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Création : 01/10/2007 à 23:30 Mise à jour : 15/04/2022 à 14:13

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5 articles taggés Bataille

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Bataille de Saalfeld

 
 Bataille de Saalfeld
 
 
Le prince Louis-Ferdinand de Prusse abattu par le maréchal des logis Guindey
 
La bataille de Saalfeld eut lieu le 10 octobre 1806 entre la France et une coalition prusso-saxonne. Elle opposa le Ve corps de la Grande Armée commandé par le maréchal Lannes à l'avant-garde de l'armée du général Hohenlohe commandée par le prince Louis-Ferdinand de Prusse.

Alors que les autres coalisés reconstituent leurs forces après les défaites infligées par la Grande Armée de Napoléon, la Prusse, poussée par les aristocrates et la reine, déclare la guerre. Les forces sont égales numériquement mais celles de la France sont beaucoup plus aguerries.

La Grande Armée traverse les défilés du Frankenwald pour se rendre sur le théâtre des opérations en 3 colonnes :
La colonne de droite (50 000 hommes) est formé des corps de Soult et de Ney, suivis par les Bavarois.
La colonne du centre (70 000 hommes) est composée des corps de Bernadotte (qui forme l'avant-garde générale avec la cavalerie légère de Lasalle, de Milhaud) et de Davout.
Ils sont suivis par la réserve de cavalerie et la Garde.
La colonne de gauche est composée des corps de Lannes et d'Augereau.
L'ensemble marche sur Berlin par la rive droite de la Saale. Le passage s'effectue entre le 8 et le 10 octobre 1806.

Batailles de Saalbourg et de Schleiz
Le 9 octobre 1806 au matin a lieu la victoire de Saalbourg, permettant aux troupes françaises de passer sur la rive droite de la Saale et de se porter sur la route de Leipzig.
L'après-midi, à Schleiz, un petit corps prussiens s'oppose à l'avancée des Français. Rapidement battu, la colonne française reprend sa route.

Forces en présence
France Forces Françaises
12 800 hommes
8 canons
2 obusiers
5e Corps de la Grande Armée – Maréchal Lannes
1er Division – Général Suchet
Chef d'état-major - Général Victor
1re Brigade - Général Michel Claparède
17e régiment d'infanterie légère – Colonel Cabanne de Puymisson (2170 hommes)
2e brigade : Général Honoré Reille
34e régiment d'infanterie de ligne – Colonel Dumoustier (2697 hommes)
40e régiment d'infanterie de ligne – Colonel Chassereaux (1818 hommes)
3e Brigade Général Dominique Vedel
64e régiment d'infanterie de ligne – Colonel Chauvel (1895 hommes)
88e régiment d'infanterie de ligne – Colonel Veilande (2043 hommes)
Division de cavalerie légère - Général Anne-François Trelliard
9e régiment de Hussards – Colonel Barbanègre (497 cavaliers)
10e régiment de Hussards – Colonel Briche (470 cavaliers)
21e Régiment de Chasseurs à cheval – Colonel Berruyer (578 cavaliers)
Artillerie
2 batteries d'artillerie à pied (2 canons de 12 et 6 canons de 8)
1 batterie d'artillerie à cheval (2 obusiers et 2 canons de 4)

Prusse Forces Prussiennes et Flag of Electoral Saxony.svg Saxonnes
8300 hommes
27 canons
Division d'avant garde - Général-lieutenant prince Louis-Ferdinand de Prusse
Groupe général-major Von Pelet
13e bataillon de fusiliers Rabenau
14e bataillon de fusiliers Pelet
15e bataillon de fusiliers Rühle
49e Régiment d'Infanterie prussienne Von Müffling
Compagnie de chasseurs à pied Valentin
Compagnie de chasseurs à pied Masar
6e régiment de hussards Schimmelpfenning
1 batterie d'artillerie à pied (canon de 6)
½ batterie d'artillerie à cheval (canon de 4)
Détachement saxon du général major von Bevilaqua
Régiment d'Infanterie saxonne prince Xavier
Régiment d'Infanterie saxonne Kurfüst
Régiment d'Infanterie saxonne prince Clément (ou Clémens)
5 escadrons de hussards saxons
1 batterie d'artillerie à pied (canon de 4)

Bilan
Caricature de Frédéric et sa femme, embourbés, 1806
Les pertes françaises ne se montent qu'à 172 hommes tués et blessés. Les pertes prussiennes et saxonnes se montent à 600 morts, 1 000 prisonniers et 30 canons capturés par les Français.
La mort du prince héritier affecte le moral des Prussiens. Des mouvements de panique se dessinent et, dans la nuit du 10 au 11 octobre, il arrive que des soldats prussiens et saxons se tirent dessus en se prenant mutuellement pour des ennemis. Sur une fausse nouvelle de l'avance française, la boulangerie de campagne de l'armée prussienne jette 60 000 pains dans la Saale.
Les colonnes françaises peuvent continuer leur route et se réunir en vue des grandes batailles du 14 octobre 1806.
 
