Charles Lucien Léandre, né à Champsecret (Orne), le 22 juillet 1862 et mort à Paris le 24 mai 1934, est un illustrateur, lithographe, caricaturiste, dessinateur et peintre français.

Fils d'un père officier de carrière, qui fut maire de sa commune jusqu'à sa mort en 1868, Léandre est accueilli à Paris en 1878, par le peintre Émile Bin qui devient son professeur.
En 1880, Léandre s'inscrit avec son ami Maurice Eliot à l'école des Beaux-Arts où ils entrent dans la classe de Cabanel. Il y passe des concours et obtient des récompenses : celui du dessin antique en 1883 ou des travaux d'atelier de 1884 à 1886.
En 1882, il est reçu au concours du professorat de dessin dans les Écoles de la Ville de Paris. Il y enseigne jusqu'en 1897. Il est admis au Salon des artistes français (avec la toile intitulée Fanchon la tricoteuse (1882).
Charles Léandre est récompensé par une médaille de bronze à l'Exposition universelle de 1889 pour une grande huile sur toile : la Mère ou « Dormio cor meum vigilat ».
En 1900, l'artiste est au sommet de sa carrière : lors de l'Exposition universelle, il fait partie des cinq artistes lithographes sélectionnés pour réaliser deux compositions sur un thème imposé dans le cadre des estampes décoratives des Palais Centennaux. Léandre obtient une médaille d'or à cette Exposition universelle.
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur.
Il crée en 1904 la « Société des Peintres Humoristes ».
En 1921, il obtient la médaille d'honneur de la Société des artistes français, dans la section gravure, une des plus importantes distinctions qu'un artiste puisse obtenir.
En 1925, Charles Léandre est promu Officier de la Légion d'honneur.
Il meurt en 1934 dans son atelier de la rue Caulaincourt.
Membre de la Société des Normands de Paris, il a vécu dans le quartier de Montmartre. Très attaché à son terroir, le peintre a toujours passé l'été dans sa maison de Champsecret et a choisi d'y être enterré.
Caricaturiste de journaux illustrés (Le Chat noir, la Vie moderne, le Figaro, le Rire, le Grand Guignol), il croqua avec entrain les grands de son époque (la reine Victoria, Clemenceau, Zola et beaucoup d'autres), et se laissa parfois aller à son antisémitisme (caricature Le roi Rothschild). On lui conseilla d'ailleurs parfois d'employer son art à des œuvres plus hautes. C'était en effet un portraitiste talentueux et ses œuvres au pastel font référence. Il s'y résolut en illustrant des livres, notamment Madame Bovary de Gustave Flaubert.
En 1999, la ville de Condé-sur-Noireau, aidée par la région et le département, a acquis la collection de Henri Buron, pharmacien, ancien conservateur et propriétaire du musée Charles Léandre à Montreuil-Bellay. L'espace musée Charles Léandre a été créé pour accueillir ces 250 œuvres : pastels, peintures, dessins originaux, lithographies, sculptures, affiches, en plus de 70 ouvrages illustrés et d'un fonds documentaire composé de lettres autographes, journaux satiriques, cartes postales et photographies.
Du 4 octobre 2007 au 20 janvier 2008, le musée de Montmartre lui consacre une rétrospective.
Dessin
Croquis d'audience ; musée du vieux château, Laval
Portrait caricatural de Toulouse-Lautrec ; cabinet des estampes et des dessins de Strasbourg
Caricature du docteur Gachet, assis devant une table ; musée du Louvre
Portrait-charge de Mme Humbert, dans le rôle de Casque d'Or ; musée du Louvre
Portrait-charge de Paul Déroulède sacrant chevalier le comédien Coquelin ; musée du Louvre
Le Repos, pastel, 1886 (exposé au Salon des Beaux-Arts de 1886; présenté en vente aux enchères publiques à Paris le 07/12/2012).
Peinture
La Résignée, mariée normande ; musée des beaux-arts de Caen
Paysanne normande - Mme Bonhomme mère ; musée des beaux-arts de Caen
Les Longs Jours, 1886 ; musée de Domfront
Portrait des nièces de l'artiste (pastel) ; musée Quesnel-Morinière de Coutances
Portrait de Jeanne Daireaux (huile sur toile) ; musée Quesnel-Morinière de Coutances
Enfant en marin (pastel) ; musée de Vire.
Sculpture
Rodin satyre ; musée Rodin
Illustration
La Famille Cardinal de Ludovic Halevy, Paris, E. Testard, 1893
Autre temps d'Edmond Haraucourt, Paris, pour les Bibliophiles du Cornet, 1930
Madame Bovary, Paris, Auguste Blaizot & fils, 1931.

