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Tom Selleck, né le 29 janvier 1945 à Détroit dans le Michigan, est un acteur, producteur et scénariste américain.
Il est notamment connu pour ses rôles dans les séries télévisées Magnum et Blue Bloods.
Thomas William Selleck naît à Détroit dans le Michigan, de Martha S. Jagger, femme au foyer, et Robert Dean Selleck, investisseur immobilier. La famille Selleck a des origines anglaises ainsi qu'un peu de sang allemand. Il a deux frères, Robert Selleck et Pete Selleck et une s½ur, Martha Selleck.
Tom Selleck commence sa carrière d'acteur en 1969. En 1974, il accède à la popularité en jouant durant deux ans le rôle de Jed Andrews dans des épisodes inédits en France de la série Les Feux de l'amour. Après avoir quitté la série, il enchaîne divers rôles. Il fait des apparitions dans d'autres séries comme Drôles de dames.
L'année 1980 marque un tournant dans sa carrière : il se voit proposer le rôle principal dans la série Magnum. Dans le même temps, Steven Spielberg et George Lucas le repèrent et veulent l'engager pour le rôle d'Indiana Jones dans le film Les Aventuriers de l'arche perdue. Malheureusement pour Selleck, le tournage de la série ne peut pas être retardé et le rôle revient finalement à Harrison Ford. Toutefois, la série Magnum est un succès planétaire. Huit saisons sont tournées de 1980 à 1988.
Outre les séries télévisées, il enchaîne plusieurs films et téléfilms parmi lesquels Runaway : L'Évadé du futur, Trois hommes et un bébé et Monsieur Quigley, l'Australien.
Dans les années 1990, il joue le rôle du Dr Richard Burke, un petit ami de Monica, dans la série Friends.
Il a refusé d'apparaître dans le film Magnum, un remake encore en préparation à ce jour. Le rôle de Thomas Magnum doit être repris par Matthew McConaughey.
Depuis 2005, il joue le rôle récurrent du policier Jesse Stone dans la série de téléfilms du même nom diffusée sur CBS. Il est aussi scénariste de la plupart des épisodes.
Il a joué le rôle de A.J. Cooper, un riche propriétaire de ranch devenu le patron du casino Montecito dans la dernière saison de la série Las Vegas, remplaçant ainsi James Caan après le départ du personnage joué par ce dernier.
Depuis 2010, dans la série Blue Bloods sur CBS, il incarne Franck Reagan, un des personnages principaux, chef de la police de New-York et père et grand-père de la « tribu » Reagan.
Tom Selleck s'est prononcé en faveur de John McCain pour l'élection présidentielle américaine de 2008 et est membre de la National Rifle Association (NRA).
Marié à Jacqueline Ray du 15 mai 1971 au 10 août 1982, Tom Selleck reconnaît le fils de celle-ci, Kevin. Depuis le 7 août 1987, il est marié à Jillie Mack avec qui il a eu une fille, prénommée Hannah.
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Franklin Delano Roosevelt , né le 30 janvier 1882 à Hyde Park (État de New York) et mort le 12 avril 1945 à Warm Springs (État de Géorgie), est un homme d'État américain, 32e président des États-Unis, en fonction de 1933 à sa mort en 1945. Figure centrale du xxe siècle, il est le seul président américain à avoir été élu à quatre reprises. Il ne fait cependant qu'entamer son quatrième mandat, emporté par la maladie un peu plus de deux mois après le début de celui-ci. Il est également le troisième président des États-Unis dont la majorité des ancêtres est d'origine néerlandaise après Martin Van Buren et Theodore Roosevelt, étant issu de la même famille que ce dernier.
Diplômé de l'université Harvard et membre du parti démocrate, il est élu gouverneur de l'État de New York en 1928 avant de remporter l'élection présidentielle américaine de 1932. Confronté à la Grande Dépression, Roosevelt met en ½uvre le New Deal, un programme de relance de l'économie et de lutte contre le chômage. Il réforme le système bancaire américain, et fonde la Social Security. Il crée de nombreuses agences gouvernementales telles que la Work Projects Administration, la National Recovery Administration ou l'Agricultural Adjustment Administration. Il réussit à élaborer un nouveau modèle de présidence, plus interventionniste et plus actif, grâce à son équipe de conseillers appelée Brain Trust.
Roosevelt est l'un des principaux acteurs de la Seconde Guerre mondiale, rompant avec l'isolationnisme traditionnel de son pays. Avant l'entrée en guerre des États-Unis, il lance le programme prêt-bail afin de fournir les pays alliés en matériel de guerre. Après l'attaque de Pearl Harbor, il assume pleinement ses fonctions de commandant en chef de l'armée américaine et prépare largement la victoire des Alliés. Il tient un rôle de premier plan dans la transformation du monde à la sortie du conflit, inspirant notamment la fondation de l'ONU. Il laisse une très forte empreinte dans l'histoire de son pays et celle du monde. La longévité de sa présidence reste unique. À 63 ans il meurt le 12 avril 1945 , et son vice-président, Harry S. Truman, lui succède comme président. Deux ans après sa mort, en 1947, le Congrès américain adopte le XXIIe amendement de la Constitution des États-Unis, fixant à deux le nombre de mandats que peut exercer un président des États-Unis, consécutifs ou non.
Biographie
Origines familiales et jeunesse
Franklin Delano Roosevelt est né le 30 janvier 1882 à Hyde Park, une localité de la vallée de l'Hudson située à environ 160 km au nord de New York. Ses parents appartenaient à deux vieilles familles patriciennes de New York.
Parmi les ancêtres de celle-ci figure Philippe de La Noye de famille wallonne installée aux Pays-Bas du Nord à la suite de sa conversion au protestantisme. Émigré en Amérique du Nord avec les colons financés par la compagnie d'Amsterdam sous la direction de Pierre Minuit de Tournai, Philippe de La Noye eut des descendants qui s'allièrent aux Roosevelt hollandais. Le nom de La Noye s'étant altéré en Delano, la famille Delano Roosevelt se réclamait de cette vieille ascendance, James Roosevelt I, père du futur président et riche entrepreneur faisait remonter la fondation de la famille à l'ancêtre hollandais, Nicholas Roosevelt, installé à La Nouvelle-Amsterdam. La descendance de celui-ci donnera un autre président américain, Theodore Roosevelt. Le futur président Franklin Delano épousera la nièce de Theodore, Eleanor. C'est par sa mère, Sara Ann Delano, qu'il avait des ancêtres wallons, le père de celle-ci Warren Delano Jr., (qui avait fait fortune dans le commerce de l'opium avec la Chine) descendait de Philippe de La Noye (1602-1681), l'un des passagers du Fortune qui accosta à Plymouth en novembre 1621, rejoignant les premiers colons du Mayflower. Parmi la nombreuse descendance de Philippe de La Noye, il y eut quelques décennies auparavant un autre président des États-Unis, le général Ulysses S. Grant. Franklin s'était quant à lui convaincu de descendre d'une des familles les plus anciennes de la Flandre française et belge, les comtes de Lannoy, ancienne famille de chevalerie du comté de Flandre, comme la grand-mère maternelle de Charles de Gaulle, Julia Delannoy.