Récit par Napoléon
« La canonnade n'a duré que deux heures ; la moitié de la division du général Suchet a seule donné ; la cavalerie prussienne a été culbutée par les 9e et 10e régiment de hussards ; l'infanterie prussienne n'a pu conserver aucun ordre dans sa retraite ; une partie a été culbutée dans un marais, une partie dispersée dans les bois.
On a fait 1 000 prisonniers ; 600 hommes sont restés sur le champ de bataille ; 30 pièces de canon sont tombées au pouvoir de l'armée.
Voyant ainsi la déroute de ses gens, le prince Louis de Prusse, en brave et loyal soldat, se prit corps à corps avec un maréchal-des-logis (Guindey) du 10e régiment de hussards. “Rendez-vous, Colonel, lui dit le hussard ou vous êtes mort.” Le prince lui répondit par un coup de sabre ; le maréchal-des-logis riposta par un coup de pointe, et le prince tomba mort.
Si les derniers instants de sa vie ont été ceux d'un mauvais citoyen, sa mort est glorieuse et digne de regret ; il est mort comme doit désirer de mourir tout bon soldat. Deux de ses aides de camp ont été tués à ses côtés. »
 
 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Saalfeld
 







Tags : Bataille de Saalfeld, Bataille, Saalfeld, Allemagne, France, Prusse, Napoléon, 10 octobre 1806, 10 octobre, 1806
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#Posté le dimanche 10 octobre 2021 00:30

Bataille de Haslach-Jungingen

Bataille de Haslach-JungingenLa Bataille de Haslach-Jungingen (ou d'Albeck), eut lieu le 11 octobre 1805 à Ulm-Jungingen (de) au Nord d'Ulm près du Danube, elle fait partie des guerres de la Troisième Coalition.
 
Ordre de bataille
 
 Empire français
9e régiment d'infanterie légère
96e régiment d'infanterie de ligne
32e régiment d'infanterie de ligne
1er régiment de hussards
15e régiment de dragons
17e régiment de dragons
 
Déroulement
 
Le général de division Pierre Dupont de l'Étang passa le Rhin à Lauterbourg le 26 septembre 1805. Dupont avait la garde de la rive nord du Danube, et pensait que la garnison autrichienne stationnée là n'était que des renforts, et non pas une armée entière.
 
Cependant, s'approchant d'Ulm le 11 octobre, Dupont trouva le maréchal autrichien Karl Mack von Lieberich à la tête de 25 000 hommes, dont près de la moitié appartenait à la cavalerie. Dupont pensa que se retirer aurait incité les Autrichiens à le poursuivre et à détruire sa division, c'est pour cela qu'il choisit d'attaquer l'ennemi malgré son infériorité numérique. L'archiduc, renonçant à une attaque de front, essaya les deux ailes de la petite armée. Sur la droite de Dupont, le petit village de Jungigen fut pris et repris cinq fois.
 
Au fur et à mesure que la bataille se déroulait, le maréchal Mack vint à penser que les troupes françaises qu'il affrontait faisaient partie, non pas d'un groupe isolé, mais d'un corps d'éclaireurs, c'est pour cette raison qu'il n'engagea pas toutes ses réserves dans la bataille.
 
Cette erreur d'appréciation permit à Dupont de tenir tête aux Autrichiens jusqu'à la tombée de la nuit, puis il tira profit de l'obscurité pour se retirer sur Albeck avec 4 000 prisonniers Autrichiens. Il fut ensuite rejoint par le VIe Corps sous les ordres du maréchal Ney, qui connaissait à présent la position des forces autrichiennes.
 
 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Haslach-Jungingen
Tags : Bataille de Haslach-Jungingen, Bataille, Allemagne, 11 octobre 1805, 11 octobre, 1805, Ulm-Jungingen, France
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#Posté le dimanche 11 octobre 2020 07:23

Bataille de W½rth-Fr½schwiller (1793)

 
Bataille de W½rth-Fr½schwiller (1793) 
 
Dagobert Sigmund von Wurmser.

