auguste continuera à travailler avec passion jusqu'à sa mort en 1954, recherchant sans cesse des réponses aux Pourquoi de la Science.
 
Les années de guerre et de collaboration

« Sympathisant du régime de Vichy » selon Alexandre Moatti, « Auguste Lumière, comme son frère, adhère aux idées de la révolution nationale. C'est pour lui une véritable bouffée d'oxygène : la remise en cause des pouvoirs traditionnels qu'elle implique le séduit. Depuis vingt ans, lui aussi se bat contre le pouvoir établi, celui des académiciens [...] Auguste Lumière, alors âgé de 79 ans, reprend son antienne sur le "martyrologe des novateurs" qui pave l'histoire des grandes découvertes. » C'est alors qu'il publie en particulier Les Fossoyeurs du progrès, les mandarins contre les pionniers de la science, dans lequel il propose une réforme de l'Académie des sciences, sinon sa suppression, qu'il s'agirait de remplacer par un organisme chargé de « soutenir les artisans du progrès et de les protéger contre l'incompréhension et les bassesses de leurs concitoyens. » Moatti s'interroge à ce propos : « [la reconnaissance] que l'Académie d'avant 1940 ne lui a pas accordée, la révolution nationale de Vichy la lui apportera-t-elle ? En ce sens, les dérives idéologiques d'hommes ayant cherché vainement la reconnaissance de leurs travaux scientifiques ne peut-elle s'expliquer par un transfert vers le domaine de l'idéologie politique de leur envahissant besoin de reconnaissance – par exemple à la faveur d'une révolution qui peut favoriser un tel transfert, chez ces esprits déjà échauffés ? »
Nommé en 1941 au conseil municipal de Lyon, il est décoré de l'ordre de la Francisque comme son frère Louis et fait partie du comité d'honneur de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme, aux côtés de Fernand de Brinon, d'Abel Bonnard et d'Alphonse de Chateaubriant. Cependant, comme le relève Pascal Ory à propos de l'un comme de l'autre des frères Lumière, « pour un Lumière, un d'Arsonval, un Jean-Louis Faure, le stade d'une ou deux déclarations à la presse ne sera guère dépassé, même si la propagande sait en tirer le maximum. » Dans le même ordre d'idées, Paul Ariès relève à propos de sa participation au conseil municipal vichyste qu'« Auguste [écrit] à [son frère] Louis ne rien comprendre à ce qui se dit au sens propre mais peut-être aussi au sens figuré. »
 
Les publications de l'après-guerre

Auguste Lumière publia après-guerre un certain nombre d'autres ouvrages :
Aures habent et non audient, impr. c/o Laboratoires Lumière, 1950
La Recherche scientifique, Société d'édition d'enseignement supérieur, 1948.
Tuberculose. Contagion, hérédité, Imprimerie Léon Sézanne, 1930.
La maladie cette grande inconnue, 1949
Vérités de demain. Rhumatisme, Inflammation, Tuberculose, Cancer, Syphilis 2e édition 1951
Le Cancer et le secret de sa genèse, 1953
Mes travaux et mes jours, La Colombe, 1953
 
Créations
 
Enregistreur pour inscriptions continues d'analyses médicales inventé par Auguste Lumière en 1900.
Les différents établissements créés par Auguste Lumière ne disposaient pas toujours de tous les équipements nécessaires à leurs activités. C'est ainsi qu'il eut l'occasion d'inventer ou de perfectionner les systèmes suivants :
un enregistreur Lumière pour inscriptions en continu (ancêtre de l'électroencéphalogramme)
une pince pour remplacer une main amputée
un microscope néphélométrique
un dispositif en verre pour la récolte du plasma sanguin
un régulateur d'étuves
un appareil pour ouvrir les mâchoires des gros animaux
un appareil pour recueillir le sang des petits animaux
un appareil à contention pour injections dans la jugulaire chez le cobaye
un appareil à gavage
 
 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Auguste_Lumi%C3%A8re

 


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Tags : Auguste Lumière, Auguste, 19 octobre 1862, 19 octobre, 1862, Besançon, 10 avril 1954, 10 avril, 1954, Lyon, Ingénieur, Industriel, Biologiste, Décès, dessinsagogo55
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#Posté le jeudi 17 mars 2022 05:00

Modifié le dimanche 10 avril 2022 17:41

Abbé Pierre

 
 
 Abbé Pierre
 
 


Henri Grouès, dit l'abbé Pierre, est né le 05 août 1912 à Lyon et décédé le 22 janvier 2007 à Paris
Il était prêtre catholique français , résistant puis député , fondateur du Mouvement Emmaüs 
(organisation laïque de lutte contre l'exclusion).