Franklin Roosevelt était fils unique ; il grandit sous l'influence d'une mère possessive et eut une enfance heureuse et solitaire. Il passait souvent ses vacances dans la maison familiale de Campobello Island située au Canada. Grâce à de nombreux voyages en Europe, Roosevelt se familiarisa avec les langues allemande et française. Il reçut une éducation aristocratique, apprit à monter à cheval, pratiqua de nombreux sports comme le polo, l'aviron, le tennis et le tir.
À l'âge de quatorze ans, il entra dans un établissement privé et élitiste du Massachusetts, la Groton School. Pendant ses études, il fut influencé par son maître, le révérend Endicott Peabody, qui lui enseigna le devoir chrétien de charité et la notion de service pour le bien commun. En 1899, Franklin Roosevelt continua ses études d'abord à l'université Harvard où il résida dans la luxueuse Adams House et obtint un diplôme de Bachelor of Arts. Il entra dans la fraternité Alpha Delta Phi et participa au journal étudiant The Harvard Crimson. Il perdit son père qui mourut en 1900. À cette époque, son cousin lointain et oncle par alliance Theodore Roosevelt accéda à la présidence des États-Unis et, bien que républicain, devint son modèle en politique. C'était le début de l'ère progressiste (« Progressive Era ») qui remodelait profondément le paysage politique américain, et c'est au sein du Parti démocrate qu'il entra en politique. Il appartenait aussi à la franc-maçonnerie et fut initié à New York le 11 octobre 1911.
En 1902, au cours d'une réception à la Maison-Blanche, Franklin Roosevelt fit la connaissance de sa future épouse Eleanor Roosevelt, qui était aussi la nièce du président Theodore Roosevelt. Eleanor et Franklin Roosevelt avaient un ancêtre commun, le Hollandais Claes Martenzen van Roosevelt, qui débarqua à La Nouvelle-Amsterdam (future New York) dans les années 1640. Ses deux petits-fils, Johannes et Jacobus, ont fondé les deux branches de la famille, celle de l'Oyster Bay et celle d'Hyde Park. Eleanor et Theodore Roosevelt descendaient de la branche aînée, alors que Franklin Roosevelt était issu de la branche cadette, celle de Jacobus. En 1904, Franklin Roosevelt entra à l'école de droit de l'université Columbia mais abandonna son cursus en 1907 sans diplôme. Il passa avec succès l'examen du barreau de l'État de New York et fut engagé dès 1908 dans un prestigieux cabinet d'affaires de Wall Street, la Carter Ledyard & Milburn.
Vie de famille
Franklin Roosevelt épousa Eleanor le 17 mars 1905 à New York, malgré l'opposition de sa mère. Lors de la cérémonie, Theodore Roosevelt remplaçait le père défunt de la mariée, Elliott Roosevelt. Le jeune couple s'installa ensuite sur le domaine familial de Springwood à Hyde Park. Alors que Franklin était un homme charismatique et sociable, sa femme était à cette époque timide et se tenait à l'écart des mondanités pour élever ses enfants :
Anna Eleanor (1906-1975) ;
James (1907-1991) ;
Franklin Delano Jr. (3 mars 1909 – 7 novembre 1909) ;
Elliott (1910-1990) ;
Franklin Delano, Jr. (1914-1988) ;
John Aspinwall (1916-1981).
Franklin Roosevelt eut plusieurs aventures amoureuses pendant son mariage : il entretint dès 1914 une liaison avec la secrétaire de son épouse, Lucy Page Mercer Rutherfurd. En septembre 1918, Eleanor trouva la correspondance écrite des amants dans les affaires de son mari. Elle menaça ce dernier de demander le divorce. Sous la pression de sa mère et de sa femme, Roosevelt s'engagea à ne plus voir Lucy Mercer et le couple sauva les apparences. Eleanor s'établit dans une maison séparée à Valkill, tout en continuant à voir son époux.
Les enfants du couple ont eu quant à eux des existences tumultueuses : 19 mariages, 15 divorces et 22 enfants pour l'ensemble des cinq enfants. Les quatre fils ont participé à la Seconde Guerre mondiale comme officiers et ont été décorés pour leur bravoure au combat. Après le conflit, ils ont mené des carrières dans les affaires et la politique. Franklin Delano Roosevelt Jr. a représenté l'Upper West Side au Congrès pendant trois mandats et James Roosevelt pour le 26e district de Californie pendant six mandats.
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Benito Mussolini, né le 29 juillet 1883 à Predappio et mort le 28 avril 1945 à Giulino di Mezzegra, est un journaliste, idéologue et homme d'État italien.
Fondateur du fascisme, il est président du Conseil du royaume d'Italie, du 31 octobre 1922 au 25 juillet 1943, premier maréchal d'Empire du 30 mars 1938 au 25 juillet 1943, et chef de l'État de la République sociale italienne (RSI) de septembre 1943 à avril 1945. Il est couramment désigné par le terme « Duce », mot italien dérivé du latin Dux et signifiant « Chef » ou « Guide ».
Il est d'abord membre du Parti socialiste italien (PSI) et directeur du quotidien socialiste Avanti! à partir de 1912. Anti-interventionniste convaincu avant la Première Guerre mondiale, il change d'opinion en 1914, se déclarant favorable à l'entrée en guerre de l'Italie. Expulsé du PSI en novembre 1914, il crée son propre journal, Il Popolo d'Italia (Le peuple d'Italie) qui prend des positions nationalistes proches de celles de la petite bourgeoisie. Dans l'immédiate après-guerre, profitant du mécontentement de la « victoire mutilée », il crée le Parti national fasciste (PNF) en 1921 et se présente au pays avec un programme politique nationaliste, autoritaire, antisocialiste et antisyndical, ce qui lui vaut l'appui de la petite bourgeoisie et d'une partie des classes moyennes industrielles et agraires.
Dans le contexte de forte instabilité politique et sociale qui suit la Grande Guerre, il vise la prise du pouvoir en forçant la main aux institutions avec l'aide des paramilitaires squadristi et l'intimidation qui culminent le 28 octobre 1922 avec la marche sur Rome. Mussolini obtient la charge de constituer le gouvernement le 30 octobre 1922. En 1924, après la victoire contestée des élections et l'assassinat du député socialiste Giacomo Matteotti, Mussolini assume l'entière responsabilité de la situation. La série de lois fascistissimes lui attribue, à partir de 1925, des pouvoirs dictatoriaux et fait de l'Italie un régime fasciste à parti unique.
Après 1935, il se rapproche du régime nazi d'Adolf Hitler, avec qui il établit le pacte d'acier (1939). Convaincu d'un conflit à l'issue rapide, il entre dans la Seconde Guerre mondiale au côté de l'Allemagne nazie. Les défaites militaires de l'Italie et le débarquement des Alliés sur le sol italien entraînent sa mise en minorité par le Grand Conseil du fascisme le 24 juillet 1943 : il est alors destitué et arrêté par ordre du roi. Libéré par les Allemands, il instaure en Italie septentrionale la République sociale italienne. Le 25 avril 1945, alors qu'il tente de fuir pour la Valteline déguisé en soldat allemand, il est capturé par un groupe de partisans. Il est ensuite fusillé avec sa maîtresse Clara Petacci ; leurs corps sont livrés à une foule en colère et pendus par les pieds au carrefour de Piazzale Loreto, à Milan.