 
 
Les prémices
À l'automne 1793, le Comité de salut public pousse les armées de l'Est à lancer la contre-offensive contre les Autrichiens et les Prussiens vers le Rhin afin de récupérer des territoires riches et ainsi de trouver des vivres pour le pays qui connaît de grosses difficultés alimentaires. Le dégagement de Landau, encerclée, devient le leitmotiv : les troupes avancent en criant « Landau ou la mort ! »
 
Du 22 au 29 novembre, Lazare Hoche, poussé par le Comité, décide d'attaquer Kaiserslautern avec son armée de la Moselle. Mais, mal informées sur l'ennemi, ses armées errent jusqu'au 30 où elles sont bloquées par l'artillerie prussienne. Les Français reculent sur Pirmasens et Deux-Ponts. Hoche sait à présent qu'il a besoin de l'appui de l'armée du Rhin de Pichegru.
 
Hoche pense que pour dégager Landau, il vaudrait mieux attaquer sur la Moder afin de repousser Wurmser et appuyer Pichegru.
 
Hoche sait que Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel et les Prussiens se sont retirés de l'Eberbach sans prévenir Wurmser, à la tête des Autrichiens. Hoche voit là une occasion d'attaquer les Prussiens dont le flanc est à découvert.
 
Pendant ce temps-là, Landau assiégée résiste toujours. Mais Dentzel, représentant du peuple, et le commandant de la place Labaudère font savoir qu'ils ne résisteront plus très longtemps. Après avoir mis en état de défense Pirmasens, sa base arrière, Hoche divise son armée en deux parties : l'une doit tenir l'Eberbach et être prête à reprendre la direction de Kaiserslautern et l'autre s'engage le 8 décembre par Bitche dans la vallée de la Zinsel. Taponnier s'empare de Niederbronn le 13, tandis qu'une division forte de 10 000 hommes franchit les gorges de la Lauter.
 
 
Lazare Hoche.
 

La bataille
 
Le 22 décembre, Hoche réunit toutes ses troupes et décide de passer à une offensive massive entre Reichshoffen et Fr½schwiller, là où sont positionnées les troupes autrichiennes du général Hotze.
 
En pleine tempête de neige, Hoche donne ses derniers ordres quand un boulet tranche en deux l'arbre sous lequel il se tient. Impassible, il continue son discours. Un deuxième boulet tue son cheval et le fait tomber : « Ces messieurs voudraient sans doute me faire servir dans l'infanterie ! ».
 
Le brouillard succède à la neige, ce qui complique la tâche des troupes révolutionnaires dans l'assaut des redoutes ennemies à triple étage. 20 pièces d'artillerie crachent le feu et répandent le sang dans les rangs des lignards. Pour soutenir le moral des jeunes troupes, Hoche enfourche son cheval et sillonne les avants des bataillons en hurlant : « Allons camarades, les canons à six cents livres la pièce ! ». Les grenadiers reprennent alors leur marche en avant en clamant : « Adjugé ! Général... À nous les canons ! ». Les redoutes autrichiennes sont emportées à la baïonnette.
 
Ceci va coûter très cher au trésor de l'armée, car Hoche tient ses promesses : le 3e hussards reçoit 3 000 livres pour 6 pièces ; le 14e dragons, 2 400 pour 4 pièces ; le 2e bataillon du 55e de ligne également 2 400 pour 4 pièces ; et le 4e bataillon du Bas-Rhin également 2 400 pour 4 pièces ; soit 18 pièces prises à l'ennemi.
 
Les conséquences
 
Sidéré par l'ampleur de la victoire les commissaires écrivirent au Comité : « Il serait trop long de vous détailler les prodiges de valeur de nos braves soldats. »
 
Les Autrichiens sont obligés de lâcher leur position sur la Moder. Il s'agit donc de ne pas relâcher l'étreinte. Il paraît évident sur place comme à Paris qu'il faut regrouper temporairement les armées du Rhin et de la Moselle présentes en Basse Alsace. La chose sera faite trois jours plus tard, le 25 décembre, à Soultz-sous-Forêts où Hoche obtient le commandement provisoire de l'armée de Rhin-et-Moselle.
 
Le 27 décembre, Hoche met les armées alliées en déroute au Geisberg, près de Wissembourg, ce qui dégage la route de Landau. La ville est libérée le 31 décembre 1793.
 
 
Le duc Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel.
 

Clin d'½il de l'Histoire
 
77 ans plus tard, en 1870, deux batailles importantes auront lieu aux mêmes endroits : le 4 août au Geisberg et le 6 août à W½rth-Fr½schwiller.



 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_W%C5%93rth-Fr%C5%93schwiller_(1793)
 







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Tags : Bataille de W½rth-Fr½schwiller, Bataille, 1793, Guerre
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#Posté le mercredi 22 décembre 2021 05:30

Bataille de Moscou

 
 
Bataille de Moscou
 
La bataille de Moscou (en russe : Битва под Москвой, Bitva pod Moskvoï ; en allemand : Schlacht um Moskau) désigne les combats pour le contrôle de la ville de Moscou et de sa proximité entre octobre 1941 et janvier 1942 pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle comprend l'offensive allemande appelée opération Typhon, conduite par le groupe d'armées du centre sous le commandement de Von Bock, pour s'approcher de la ville, ainsi que la défense puis la contre-attaque soviétique qui suivit. Elle est considérée avec la bataille de Stalingrad et celle de Koursk comme un des affrontements stratégiques du front de l'Est.