En 1931 , il fait profession chez les capucins où il prononce ses v½ux
Il renonce cette année-là à sa part du patrimoine familial , 
et donne tout ce qu'il possède à des ½uvres caritatives.

En religion , Henri Grouès devient frère Philippe
En 1932 , il entre au cloître , au couvent de Crest où il passe sept années d'austérité religieuse.

Il est ordonné prêtre le 24 août 1938 en la chapelle du lycée Saint-Marc.

En avril 1939 , il est nommé vicaire à la Basilique Saint-Joseph de Grenoble.

En novembre 1943 il fait passer en Suisse le plus jeune frère du général de Gaulle
Jacques , ainsi que son épouse qu'il confie au réseau de l'abbé Marius Jolivet ,
curé de Collonges-sous-Salève.

Ses actions dans la résistance lui valent la Croix de guerre avec palme à la Libération.

C'est de son expérience passée et des drames dont il a été témoin ,
qu'il doit son engagement politique pour restaurer une société digne
fondée sur les droits humains fondamentaux , mais aussi sa profonde
détermination à agir pour des causes qu'il croit justes, y compris parfois dans l'illégalité ,
et à mobiliser autour de lui pour faire changer les lois établies et les regards indifférents.

Après la guerre , il est élu député de Meurthe-et-Moselle ,
puis à l'Assemblée nationale de 1946 à 1951 
Sa profession de foi affiche un programme proche du populisme (ni capitaliste, ni collectiviste ).

Au fil des années , avec des milliers de bénévoles , il crée de nombreux centres différents ,
aide à trouver du travail aux plus démunis , et redonne confiance et espoir aux pauvres
Il réconforte tous les malheureux .

C'est un homme passionné et passionnant qui remue des foules
Il parcourt le monde , offrant une image saine de la chrétienté active
Parfois avec des "coups de gueule", il met en action le c½ur de chacun
et réveille les volontés d'entraide.

Il ne cesse de répéter : " Tant qu'il existera la misère et l'exclusion, nous ne connaîtrons 
ni la paix de l'âme ni la joie du c½ur ".

La fondation fait vite le tour du monde et s'implante dans plus de 37 pays
Sa foi et son amour humanitaire soulèvent des montagnes de générosité.

Il vit sa foi au quotidien dans l'amour de ses frères.

" L'enfer c'est les autres " écrivait Sartre. Je suis intimement convaincu du contraire .
L'enfer, c'est soi-même coupé des autres "

Abbé Pierre





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Tags : Abbé Pierre, Henri Grouès, Henri, Lyon, Décès, 22 janvier 2007, 22 janvier, 2007, Paris, Prêtre, Député, Résistant, dessinsagogo55, 5 août 1912, 5 août, 1912, Emmaûs
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#Posté le samedi 22 janvier 2022 02:30

Graziella de Michele

Graziella de Michele

 Graziella de Michele, née le 28 décembre 1956 à Lyon, est une chanteuse française.
 
Biographie

Graziella de Michele, fille de ressortissants italiens a grandi dans la banlieue de Lyon. Après le baccalauréat, elle obtient un diplôme d'infirmière en psychiatrie tout en se passionnant pour la musique. Elle monte à Paris et tout en exerçant son métier à Meaux, elle se lance dans la musique. Après quelques enregistrements dont l'accueil est mitigé , elle se fait connaître avec la chanson Le Pull-over blanc en 1986, repris par Arno en 1990 puis par la deuxième saison de Star Academy.
 
Auteur des textes de ses chansons, à l'exception de certaines faces B, ses deux premiers albums sont écrits en collaboration avec le compositeur Marc Quattrociocchi. Plusieurs de ses vidéos sont réalisées par Cyril Collard.
 
Elle a été une des premières artistes françaises à participer activement à la lutte contre le SIDA. À partir de la fin des années 1990, elle se fait plus rare tout en continuant à composer et à participer à des albums collectifs. En 2010, elle enregistre le titre Les Transhumances sur l'album EmilyandIwe d'Emmanuel Tugny .
 