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Georg Elser, né le 4 janvier 1903 à Hermaringen et mort le 9 avril 1945 au camp de concentration de Dachau, est une figure majeure mais longtemps méconnue de la résistance intérieure au nazisme. Le 8 novembre 1939, il tente d'éliminer Adolf Hitler dans le but « d'empêcher la poursuite de la guerre », déclenchée deux mois plus tôt avec l'attaque de la Pologne par l'Allemagne.
Ancien membre de l'Union des combattants du Front rouge (Roter Frontkämpferbund), l'organisation combattante du Parti communiste d'Allemagne (KPD) dans les années 1928-1929, il fait exploser une bombe artisanale destinée à éliminer les principaux dirigeants nazis réunis le 8 novembre 1939 à Munich dans la grande salle de la brasserie Bürgerbräukeller, pour y célébrer le putsch raté de 1923. Toutefois, Hitler et les dignitaires du régime qui l'accompagnaient quittent la salle plus tôt que prévu, précisément treize minutes avant l'explosion. Contrairement à d'autres figures souvent plus connues de la résistance allemande au nazisme, dont certaines ont d'abord collaboré au régime avant de se décider à agir, cet ébéniste de profession rejette dès le départ l'hégémonie nazie, refusant par exemple de faire le salut hitlérien. Malgré près d'une année de préparation, l'attentat ne réussit pas à tuer Hitler, qui est parti plus tôt que prévu, mais tue huit personnes et en blesse plus de soixante autres. Rapidement appréhendé alors qu'il tente de fuir le pays, Elser reste détenu comme prisonnier pendant plus de cinq ans jusqu'à ce qu'il soit exécuté au camp de concentration de Dachau moins d'un mois avant la capitulation du Troisième Reich.
Parcours jusqu'en 1939 Georg Elser est le fils d'un agriculteur et négociant en bois du Wurtemberg. Il fréquente l'école communale (Volksschule) de 1910 à 1917 puis commence un apprentissage de tourneur dans une entreprise métallurgique, qu'il interrompt deux ans plus tard pour raisons de santé. Il commence ensuite un apprentissage comme menuisier. Après avoir réussi son examen final comme meilleur de sa classe en 1922, il travaille jusqu'en 1925 dans diverses menuiseries à Königsbronn, Aalen et Heidenheim1 à la fabrication de charpentes et de meubles. De 1925 à 1929, il travaille chez un fabricant d'horloges de Constance où il acquiert les connaissances qui vont lui permettre, dix ans plus tard, de mettre au point le mécanisme de mise à feu de sa bombe. En 1926, Georg Elser devient membre du groupe folklorique « Oberrheintaler » de Constance, s'achète une cithare et devient aussi membre du club de citharistes de Constance. Il est en outre membre de l'association des amis de la nature (« Naturfreunde ») et participe fréquemment aux réunions. Bien que d'une nature solitaire, il est très amical et apprécié. Au cours des années 1928 et 1929, il est membre du groupe de choc « Roter Frontkämpferbund » du Parti communiste d'Allemagne (KPD). De 1929 à 1932, il travaille en Suisse comme menuisier. Après son retour à Königsbronn, il travaille dans l'entreprise familiale mise en péril par l'alcoolisme du père. À partir de 1936, il travaille comme ouvrier dans une fabrique d'armatures métalliques de Heidenheim. Son emploi lui fait découvrir les efforts industriels demandés par les nazis pour doter l'Allemagne d'importants équipements militaires. L'attentat contre Hitler Préparation Convaincu qu'il faut agir avant qu'il ne soit trop tard, il décide de passer à l'acte pour éviter que « plus de sang encore ne soit versé » et l'invasion de la Pologne confirme la justesse de son analyse. Il avait observé en 1938 que la Brasserie Bürgerbräukeller — cette brasserie munichoise où Hitler commémore tous les ans, le 8 novembre, son putsch manqué de 1923 — n'était pas surveillée. Avec l'objectif d'y dissimuler une bombe, Elser décide alors de creuser un trou dans un pilier à proximité du pupitre où Hitler prononce son discours annuel. Sur une durée de près d'un an, il prépare son attentat. Ayant travaillé quatre ans dans une usine d'horlogerie, il dispose d'un précieux savoir-faire lui permettant de fabriquer le mécanisme de mise à feu de ses explosifs, ceux-ci ayant été patiemment subtilisés dans une carrière où il s'était fait embaucher à dessein. Au cours de l'été 1939, il déménage à Munich et y loue un petit atelier. Il se présente à ses voisins comme inventeur et peut à son aise bricoler son mécanisme de mise à feu à retardement. Au cours des deux mois qui précèdent l'attentat, il va tous les soirs au Bürgerbräukeller prendre un « repas léger pour ouvrier » pour 60 pfennigs, attendant ensuite une occasion favorable pour se cacher dans un placard à balais. Il y reste parfois pendant des heures, attendant que la brasserie ferme et que les salariés partent. En trente-cinq nuits, muni d'outils rudimentaires, il parvient laborieusement à creuser dans un pilier la cache devant contenir la minuterie et la bombe, dissimulant les éclats et la poussière dans un tapis enroulé ; il les évacue consciencieusement et, pour masquer l'avancement de son travail, a même prévu de disposer une paroi fermant le trou, qu'il a construite lui-même avec une plaque métallique à l'intérieur pour parer, a-t-il pensé, le cas où un employé de la brasserie aurait voulu planter un clou en cet endroit. Il doit même s'interrompre quelques jours car, à force de travailler à genoux, ceux-ci ont commencé à suppurer La bombe et son installation Elser crée son mécanisme retardateur à partir de quatre ou cinq réveils et de deux pendules achetés chez un horloger. Il loue également les ateliers d'un serrurier, d'un mécanicien, d'un fabricant d'outils et d'un menuisier. Comme il l'explique ultérieurement, la difficulté à surmonter est l'obtention d'une précision suffisante car il doit programmer l'explosion cent-quarante heures à l'avance en utilisant uniquement un mouvement d'horlogerie, constitué de douze pivots, trois leviers et trois roues dentées... Le 3 novembre, il place le mécanisme dans le pilier ; le 4, il installe les explosifs et les détonateurs et enfin, dans la nuit du 5 au 6, il règle le mécanisme pour que la bombe explose le 8 novembre entre 21 h 15 et 21 h 30. Il ne revient au Bürgerbräukeller que dans la nuit du 7 au 8 pour s'assurer que tout continue à fonctionner comme prévu. Le 8 novembre 1939 Le soir de l'attentat, la sécurité est assurée par la 1re division SS « Leibstandarte Adolf Hitler »e sous le commandement du SS-Obersturmbannführerf Christian Weber. Mis à part Göring, tous les dirigeants nazis visés par Elser sont là, avec parmi les plus connus : Bormann, éminence grise du parti et secrétaire de Hitler, Goebbels, le ministre de la