Fils d'un père officier de carrière, qui fut maire de sa commune jusqu'à sa mort en 1868, Léandre est accueilli à Paris en 1878, par le peintre Émile Bin qui devient son professeur.
En 1880, Léandre s'inscrit avec son ami Maurice Eliot à l'école des Beaux-Arts où ils entrent dans la classe de Cabanel. Il y passe des concours et obtient des récompenses : celui du dessin antique en 1883 ou des travaux d'atelier de 1884 à 1886.
En 1882, il est reçu au concours du professorat de dessin dans les Écoles de la Ville de Paris. Il y enseigne jusqu'en 1897. Il est admis au Salon des artistes français (avec la toile intitulée Fanchon la tricoteuse (1882).
Charles Léandre est récompensé par une médaille de bronze à l'Exposition universelle de 1889 pour une grande huile sur toile : la Mère ou « Dormio cor meum vigilat ».
En 1900, l'artiste est au sommet de sa carrière : lors de l'Exposition universelle, il fait partie des cinq artistes lithographes sélectionnés pour réaliser deux compositions sur un thème imposé dans le cadre des estampes décoratives des Palais Centennaux. Léandre obtient une médaille d'or à cette Exposition universelle.
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur.
Il crée en 1904 la « Société des Peintres Humoristes ».
En 1921, il obtient la médaille d'honneur de la Société des artistes français, dans la section gravure, une des plus importantes distinctions qu'un artiste puisse obtenir.
En 1925, Charles Léandre est promu Officier de la Légion d'honneur.
Il meurt en 1934 dans son atelier de la rue Caulaincourt.
Membre de la Société des Normands de Paris, il a vécu dans le quartier de Montmartre. Très attaché à son terroir, le peintre a toujours passé l'été dans sa maison de Champsecret et a choisi d'y être enterré.
Caricaturiste de journaux illustrés (Le Chat noir, la Vie moderne, le Figaro, le Rire, le Grand Guignol), il croqua avec entrain les grands de son époque (la reine Victoria, Clemenceau, Zola et beaucoup d'autres), et se laissa parfois aller à son antisémitisme (caricature Le roi Rothschild). On lui conseilla d'ailleurs parfois d'employer son art à des œuvres plus hautes. C'était en effet un portraitiste talentueux et ses œuvres au pastel font référence. Il s'y résolut en illustrant des livres, notamment Madame Bovary de Gustave Flaubert.
En 1999, la ville de Condé-sur-Noireau, aidée par la région et le département, a acquis la collection de Henri Buron, pharmacien, ancien conservateur et propriétaire du musée Charles Léandre à Montreuil-Bellay. L'espace musée Charles Léandre a été créé pour accueillir ces 250 œuvres : pastels, peintures, dessins originaux, lithographies, sculptures, affiches, en plus de 70 ouvrages illustrés et d'un fonds documentaire composé de lettres autographes, journaux satiriques, cartes postales et photographies.
Du 4 octobre 2007 au 20 janvier 2008, le musée de Montmartre lui consacre une rétrospective.
Dessin
Croquis d'audience ; musée du vieux château, Laval
Portrait caricatural de Toulouse-Lautrec ; cabinet des estampes et des dessins de Strasbourg
Caricature du docteur Gachet, assis devant une table ; musée du Louvre
Portrait-charge de Mme Humbert, dans le rôle de Casque d'Or ; musée du Louvre
Portrait-charge de Paul Déroulède sacrant chevalier le comédien Coquelin ; musée du Louvre
Le Repos, pastel, 1886 (exposé au Salon des Beaux-Arts de 1886; présenté en vente aux enchères publiques à Paris le 07/12/2012).
Peinture
La Résignée, mariée normande ; musée des beaux-arts de Caen
Paysanne normande - Mme Bonhomme mère ; musée des beaux-arts de Caen
Les Longs Jours, 1886 ; musée de Domfront
Portrait des nièces de l'artiste (pastel) ; musée Quesnel-Morinière de Coutances
Portrait de Jeanne Daireaux (huile sur toile) ; musée Quesnel-Morinière de Coutances
Enfant en marin (pastel) ; musée de Vire.
Sculpture
Rodin satyre ; musée Rodin
Illustration
La Famille Cardinal de Ludovic Halevy, Paris, E. Testard, 1893
Autre temps d'Edmond Haraucourt, Paris, pour les Bibliophiles du Cornet, 1930
Madame Bovary, Paris, Auguste Blaizot & fils, 1931.