L'offensive allemande avait pour but de réaliser un encerclement en tenaille de la région de Moscou. La première pince fut dirigée vers le nord contre le front de Kalinine par les 3e et 4e armées de panzers, cette pince permettait également de couper la voie ferrée entre Moscou et Léningrad. La seconde pince fut orientée au sud de Moscou contre le front de l'Ouest en direction de Toula avec le 2e groupe de panzers tandis que la 4e armée avançait directement sur Moscou depuis l'ouest. Une opération séparée de nom de code Wotan visait à conquérir la ville de Moscou.
 
Initialement, les forces soviétiques opérèrent une défense stratégique de l'oblast de Moscou en construisant trois ceintures défensives et en déployant des réserves militaires qui venaient juste d'être mobilisées, tout en rapatriant des troupes de Sibérie et d'Extrême-Orient. Ainsi, dès l'arrêt de l'offensive allemande, les Russes furent en mesure de lancer une vaste contre-offensive qui visait à rejeter la Wehrmacht sur ses positions à Orel, Viazma et Vitebsk, et qui manqua d'anéantir trois armées allemandes.
 
 
 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Moscou
 
 
 

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Tags : Bataille de Moscou, Bataille, Moscou, 2 octobre 1941, 2 octobre, 1941, 22 janvier 1942, 22 janvier, 1942, Union soviétique, Reich allemand, Seconde guerre mondiale, Opération Typhon
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#Posté le samedi 22 janvier 2022 05:00

La bataille de Saint-Valery

La bataille de Saint-Valery



 
Le centre-ville fut presque entièrement détruit par les bombardements lors du siège de la ville, du 10 au 12 juin 1940. En effet, dès le 10 juin, la 7e Panzerdivision menée par Rommel perce jusqu'à la Seine les positions du 9e corps d'armée français du général Ihler ainsi que de la 51e division d'infanterie (Highland) du major-général Fortune, et les isole. Rommel, devinant l'intention des Alliés de s'embarquer pour l'Angleterre fait encercler Fécamp le 10 juin. Par ses tirs d'artillerie, il oblige la Navy à s'éloigner : deux de ses navires sont endommagés. Les troupes alliées se replient sur Saint-Valery-en-Caux, dernier port de la poche. Le 11, Rommel fait pilonner la ville et le port de Saint-Valery-en-Caux. Le général André Berniquet, commandant la 2e division légère de cavalerie, y perd la vie. Lors de cette journée, les Alliés opposent une résistance tenace, afin de pouvoir embarquer un maximum de troupes dans l'hypothèse de l'arrivée de la Royal Navy. Un épais brouillard empêche tout embarquement de nuit. Au matin du 12 juin, le cargo armé français le Cérons engage un duel avec les canons allemands juchés sur la falaise d'amont de Saint-Valery. Après avoir détruit deux canons de 105 mm allemands, le patrouilleur est coulé. Le cargo français réquisitionné Granville est touché par un obus de char allemand et coule au large de Paluel. Rommel accepte la reddition du général Ihler en début de soirée sur la place détruite de la ville.
 
La 7e Panzer a dû mobiliser tous ses moyens pour réduire la défense franco-écossaise mais est récompensée par la prise de douze généraux alliés dont Ihler et le major-général Victor Fortune commandant la 51e division d'infanterie (Highland). En outre, entre douze mille et vingt-six mille soldats, dont au moins huit mille Britanniques, une centaine de canons, cinquante-huit blindés légers et trois cent soixante-huit mitrailleuses, ainsi que des milliers de fusils et de camions sont capturés par l'armée allemande. À la suite de la bataille de Saint-Valery, Rommel écrira à sa femme :
 
« Très chère Lu,
Ici, la bataille est terminée. Un commandant de corps d'armée et 4 commandants de division se sont présentés à moi aujourd'hui sur la place du marché de Saint-Valery, contraints par ma division à se rendre. Moments merveilleux ! »
— Erwin Rommel, 12 juin 1940.
Saint-Valery-en-Caux sera libérée par les Alliés le 11 septembre 1944.
 
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Valery-en-Caux#La_bataille_de_Saint-Valery

 


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Tags : La bataille de Saint-Valery, Bataille, Saint-Valery, 10 juin 1940, 10 juin, 1940, 12 juin 1940, 12 juin, Seconde guerre mondiale, Guerre
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#Posté le vendredi 25 mars 2022 05:00

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