Propagande, Hess, le « dauphin » du Führer, Himmler, le chef de la SS et de la police allemande, l'un des plus hauts dignitaires du régime nazi, Ribbentrop, le ministre des Affaires étrangères, Rosenberg, théoricien du national-socialisme, Streicher, le directeur du journal antisémite Der Stürmer de 1923 à 1945, et Fritz Todt, le fondateur de l'organe industriel portant son nom. Un peu avant 20 h, le Führer fait son entrée dans la salle comble, contenant trois à quatre mille partisans. Il monte à la tribune à 20 h 8 pour prendre la parole. Son discours se termine à 20 h 58, suivi du Horst-Wessel-Lied joué par l'orchestre. Hitler n'a parlé que cinquante minutes soit quarante minutes de moins qu'à l'ordinaire. Il semble pressé, sombre et préoccupé. Il quitte la salle à 21 h 7 et se rend à la gare où son train doit partir pour Berlin à 21 h 31. En effet ce soir-là, son pilote a annoncé qu'il refusait de prendre la responsabilité d'un vol retour, en raison d'un épais brouillard qui s'est installé sur la région. En conséquence et comme prévu en pareille circonstance, des wagons réservés pour Hitler et son état-major ont été rajoutés à un train dont le trajet a été soigneusement surveillé et protégé toute la journée. En raison de l'heure du départ du train, Hitler a ainsi raccourci son discours de moitié environ, ce qui va faire échouer le plan minutieux de Georg Elser. De plus, Hitler est satisfait de rentrer plus tôt à Berlin en raison de l'intense activité militaire en cours ou en préparation, en cette fin d'année 1939. Auparavant, il avait même évoqué l'idée de ne pas venir du tout à la fête organisée annuellement à Munich. Au Bürgerbräukeller, la salle s'est vidée en quelques minutes après le départ du Führer : il ne reste plus que quelques membres du parti nazi, des policiers et des SS. Pendant ce temps, Elser est à Constance d'où il espère passer en Suisse en traversant à pied un parc public, mais malheureusement pour lui, entre 20 h 40 et 20 h 45, il attire l'attention de deux douaniers en faction qui l'arrêtent. Ils vont noter ultérieurement dans leur rapport : « On avait l'impression qu'Elser voulait fuir en Suisse au dernier moment ». Néanmoins, même si Elser avait réussi à franchir la frontière, il est probable qu'il aurait été refoulé vers l'Allemagne par les autorités helvétiques L'explosion a lieu à 21 h 20 comme prévu par Elser et huit personnes (dont sept membres du parti nazi) trouvent la mort dans l'attentat qui blesse également soixante-trois personnes, dont seize grièvement. D'après les douaniers qui ont arrêté Elser, il semble qu'il ait cherché à connaître les résultats de l'attentat de Munich, dont on commence à parler à la radio L'enquête Déroulement
Peu après, vers 22 h, l'adjoint de Himmler, Reinhard Heydrich, appelle le chef de la police criminelle Arthur Nebe, à Berlin, et lui ordonne de constituer une commission spéciale d'enquête et de venir à Munich. Himmler avertit le chef du contre-espionnage SS, Walter Schellenberg, car il suspecte les services secrets britanniques et plus précisément les agents Best et Stevens que Schellenberg tente de mettre en échec. Sous l'identité d'un antinazi, il rencontre les deux Britanniques le lendemain à Venlo aux Pays-Bas, où ils sont enlevés par des SS. Nebe associe la Gestapo à son action en créant deux groupes d'enquête. Le premier sous son commandement enquête sur les circonstances de l'attentat ; le deuxième sous celui du chef de la Gestapo, Heinrich Müller, est chargé de retrouver les auteurs de l'attentat. Les travaux dans le Bürgerbräukeller permettent de découvrir les restes d'une bombe artisanale dans une cavité creusée dans un pilier de la brasserie. Les explosifs sont ceux utilisés dans les mines et le mécanisme à retardement est celui d'une pendule. De plus, pour cacher la cavité dans la colonne, l'auteur du crime a utilisé des plaques de liège d'un modèle peu courant. Toutes ces informations facilitent les recherches et dans la journée du 9 novembre, tout est résolu. La police interroge un horloger qui a vendu à un jeune Souabe deux pendules du type dont on s'est servi pour la bombe. Elle retrouve également le commerçant qui a vendu les plaques de liège. Finalement, elle découvre qu'un serrurier aurait prêté son atelier à un homme souabe qui travaillait à une invention. La description faite par les trois hommes sur le jeune Souabe est identique. De plus, la police apprend qu'un jeune Souabe a été vu pendant de longues semaines au Bürgerbräukeller. Il a même été surpris dans les toilettes après la fermeture. Par ailleurs, Müller reçoit un télégramme l'informant qu'on a capturé, le 8 novembre vers 20 h 45, un certain Georg Elser, Souabe qui correspond à la description faite par les commerçants et qui semble être impliqué dans l'attentat, car il portait sur lui un insigne du « Roter Frontkämpferbund », un fragment de détonateur et une carte postale représentant le Bürgerbräukeller avec une colonne marquée d'une croix rouge. Il a été intercepté au poste de frontière de Lörrach, alors qu'il allait passer clandestinement en Suisse. Nebe soupçonne Elser d'être un pion entre les mains d'une puissance étrangère, peut-être les Britanniques ; le suspect numéro 1 est donc transféré à Munich pour y être interrogé. L'interrogatoire Dans ses mémoires, Walter Schellenberg raconte que Reinhard Heydrich avait reçu les consignes suivantes de Hitler : « Je voudrais savoir quel genre de personne est ce Elser. On doit bien pouvoir le classer quelque part. Faites-moi votre compte rendu. Pour le reste, utilisez tous les moyens pour faire parler ce criminel. Faites-le hypnotiser, donnez-lui des drogues, employez tout ce que notre science actuelle a expérimenté dans cette direction. Je veux savoir qui sont les instigateurs, qui est là-derrière ». Oswald Bumke, psychiatre connu de l'époque, est chargé d'analyser la personnalité du détenu et ses motivations. Les déclarations d'Elser vont être tenues secrètes car Joseph Goebbels veut impliquer non seulement les services secrets britanniques mais aussi Otto Strasser, nazi historique réfugié en Suisse à cette époque. Arthur Nebe décide de mener l'interrogatoire. Elser donne son alibi : le soir de l'attentat, il était à Constance. Il déclare qu'il a tenté de fuir en Suisse pour ne pas aller à l'armée, mais il est rapidement confondu : la cavité creusée se trouvait au pied de la colonne, donc le travail devait s'effectuer à genoux. Les policiers demandent à Elser de baisser son pantalon et ils constatent que ses genoux sont enflés et purulents. Il ne peut plus nier, il y a désormais trop de preuves contre lui, en tenant également compte de ce qu'il transportait sur