 
Discographie
Albums
 
1989 : Le Clown D'Alicante, par Graziella De Michèle (Virgin)

La Lettre De Jersey - 4:46
Michaël Rentre Dans L'Histoire - 4:08
Le Clown D'Alicante - 3:30
Petit Soldat - 4:15
Cathy Prend Le Train - 3:50
Qui Pourra Me Dire - 4:25
Le Jeune Homme De Berlin - 4:19
Barcelone - 4:02
À Nos Amours - 3:50
Le Noël De Kiki - 2:35
 

Albums
 
1993 : Les Terres Mouillées, par Graziella De Michèle (WEA)

Vision D'Amsterdam - 4:18
Les Terres Mouillées - 4:35
Mirage De L'Asie - 3:52
Des Nouvelles Des Vieux Amis - 4:22
Les Jours Fériés - 4:19
Boulevard Du Crime - 6:12
17 Ans - 4:44
Solitaire - 4:34
Les Enfants De L'Ennui - 3:44
So Long Alabama - 4:10
Le Poète Américain - 4:44
L'Amour Fou - 3:35
 
 

Simples
 
1985 - Let's fall In Love - Virgin
1986 - Le pull-over blanc - Virgin
1987 - Cathy prend le train - Virgin
1989 - La lettre de Jersey - Virgin
1989 - Le jeune homme de Berlin - Virgin
1989 - Barcelone - Virgin
1993 - Vision d'Amsterdam - WEA/Kondo Music
1994 - 17 ans - WEA/Kondo Music
 
 
Autres collaborations
 
1985 : reprise de Sweet Jane du Velvet Underground sur Les enfants du Velvet (compilation Virgin)
1990 : Pull-over Blanc repris par Arno (album Diversion pour les dix ans de Virgin France)
1990 : reprise de New York avec toi de Téléphone (album Diversion pour les dix ans de Virgin France)
1995 : Ce garçon qui s'en va dédié à Cleews Vellay (paroles de Lionel Florence, musique de Guy Delacroix) - Album des chansons pour la lutte contre le sida Entre sourire et larmes (Squatt / Sony Music)
1997 : une dizaine de reprises sur une série de compilations Atlas Les Plus Belles Chansons Françaises, dont Message Personnel de Françoise Hardy
2010 : Les Transhumances sur l'album EmilyandIwe d'Emmanuel Tugny.
 

 
 https://fr.wikipedia.org/wiki/Graziella_de_Michele


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Tags : Graziella de Michele, Graziella, 28 décembre 1956, 28 décembre, 1956, Lyon, Musique, Chanteuse
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#Posté le mercredi 23 mars 2022 09:00

Karen Lancaume

 
 
 Karen Lancaume
 
 
 
Karen Lancaume, de son vrai nom Karen Bach, née le 19 janvier 1973 à Lyon et morte le 28 janvier 2005 à Paris, est une ancienne actrice pornographique française.
Elle cesse toute activité en 2000 après être apparue une dernière fois dans le film Baise-moi de Virginie Despentes et Coralie Trinh Thi.
 
Karen Bach naît dans une famille aisée et grandit dans les faubourgs de Lyon. Son père est français et sa mère d'origine marocaine.
Elle dit avoir eu ses premiers rapports sexuels à l'âge de 17 ans, juste avant de rentrer à l'université pour suivre des cours de communication. Elle travaille parallèlement dans une boîte de nuit pour payer ses études. C'est là qu'elle fait la rencontre d'un disc jockey, qu'elle épouse à la fin de ses études.
 
Carrière pornographique

Elle se lance dans le X en 1996, poussée par son mari pour tenter de résoudre les graves problèmes financiers que connaît alors le couple.
 
Elle envisage d'abord de ne tourner qu'avec son mari pour partenaire, mais ce dernier s'avère incapable des performances nécessaires au métier. Selon lui, la caméra serait en cause. Elle poursuit alors seule une carrière d'actrice X : pendant deux ans, elle tourne pour rapporter de l'argent au foyer, puis finit par divorcer, estimant qu'« un homme qui t'aime ne peut pas te laisser faire ça ». Elle continue ensuite à tourner, faute d'autre perspective professionnelle. Elle utilise plusieurs pseudonymes, mais se fixe sur celui de Karen Lancaume, jeu de mots sur les parfums Lancôme.
 
Enchaînant les films, elle travaille tant en France qu'aux États-Unis, et tourne pour Marc Dorcel (L'Indécente aux enfers, 1997), Christian Lavil (La Mante religieuse, 1997), Alain Payet (La Marionnette, 1999, Hotdorix, parodie d'Astérix, 1999), ou encore Luca Damiano (Lili, parodie de Lili Marlen), Fred Coppula, (Niqueurs nés, 2000), Mario Salieri (Le Calvaire de Monica, 2001), Max Bellocchio (Sexe en Eaux Troubles, 1997), Harry S. Morgan et autres.
 