lui au moment de son arrestation. Sous la torture des hommes de la Gestapo de Müller, dans la nuit du 12 au 13 novembre, il finit par tout avouer. Il est le seul instigateur de l'attentat ; il s'est procuré des explosifs en travaillant dans la carrière de Georg Vollmer à Königsbronn-Itzelberg, où il a dérobé 105 cartouches de dynamite et 125 détonateurs. En dépit de la pression des policiers, Elser maintient à plusieurs reprises sa version selon laquelle il a pris seul la décision de commettre l'attentat. On lui demande alors quelles ont été ses motivations. Il répond avec simplicité qu'il a une aversion pour les dictateurs, surtout pour Hitler qui n'a pas tenu ses promesses envers la masse ouvrière et à propos de la hausse du pouvoir d'achat. Il n'accepte pas non plus que Hitler plonge le pays dans la guerre. Incarcération et exécution extra-judiciaire Elser, capturé à Lörrach par les douaniers, portait sur lui des preuves accablantes (voir supra), car il avait l'intention de demander l'asile politique au gouvernement suisse et il lui fallait donc prouver sa responsabilité dans la mort du Führer. À Berlin, Nebe déclare à Hitler être incapable de se prononcer sur le soi-disant lien existant entre Elser et les officiers britanniques Best et Stevens. L'affaire est remise à Heinrich Müller. Mais tous les hommes à qui l'affaire est confiée finissent par affirmer que la version d'Elser est la bonne. Georg Elser n'est traduit devant aucun tribunal et reste prisonnier à Berlin jusqu'en 1941. Après l'attaque de l'Allemagne contre l'URSS, il est transféré à la prison du camp de concentration de Sachsenhausen avec des hommes politiques comme les Français Édouard Herriot et Paul Reynaud. Paradoxalement, Elser est bien traité et on lui accorde ce qu'il demande, même à Dachau où il fait l'objet d'un nouveau transfert, en 1944. Néanmoins mis à l'écart des autres détenus sous le nom de « Eller », Georg Elser est surveillé nuit et jour par les SS qui finissent par l'exécuter le 9 avril 1945 « sur ordre supérieur » : Ernst Kaltenbrunner, chef du RSHA ayant décrit à Hitler le 5 avril la situation désespérée dans laquelle se trouvait l'Allemagne, celui-ci aurait ordonné qu'on liquide le « prisonnier spécial » (ainsi que l'amiral Canaris). L'ordre, transmis le jour même au commandant de Dachau, Eduard Weiter, exige qu'on déguise l'exécution en un « accident mortel » qui serait survenu lors d'un bombardement. Le « prisonnier spécial » d'Hitler La propagande nazie le présente comme un agent des services britanniques, alors même que la Gestapo et la police criminelle du Reich ont bien vite acquis la certitude qu'il a agi en solitaire. Ceux qui disent déplorer son échec se retrouvent eux aussi devant les tribunaux spéciaux ou en camp de concentration. Sa famille, interrogée longuement, est relâchée à la condition de garder un silence absolu. Plusieurs personnes se sont interrogées sur les raisons qui ont retardé jusqu'à 1945 l'exécution d'Elser. La thèse la plus communément retenue est qu'il était gardé « en réserve » dans l'attente d'un grand procès qui aurait dû se tenir après la guerre, et qui aurait permis à Goebbels et Hitler de démontrer la responsabilité des Britanniques dans l'attentat du 8 novembre 1939. La mémoire
Il faut attendre les années 1990 pour que Königsbronn, sa ville natale, honore la mémoire de celui qui comme on peut le lire sur la plaque « voulait empêcher que plus de sang encore ne soit versé ». Le 11 avril 2010, une statue est installée et inaugurée sur le quai no 2 de la gare : il a fallu 800 heures de travail au sculpteur Friedrich Frankowitsch pour réaliser ce monument qui rappelle que le 8 août 1939, Elser prit le train pour Ulm, destination Munich. La sacoche avec un symbolique bâton de dynamite n'est pas destinée à représenter la réalité historique : Elser transportait en fait une grande malle à double fond avec outils et explosifs. Cette reconnaissance est tardive, sans doute parce qu'Elser ayant agi seul, son acte n'était revendiqué par aucun camp. Cet acte rencontrait également un certain scepticisme : le pasteur Martin Niemöller, par exemple, était persuadé qu'il s'agissait d'un agent de la propagande nazie destiné à démontrer l'invincibilité du Führer. L'historien Lothar Gruchmann a mis fin à ces spéculations en analysant et publiant dans les années 1960 les procès-verbaux des interrogatoires des policiers. La poste allemande a officialisé l'hommage national en éditant en 2003 un timbre à l'effigie de Georg Elser, pour le centenaire de sa naissance. Le dramaturge Rolf Hochhuth a lancé l'idée de construire un monument à Elser là où se dressait l'ancienne chancellerie à Berlin. L'Allemagne lui rend peu à peu justice : ont ainsi été érigées une stèle à Heidenheim-Schnaitheim et une colonne à Fribourg-en-Brisgau, ont été inaugurés un buste à Berlin en 2008, dans la Straße der Erinnerung (« rue du Souvenir »), un autre à Constance le 8 novembre 2009, là où Elser fut arrêté, une salle de concert à Munich (Rosenheimerstraße), etc. Lors de la commémoration du 13 avril 2008 à Heidenheim-Schnaitheim, Erhard Jöst (de) a déclaré que Johann Georg Elser était le « Guillaume Tell allemand » et que la meilleure façon d'honorer sa mémoire était de faire face aux problèmes actuels. Le prix Georg-Elser est décerné depuis 2001 aux personnes qui se sont distinguées par leur courage citoyen. Le réalisateur de La Chute, Oliver Hirschbiegel, a tourné en 2014 Elser, un héros ordinaire, un film sorti en Allemagne le 2 avril 2015 et en France le 21 octobre suivant, avec Christian Friedel dans le rôle de Georg Elser, et sur un scénario de Fred Breinersdorfer et Léonie-Claire Breinersdorfer (de). Le cinéma allemand honore ainsi à l'occasion du 70e anniversaire de son assassinat, la mémoire de celui qui voulait empêcher le bain de sang d'une autre guerre mondiale.
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Adolf Hitler est un idéologue et homme d'État allemand, né le 20 avril 1889 à Braunau am Inn en Autriche-Hongrie (aujourd'hui en Autriche et toujours ville-frontière avec l'Allemagne) et mort par suicide le 30 avril 1945 à Berlin. Fondateur et figure centrale du nazisme, il prend le pouvoir en Allemagne en 1933 et instaure une dictature totalitaire, impérialiste, antisémite, raciste et xénophobe désignée sous le nom de Troisième Reich.
Membre du Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP, le parti nazi), créé en 1920, il s'impose à la tête du mouvement en 1921 et tente en 1923 un coup d'État qui échoue. Il met à profit sa courte peine de prison pour rédiger le livre Mein Kampf dans lequel il expose ses conceptions racistes et ultranationalistes.
Dans les années 1920, dans un climat de violence politique, il occupe une place croissante dans la vie publique allemande jusqu'à devenir chancelier le 30 janvier 1933, pendant la Grande Dépression. Son régime met très rapidement en place les premiers camps de concentration destinés à la répression des opposants politiques (notamment socialistes, communistes et syndicalistes). En août 1934, après une violente opération d'élimination physique d'opposants et rivaux — connue sous le nom de nuit des Longs Couteaux — et la mort du vieux maréchal Hindenburg, président du Reich, il se fait plébisciter chef de l'État. Il porte dès lors le double titre de « Führer » (en français : « guide ») et « chancelier du Reich », sabordant ainsi la république de Weimar et mettant fin à la première démocratie parlementaire en Allemagne. La politique qu'il conduit est pangermaniste, antisémite, revanchiste et belliqueuse. Son régime adopte en 1935 une législation anti-juive et les nazis prennent le contrôle de la société allemande (travailleurs, jeunesse, médias et cinéma, industrie, sciences, etc.).
L'expansionnisme du régime est l'élément déclencheur du volet européen de la Seconde Guerre mondiale. L'Allemagne connaît d'abord une période de victoires militaires et occupe la majeure partie de l'Europe, mais elle est ensuite repoussée sur tous les fronts, puis envahie par les Alliés : à l'Est par les Soviétiques, à l'Ouest par les Anglo-Américains et leurs alliés, dont des forces issues des pays occupés par l'Allemagne. Au terme d'une guerre totale ayant atteint des sommets de destruction et de barbarie, Hitler, terré dans son bunker, se suicide alors que Berlin en ruines est investie par les troupes soviétiques.
Le Troisième Reich, qui, selon Hitler, devait durer « mille ans », n'en dura que douze mais a provoqué la mort de dizaines de millions de personnes et la destruction d'une grande partie des villes et des infrastructures en Europe. L'ampleur sans précédent de massacres comme le génocide des Juifs européens et des Tziganes — commis par les Einsatzgruppen puis dans les centres de mise à mort massive — , la mort par la faim de millions de civils soviétiques ou l'assassinat des personnes handicapées, auxquels s'ajoutent les innombrables exactions contre les populations civiles, le traitement inhumain des prisonniers de guerre soviétiques ou encore les destructions et les pillages dont il est responsable, ainsi que le racisme radical singularisant sa doctrine et la barbarie des sévices infligés à ses victimes, valent à Hitler d'être jugé de manière particulièrement négative par l'historiographie et la mémoire collective. Sa personne et son nom sont considérés comme des symboles du mal absolu.
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BIC est une société française fondée le 25 octobre 1945, dont le siège social se situe à Clichy. L'entreprise est principalement reconnue pour ses stylos qu'elle commercialise sous la marque BIC, BIC Kids ou Conté, mais elle produit aussi des rasoirs, des bateaux (planche à voile, kayak, surf), des briquets et des téléphones portables
Histoire
Le 25 octobre 1945, la société PPA (Porte-plume, Porte-mines et Accessoires) débute en France ; Marcel Bich, ancien directeur de production d'une fabrique d'encre, en est le président directeur général et Édouard Buffard le directeur de la production. L'entreprise s'installe dans une usine à Clichy et fabrique des pièces détachées de stylos plumes et porte mines.
L'entreprise rachète le brevet du stylo à bille inventé par le Hongrois László Biró qui date de 1938 et lance, en 1950, le stylo à bille Bic Cristal qui a été, depuis, vendu à plus de 100 milliards d'exemplaires et reste encore le stylo le plus vendu dans le monde.
En 1953, pour pouvoir le vendre correctement et se différencier, Marcel Bich et Édouard Buffard créent une société qui prend le nom BIC . BIC est une version raccourcie et facilement identifiable et prononçable dans toutes les langues du nom Bich.
En 1954, BIC se développe en Italie
En 1956 l'entreprise lance le « stylo à pointe rétractable M10 » et s'implante au Brésil.
En 1957 s'implante au Royaume-Uni ainsi que dans la zone Sterling, en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Scandinavie.
En 1958 le rachat de la compagnie américaine « Waterman Pen Company » permet à BIC de s'implanter aux États-Unis tout en continuant son développement en Afrique et au Moyen-Orient.
En 1959 acquisition de l'entreprise suédoise Ballograf (sv).
En 1961 création de la nouvelle bille en carbure de tungstène rendant l'écriture plus souple et évitant tout coulage de l'encre ainsi que la création du stylo à pointe fine, reconnaissable à sa couleur dite « Orange », couleur déposée par BIC.
Le 20 novembre 1962, BIC lance une gamme de trois stylos bille de luxe. Le Chromé, le Luxe et le Grand luxe (moitié du corps exécutée en laminé double or). C'est sans doute en raison du positionnement naturel de la firme que cette gamme sera quasi ignorée du public.
En 1965 le ministère de l'Éducation nationale autorise l'utilisation les stylos à bille dans les écoles.
En 1969 l'activité de marquage publicitaire aux États-Unis est lancé.
En 1970, le Bic 4 couleurs est lancé.
Le 15 novembre 1972 la société BIC est introduite à la Bourse de Paris.
En 1973, BIC lance le briquet BIC
En 1975 lancement du rasoir BIC, premier rasoir jetable.
En 1979 la société Conté rejoint le groupe.
En 1981, le groupe se diversifie dans l'industrie des loisirs avec sa filiale « BIC Sport », spécialisée dans les planches à voile.
En 1985 lancement du « briquet BIC Mini ».
En 1991, l'entreprise lance le briquet « BIC Électronique ».
En 1992, BIC reprend la marque américaine de produits de correction Wite-Out (en)
En 1993, lancement du crayon sans bois « Conté Évolution ».
En 1994 lancement du rasoir 2-lames et du rasoir pour femmes.
En 1995, le groupe débute son expansion en Europe de l'Est.
En 1996, création de BIC Graphic Europe.
En 1997, BIC rachète la marque Tipp-Ex, leader européen des produits de correction, et Sheaffer, marque d'instruments d'écriture haut de gamme et arrive en Asie.
En 1998, lancement du briquet « Mini Tronic »
En 1999, lancement du rasoir « Softwin », à tête pivotante et bandes lubrifiantes
En 2000, ouverture d'une usine d'instruments d'écriture à Marne-la-Vallée. Lancement du briquet multi-usages « Megalighter ». Lancement de rollers à encre gel et encre liquide.
En 2002, lancement des étuis à briquet. Lancement des kayaks BIC Sport.
En 2003, lancement du rasoir 3-lames « BIC Comfort 3 ».
En 2004, lancement du rasoir 3-lames pour femmes « BIC Soleil » et de la gamme de coloriage « BIC Disney Magic Artist ». Le groupe fait l'acquisition de Stypen SA et BIC Kosaido Shoji qui prendra le nom de BIC Kosaido KK. Le groupe se sépare de Ballograf (sv).
En 2005, lancement de « BIC Comfort 3 Advance »
En 2006, BIC acquiert la société brésilienne Pimaco, spécialisée dans la fabrication et la distribution d'étiquettes adhésives.