En 2000, elle partage avec Raffaëla Anderson la vedette du très controversé Baise-moi, qui combine intrigue de polar et scènes de sexe non simulées. Dans le film apparaissent de nombreux autres acteurs pornographiques. Le tournage du film Baise-moi est pour elle l'occasion d'une certaine revanche en même temps que d'un message :
 
« Pourquoi les femmes se prennent des mains au cul et pas les hommes ? Tout ce qu'on leur demande, c'est la compréhension, l'égalité. Le porno, c'est des mecs qui jouissent sur la gueule des filles, la femme qui s'en prend plein la bouche et plein la tronche. Baise-moi, c'est le contraire. »
 
La sortie du film, qui fait grand bruit, lui vaut une période de médiatisation. Après cette expérience, elle se retire de l'industrie pornographique. Au cours de ses cinq ans de carrière, elle n'a tourné que dans une quarantaine de films mais a accompli un parcours fulgurant qui l'a amenée à collaborer avec quelques-uns des réalisateurs X les plus réputés.
 
Elle collabore au film pornographique Exhibitions 99 de John B. Root, tourné sur le mode documentaire qui combine des entretiens avec différentes actrices pornographiques du moment. Très soucieuse de son image, elle refusa toujours les pratiques les plus extrêmes telles que le hard-crad, le gang bang ou le sado-maso
 
Elle se suicide le 28 janvier 2005 à Paris dans l'appartement d'un couple d'amis, situé dans le XIVe arrondissement, en avalant des médicaments. Elle était âgée de 32 ans.
 
Karen Bach/Lancaume est demeurée blessée par son expérience du milieu de la pornographie à propos duquel elle révèle l'envers du décor. Dans son édition du 1er février 2005 lui rendant hommage, le journal Libération en rapporte quelques-uns dans lesquels elle dénonce la mentalité égoïste et le machisme de ce milieu :
 
« [Après une] double pénétration par 5 °C suivie d'une éjaculation faciale, couverte de foutre, trempée, morte de froid, personne ne m'a tendu une serviette. Une fois que t'as tourné ta scène, tu vaux plus rien. »
 
Filmographie
 
2000 : Baise-moi
1999 : Lady Chérie
1999 : À feu et sexe
1999 : Harcèlement au féminin
1999 : Inferno (2000) (L'Enfer X) de Mario Salieri
1999 : Les Interdits de la gynéco de Yannick Perrin
1999 : Niqueurs-nés de Fred Coppula
1999 : Acteurs porno en analyse de José Bénazéraf
1999 : Anal Power 3
1999 : Le Château des désirs
1999 : Aveux pervers
1999 : L'Enjeu du désir
1999 : Hotdorix d'Alain Payet
1999 : La Marionnette d'Alain Payet
1999 : Le Principe de plaisir de John B. Root
1999 : L'enjeu du désir d'Alain Payet
1999 : Residence della vergogna, Il (Sex Hotel)
1998 : World Sex Tour 15; Cannes, France
1998 : American Girl in Paris de Kris Kramski
1998 : Bérénice nique de Patrice Cabanel
1998 : Don Tonino
1998 : L'Empreinte du vice de Marc Dorcel
1998 : Exhibition 99 de John B. Root
1998 : Fuga dall'Albania
1998 : Journal d'une infirmière de Didier Philippe-Gérard
1998 : Racconti dall'oltretomba
1998 : Sacro e profano
1997 : La Maledizione del castello
1997 : Bourgeoisie violée de Xavier Michel Lafoy
1997 : Cindy
1997 : Le Fétichiste
1997 : Incest' Air
1997 : L'Indécente aux enfers de Marc Dorcel
1997 : Lili
1997 : Mad Sex
1997 : La Mante religieuse de Christian Lavil
1997 : Le Novizie
1997 : Papà, ti scopo tua moglie
1997 : Private Gold 25: When the Night Falls
1997 : Teeny Exzesse 48 & 51
1997 : World Sex Tour 21: France
1996 : Uniforme X
 
Récompenses
 
1998 : Nommée aux Hot d'Or
2000 : Hot d'Or de la meilleure actrice pour Baise-moi.



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Tags : Karen Lancaume, Karen Bach, Karen, 19 janvier 1973, 19 janvier, 1973, Lyon, 28 janvier 2005, 28 janvier, 2005, Paris, Actrice, Pornographie, Décès, dessinsagogo55
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#Posté le jeudi 19 janvier 2023 04:00

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