En 2007, rachat de la société américaine Atchison Products Inc., fabricant de sacs à usage promotionnel personnalisés par un marquage publicitaire.
En 2008, BIC, en partenariat avec Orange, lance le « BIC Phone ». Cette même année, le groupe ouvre, au Mexique, une plateforme d'emballage pour les rasoirs et acquiert Antalis au groupe Sequana
En 2008, le groupe BIC acquiert 40% de six entités du groupe indien Cello (sur sept entités) et l'américain Norwood Promotional Products.
En 2010, le groupe cède les activités de produits funéraires de « BIC Graphic ».
En 2011, le groupe se sépare de l'activité « B to B » de Pimaco au Brésil et de l'activité de pinces à linge Reva en Australie. Il fait l'acquisition de Sologear LLC, fabricant de FlameDisk et d'Angstrom Power Incorporated, société spécialisée dans le développement de la technologie des piles à combustible portables.
En 2012, l'usine d'emballage de rasoirs au Mexique est agrandie. En septembre, le groupe BIC et Intel lancent « BIC Éducation » une solution éducative pour l'école primaire, combinant écriture manuscrite et numérique.
En 2013, le Groupe BIC finalise l'acquisition de la dernière (septième) entité de l'activité Papeterie du groupe indien Cello et acquiert un terrain pour la construction d'une usine de briquets située à Nantong en Chine mais cède Sologear LLC, fabricant de FlameDisk acheté en 2011.
En août 2014, Sheaffer est vendu à A. T. Cross Company pour 15 millions de dollars.
En 2015, la technologie de piles à combustible portables est vendue à Intelligent Energy (en). Le groupe Cello cède au Groupe BIC le reste de sa participation dans le capital de Cello Pens.
En 2016, lancement du « 3 couleurs + 1 surligneur jaune ». L'usine de papeterie de Shanghai en Chine est fermée.
En 2017, le groupe lance le « 3 couleurs + 1 mine graphite » et inaugure une nouvelle usine BIC à Samer (Pas-de-Calais). Les activités nord-américaines et de Sourcing en Asie de « BIC Graphic » sont cédées à H.I.G. Capital (en). La filiale indienne « BIC Cello », acquiert un terrain pour la construction d'une nouvelle usine à Vapi dans l'état de Gujarat.
En novembre 2018, Le groupe BIC reçoit de la part de l'Estonien Tahe Outdoors une offre d'achat de sa filiale « BIC Sport » spécialisée dans les sports de glisse nautique (paddle, windsurf, kayak...).
Le 4 janvier 2019, les salariés du site de production de Vannes se mettent en grève afin de protester contre la mise en place d'un plan de sauvegarde de l'emploi. Avec la vente prévue de BIC Sport au groupe Estonien Tahe Outdoors, BIC va fermer son site de Vannes et propose six transferts d'emplois vers Marne-la-Vallée ainsi que 33 licenciements. Le reste de la production va en effet être délocalisée en Tunisie. La principale raison invoquée au transfert physique de la production est le manque de locaux : selon un délégué CFDT, "il suffirait de trouver un bâtiment sur la région pour y installer les machines et tout le monde garderait son emploi".
Le 16 janvier 2019, l'usine de Vapi dans l'état de Gujarat est inaugurée.
En juillet 2019, le groupe Bic annonce l'acquisition de la société Lucky Stationery Nigeria Ltd (LSNL), premier fabricant d'instruments d'écriture au Nigéria qui est le plus gros marché de la région. Par cette acquisition, Bic entend développer ses positions en Afrique où elle est présente depuis près de 40 ans
En octobre 2019, la direction de Bic annonce voir abaissé ses prévisions concernant le chiffre d'affaires de l'année en cours en raison d'une baisse du marché du briquet aux Etats-Unis et d'une chute dans les ventes de papeterie au troisième trimestre
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En France, l'ordonnance du 2 février 1945 relative à l'enfance délinquante fixe les règles spécifiques aux mineurs de procédure pénale. Elle est signée par François de Menthon, ministre de la justice du premier gouvernement Charles de Gaulle, gouvernement provisoire de la République française.
Origine
En droit romain et dans l'ancien régime, il n'existait pas de droit spécifique des mineurs. La loi du 22 juillet 1912 créé les tribunaux pour enfants. L'ordonnance de 1945 va plus loin en instaurant le juge des enfants.
Le magistrat Jean Chazal (appelé en 1942 par le secrétaire d'État à la Famille et à la Santé du gouvernement Laval, Raymond Grasset) a été l'un des principaux rédacteurs de cette ordonnance
Principes
« Il est peu de problèmes aussi graves que ceux qui concernent la protection de l'enfance, et, parmi eux, ceux qui ont trait au sort de l'enfance traduite en justice. La France n'est pas assez riche d'enfants pour qu'elle ait le droit de négliger tout ce qui peut en faire des êtres sains. La guerre et les bouleversements d'ordre matériel et moral qu'elle a provoqués ont accru dans des proportions inquiétantes la délinquance juvénile. La question de l'enfance coupable est une des plus urgentes de l'époque présente. Le projet d'ordonnance ci-joint atteste que le Gouvernement provisoire de la République française entend protéger efficacement les mineurs, et plus particulièrement les mineurs délinquants.
[...]
Désormais, tous les mineurs jusqu'à l'âge de dix-huit ans auxquels est imputée une infraction à la loi pénale ne seront déférés qu'aux juridictions pour enfants. Ils ne pourront faire l'objet que de mesures de protection, d'éducation ou de réforme, en vertu d'un régime d'irresponsabilité pénale qui n'est susceptible de dérogation qu'à titre exceptionnel et par décision motivée. »
— Exposé des motifs de l'ordonnance du 2 février 1945 relative à l'enfance délinquante
Évolution
Plusieurs réformes ont fait évoluer la mise en ½uvre des principes structurants de l'ordonnance de 1945.
Le principe d'atténuation de la responsabilité des mineur a été contredit par la création des centres éducatifs fermés par la loi d'orientation et de programmation pour la justice de 2002, et par les peines planchers, applicables également aux mineurs, entre la loi renforçant la lutte contre la récidive des majeurs et des mineurs de 2007 et la loi relative à l'individualisation des peines et renforçant l'efficacité des sanctions pénales de 2014.
Le principe de spécialisation de la justice des mineurs a été contredit par les tribunaux correctionnels pour mineurs compétents pour les mineurs récidivistes de 16 à 18 ans, créé par la loi sur la participation des citoyens au fonctionnement de la justice pénale et le jugement des mineurs de 2011 et supprimé par la loi de modernisation de la justice du XXIe siècle de 2016.
Le 3 décembre 2008, la commission Varinard chargée de présenter des propositions pour réformer l'ordonnance du 2 février 1945 remet son rapport au ministre de la Justice. Elle formule 70 recommandations pour rendre la justice pénale « plus lisible et plus adaptée à l'évolution de la délinquance ». L'une des principales propositions était de créer un Code destiné à la justice pénale des mineurs, plutôt que de s'engager dans une nouvelle réforme de l'ordonnance de 1945. L'idée est reprise plus tard par Christiane Taubira, puis par le projet de loi de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice
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Roland Moreno, né le 11 juin 1945 au Caire et mort le 29 avril 2012 à Paris, est un journaliste et inventeur français. Il est célèbre notamment pour avoir inventé la carte à mémoire, dénommée communément carte à puce, en 1974.
Inventions
Bague comportant une mémoire, brevet français no 74 10191 du 25 mars 1974. Carte à puce mémoire, dont le brevet a été déposé en France , 1er semestre 1975 Le Radoteur (1975) Les Célimènes Moreno réalise en janvier 2001 le premier prototype de Célimène, ce qu'il appellera plus tard de la « musique augmentée » en référence au « livre augmenté » d'iGutenberg. Cette invention superpose la mélodie d'une musique avec le texte d'une pièce de théâtre, d'un poème, d'une chanson. L'arrangeur Sylvain Robert parvient à fusionner de très grandes pages musicales (Bach, Ravel, Beethoven, Albeniz) avec des textes de Molière, Brassens et Vian. La première réalisation (le prélude de la VIe Suite pour violoncelle seul, de Jean-Sébastien Bach, est suivie par le prélude no 3 du 1er livre du Clavecin bien tempéréet le premier mouvement du 5e des Concertos Brandebourgeois. La grande tirade de Célimène dans Le Misanthrope de Molière vient se superposer à la mélodie de chacun de ces morceaux. Cette superposition est possible grâce notamment à l'écriture en alexandrins de la pièce et à la composition des musiques avec des phrases de quatre mesures à trois temps. Dans les réalisations qui suivent, on peut citer le Boléro de Ravel et l'Hymne à la joie de la Symphonie n° 9 de Beethoven, sur des textes respectivement de Georges Brassenset Jacques Brel.
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Le comité d'entreprise est, en France (en Belgique on parle de conseil d'entreprise), l'une des institutions représentatives du personnel au sein d'une entreprise. Il est progressivement remplacé par le comité social et économique (CSE) depuis le 1er janvier 2018. En France, le comité d'entreprise et les comités d'établissement ont été institués par l'ordonnance du 22 février 1945 et la loi du 16 mai 1946 dans toutes les entreprises de cinquante salariés et plus ; il détient des attributions à la fois sociales et économiques. Les textes législatifs relatifs au comité d'entreprise débutent à l'article L2321-1 du code du travail, dans sa nouvelle numérotation. Le chef d'entreprise est tenu d'organiser la mise en place d'un comité d'entreprise (CE) dans les entreprises de 50 salariés et plus. En dessous de cet effectif, le CE n'est pas obligatoire. Les attributions économiques et sociales du CE seront alors exercées par les délégués du personnel dont l'élection est obligatoire pour les entreprises de 11 salariés et plus. Dans les entreprises de moins de 300 salariés, l'employeur peut opter pour une délégation unique du personnel. Les élus exercent alors les fonctions de membres du comité d'entreprise conjointement à celles de délégués du personnel. Le crédit d'heures des délégués était alors augmenté de 15 heures à 20 heures. Cette décision, prise par l'employeur, ne pouvait se faire qu'après consultation des délégués du personnel et s'il existait, du comité d'entreprise. Le comité d'entreprise (CE) est remplacé, dans les entreprises possédant plusieurs établissements, par des comités d'établissement (CE) et un comité central d'entreprise (CCE). La participation aux élections professionnelles pour les comités d'entreprise, qui s'est élevée à 63,8 % sur les années 2005-2006, est un indicateur de l'audience syndicale en France. Le comité d'entreprise disparaîtra définitivement le 1er janvier 2020 et sera absorbé par le CSE (Comité Social et Economique) qui a pour but de remplacer les trois anciennes instances d'entreprise : les délégués du personnel (DP), le comité d'entreprise (CE) et le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT).
Histoire
Ce sont les accords Matignon, signés dans la nuit du 7 au 8 juin 1936, qui ont permis l'institution par le Front populaire des délégués du personnel dans les établissements employant plus de 10 salariés. Mais il faudra attendre l'après-guerre pour voir entériner la création des comités d'entreprise. Le gouvernement de Vichy crée les comités sociaux d'établissement mis en place par la Charte du travail en 1941. Ces comités ne pouvaient débattre que des questions sociales mais, en aucune façon, les questions économiques. Les employeurs composaient eux-mêmes à leur guise ces comités. Dès avant la Libération, la résistance travaille à la reconstruction institutionnelle de la France, ainsi le Programme du Conseil national de la Résistance adopté le 15 mars 1944 réclame « la participation des travailleurs à la direction de l'économie ». Deux textes vont organiser les comités d'entreprise, l'ordonnance du 22 février 1945 et la loi du 16 mai 1946.
L'ordonnance du 22 février 1945
Alexandre Parodi, ministre du travail et de la sécurité sociale, propose un projet de texte le 19 novembre 1944 qui ne prévoyait pour le comité d'entreprise que des attributions économiques essentiellement consultatives. Les syndicats ouvriers, qui s'attendaient à des pouvoirs de gestion, furent déçus par l'avant-projet. Les débats devant l'Assemblée consultative se déroulent durant deux jours, les 12 et 13 décembre 1944. Suivant les recommandations d'Albert Gazier, secrétaire de la CGT et rapporteur du projet ainsi que d'Ambroise Croizat, secrétaire de la fédération CGT de la métallurgie et président de la commission du travail, l'avant-projet est modifié par les membres de l'Assemblée en y ajoutant la plupart des attributions économiques et des moyens d'action qui font l'originalité aujourd'hui de l'instance. Mais le gouvernement provisoire fit machine arrière sur le texte. Il écarta la plupart des modifications apportées par l'Assemblée et revint à son projet initial, retirant même de son propre texte certaines dispositions critiquées par les représentants patronaux. C'est ainsi que l'ordonnance du 22 février 1945 fut accueillie par de vives critiques des syndicats avec notamment le général de Gaulle quittant la salle de l'Assemblée le 2 mars 1945.
La loi du 16 mai 1946
En octobre 1945, les partis de gauche gagnèrent les élections à l'Assemblée constituante et Ambroise Croizat devint ministre du travail. Le 22 décembre 1945, Albert Gazier déposa une proposition de loi reprenant les modifications adoptées en vain par l'Assemblée consultative provisoire. Le 20 janvier 1946, le général de Gaulle démissionna de la présidence du gouvernement provisoire et Félix Gouin, socialiste, lui succéda. Un nouveau projet fut déposé le 15 février 1946 avec les dispositions qui n'avaient pas été retenues par le gouvernement précédent : ramener à 50, et non 100, le nombre de salariés à partir duquel une entreprise aurait un comité d'entreprise, obligation de consulter le CE en matière de gestion et de marche de l'entreprise, communication des documents remis aux actionnaires, assistance d'un expert-comptable, 20 heures de délégation, etc. L'Assemblée vota la loi à l'unanimité le 16 mai 1946. Les réactions patronales furent très vives mais les dispositions restèrent inchangées et permirent un accroissement rapide du nombre de comités d'entreprise.
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